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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 01:22
Je l'ai clamé à de nombreuses reprises, je ne suis pas particulièrement fan de la poésie, j'affirme même - car des fois ça ne semble pas assez clair pour certains - que la poésie, Bouerk! (oui, avec un grand B), enfin pour dire les choses de façon moins crue et catégorique, je n'y suis pas vraiment sensible (et ça on n'y peut rien)... sauf exception!

Exception ici avec ce poème d'un Britannique, William Ernest Henley, ami de Robert Louis Stevenson et dont le handicap inspira son personnage de Long John Silver dans L'île au trésor (non pas que j'aie une connaissance pointue de ce poète mais je viens de découvrir tout ça sur Wiki...).

Le poème en question, c'est "Invictus" ("invincible" en latin), découvert dans le dernier film de Clint Eastwood, et qui est vraisemblablement le poème préféré de Nelson Mandela.
J'avoue que, proclamés par Morgan Freeman, ces mots ne m'ont pas laissé indifférente, je trouve ce poème très beau, très fort, vivifiant, ça me parle complètement, limite si je ne m'identifie pas un peu, aussi je souhaitais l'immortaliser ici (deuxième poème archivé sur ce blog après "La conscience" de Victor Hugo, pas mal, moi qui pensais qu'il n'y en aurait jamais qu'un seul!):


Out of the night that covers me,
    Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
    For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
    I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
    My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
    Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
    Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
    How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate,
    I am the captain of my soul


Traduction littérale
Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,  invictus
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.

Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.

Au-delà de ce monde de colère et de larmes, 
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.

Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.



Traduction littéraire
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.


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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 23:27
stranger in a strange land


STRANGER IN A STRANGE LAND

( EN TERRE ÉTRANGÈRE )


Nom: Valentine Michael Smith
Ascendance: Humaine
Origine: Mars


Un roman SF dont la quatrième de couv' m'a tout de suite parlé, cette histoire d'homme né sur la planète Mars, élevé par des Martiens, et qui se retrouve sur Terre, sa planète d'origine bien qu'il n'en soit pas conscient, en parfait étranger donc, Martien dans sa tête, ignorant notre langage, nos moeurs, notre mode de vie, notre façon de penser, une histoire qui annonçait un choc des cultures, avec cette petite originalité que notre visiteur débarquant de Mars est tout de même un être humain à la base, ce qui va rendre sa confrontation avec ses congénères particulièrement intéressante - une petit côté "Mowgli retourne chez les siens" ou "Tarzan à New York" version SF qui semblait vraiment prometteur et qui a, je confirme, tenu ses promesses.

Robert A. Heinlein ne nous fait pas languir trop longtemps, ce que j'ai beaucoup apprécié. Dès les premiers chapitres, nous rentrons dans le vif du sujet et les événements s'enchaînent sans manquer de palpitant. Autant le dire, j'ai dévoré les premiers chapitres jusqu'à près de la moitié du livre.

J'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de Smith, en particulier dans son contact avec son entourage, son lent apprentissage de nos codes, de nos comportements sociaux, il y a un certain réalisme dans son développement qui m'a énormément plu, par exemple dans la façon dont il pouvait enregistrer toutes les données des encyclopédies, sans finalement que ça l'aide à appréhender notre monde. Son côté "superman" n'était pas non plus sans me séduire, j'ai trouvé ses pouvoirs géniaux - bon, ok, il y a des invraisemblances mais on s'en fout, on peut bien plier notre esprit de façon à accepter certaines choses parfois.

Cette vision du Martien qui sort du cliché des petits hommes verts était très intéressante aussi, et l'auteur a su développer l'idée d'une "civilisation" martienne assez crédible. On retiendra que sur Mars, on "grok" à tout bout de champ (comme les Schtroumpfs ) - ça m'a beaucoup fait rire cette notion très difficilement explicable du "grok"!
Quant aux autres personnages, l'auteur a su leur donner une âme également, ils ont chacun leur identité propre, à laquelle on s'attache au fur et à mesure que l'histoire se déroule - j'ai particulièrement aimé le personnage de Jubal, formidablement charismatique!


J'avais déjà eu l'occasion de lire un roman de Robert A. Heinlein dont il m'est resté un bon souvenir, quoique mitigé, une écriture pleine de dérision qu'on retrouve ici à une plus faible intensité mais j'aime beaucoup le côté un peu farceur de Heinlein. L'intrigue est dense mais accessible, on s'amuse bien et en même temps on est pris dans quelque chose de sérieux, les enjeux sont importants et prétexte pour l'auteur à une critique non déguisée des institutions que représentent la politique, la presse et la religion, avec tous les tabous moraux, l'hypocrisie et les absurdités diverses découlant du "système".


ATTENTION risque de spoiler
J'ai moins aimé le dernier quart du livre quand tout bascule, quand Smith passe au stade adulte, avec tout l'aspect prêchi-prêcha développé à partir de là, un petit côté secte qui m'a mise mal à l'aise, où tout le monde "grok" et tout est beau,  un côté "peace and love" (and sex) un peu trop prononcé à mon goût, mais qui préfigurait bien l'époque hippie qui a succédé à la parution de ce roman.

Dernier mot pour la couverture que j'adore et qui, je trouve, illustre bien un des épisodes du roman!
(et puis, en passant, lire un livre avec un personnage qu'on surnomme the Man from Mars quand on a pris pour pseudo A girl from Earth, c'est franchement très amusant!) (mais bon, ça n'amusera que moi, je le conçois )


Lu dans le cadre du défi  defi SF  (option Crazy SF )
(DAL 2010 - 1 / reste 14)
(PAL - 1 )
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 16:55
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 16:54
celibataires-foenkinos.gif


CÉLIBATAIRES


Première pièce de théâtre de l'année suivant mon projet d'en lire quelques-unes en 2010, quelques bonnes âmes m'ont un peu forcé la main en m'offrant quelques pièces pour mon anniv' (ça m'apprendra à publier des idées comme ça sur un blog public... ). Heureusement, je suis encore dans ma période très très motivée et j'ai décidé d'ouvrir le bal avec une pièce qui me semblait sympathique et divertissante - c'est qu'on va pas faire dans la complexité non plus pour un projet comme ça (!)) - profitant de l'occasion aussi (tant qu'à faire), pour découvrir un auteur français dont je n'ai encore rien lu, David Foenkinos.

Pièce très divertissante en effet, où j'ai beaucoup souri, parfois même gloussé dans mon lit (lu en à peine une heure), ça m'a fait bizarre de me replonger dans ce genre, finalement ça se lit très bien (bon là faut dire aussi qu'il n'y avait que deux personnages, ça facilite la lecture et le suivi des dialogues) j'ai bien aimé retrouver les indications de mise en scène typiques des pièces, j'ai essayé aussi de m'imaginer Catherine Jacob dont je vois très bien la tête - "pièce créée pour la première fois, le 19 septembre 2008, au Studio des Champs-Elysées, dans une mise en scène de Anouche Setbon, avec Catherine Jacob et Christian Charmetant", annonce le livre -  mais ça me semble quand même court pour faire un spectacle d'une heure et demie par là.

Le thème, celui du célibat à notre époque, est plutôt bien traité, avec humour et légèreté, j'ai bien aimé. Pour le résumé, je reprends la 4è de couv':

"Les rencontres amoureuses sur Internet... c'est la fin des agences matrimoniales! Michel et Sylvie sont deux employés de ces sociétés en voie de disparition. Célibataires, ils mettent leur cœur à aider les autres. Jusqu'à s'oublier eux-mêmes. Comme plus personne ne vient dans l'agence, il serait peut-être temps qu'ils s'occupent enfin d'eux?
Dans cette première comédie de David Foenkinos, on retrouve son univers plein de fantaisie et d'humour. Réflexions sur le couple, sur la solitude, sur le divorce, sur l'angoisse du bonheur (et oui ça existe!), et sur l'art de danser subitement le tango."


J'étais particulièrement amusée par la scène 6. Dans l'ensemble, de bons moments, je crois que ce projet tombe à pic pour quand je serai dans ma période G&P, ça fait l'effet "petite bouffée d'air qui change les idées", presque comme quand on va au théâtre finalement!


L'auteur:
David Foenkinos est l'auteur de sept romans, traduits dans une quinzaine de pays, dont Le Potentiel érotique de ma femme (Prix Roger Nimier 2004), En cas de bonheur et Nos séparations. Célibataires est sa première pièce de théâtre.


J'en profite pour signaler, à ceux qui regretteraient l'inexistence d'un défi autour du théâtre, que Catherine l'a lancé ICI.
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 00:49
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 00:48
mysterieux-voyage-de-rien.gif



LE MYSTÉRIEUX VOYAGE DE RIEN


Voici un roman sorti de ma PAL et qui m'avait attirée à l'époque pour son titre et sa quatrième de couv':

"Rien est un personnage sorti de nulle part, c'est-à-dire de l'imagination d'un auteur auquel il s'empressera d'échapper pour apprendre la vie en parcourant la planète. Il rencontrera Personne, qui deviendra son compagnon de voyage et son conseiller, son grand frère, son guide. Rien et Personne sur un bateau feront la connaissance de Quelqu'un, l'homme pratique, le marin de peu de mots, qui sait faire et défaire les nœuds. Ensemble, ces trois-là feront le tour du monde pour en découvrir les beautés et les pièges.
Le Mystérieux Voyage de Rien est à la fois un conte philosophique, drôle et vif, et une réflexion en profondeur sur le dialogue constant entre la raison et l'instinct qui préside à l'écriture de toute fiction. Lorsque les personnages échappent à leur auteur pour faire leur propre vie, ils donnent la vie aux mots...
Pour célébrer ses cinquante ans d'écriture, Antonine Maillet nous offre un roman qui a la vitalité de la jeunesse, la jeunesse d'un coeur qui a beaucoup aimé."



Au premier abord, ce récit se présente un peu comme un exercice de style oulipien autour des mots et concepts "rien", "personne" et "quelqu'un", et quelques autres en passant (on y trouvera entre autres les notions de "temps", "possible" et "impossible", tour à tour personnifiées).
En l'abordant sous un autre angle, on peut y voir un conte initiatique et philosophique plutôt original, un genre qui n'est pas trop ma tasse de thé à la base cela dit, et j'ai quelque peu souffert de longueurs (impression très personnelle qui n'engage que moi).
Les jeux de mots autour des mots "rien", "personne" et "quelqu'un" sont plus ou moins prévisibles, le choix des personnages est propice aux quiproquos, mais c'est précisément pour ces effets que l'on pressent amusant que j'ai lu cette histoire.

Quelques extraits parlants:

"La vérité fut que Personne avait eu peur pour Rien, en effet."

"L'agent cherche à démêler l'imbroglio:
- Il se nomme Personne? Quelqu'un ici peut-il nous instruire sur la provenance de ces gens?
Non, Quelqu'un ne le peut pas, n'ayant jamais connu la véritable origine de ses amis, sinon que... Rien vint à son secours:
- Personne ne connaît l'origine de Personne, c'est là le vrai mystère du monde.
La foule s'amuse:
- Et toi, petit, tu es qui?
- Je suis Rien.
- Mais ton nom, comment tu t'appelles?
- Je ne m'appelle pas, c'est les autres qui m'appellent."

Beaucoup de phrases de ce style prêtent à sourire tout le long du récit, cela dit, je m'y suis un peu perdue à la longue!

Au delà de ces jeux de langage, ce roman est très riche en thématiques diverses autour de la naissance d'un personnage, son auteur, son exploration du monde, ses réflexions sur ce qui l'entoure, sur notre planète, avec des observations pertinentes sur l'écologie, le colonialisme, la religion,... et j'en passe, et un jeu de miroir qui renvoie à notre condition humaine.


Dans l'ensemble j'ai trouvé ça un peu laborieux à lire, non pas que c'était complexe intellectuellement mais les pérégrinations de Rien m'ont un peu fatiguée, voire ennuyée par moment (ça m'a un peu fait l'effet Les arpenteurs du monde de Daniel Kehlmann).
J'ai dû lire pas mal en diagonale d'ailleurs, avec l'envie de passer à une autre lecture, mais j'ai bien aimé la fin ainsi que le contexte dans lequel cette histoire a été écrite, que j'ai assimilé à un petit clin d'oeil de l'auteur => c'est en quelque sorte l'histoire d'un personnage qui lui échappe, à qui elle donne sa liberté par auteur interposé, après des années d'écriture, je trouve ça pas mal cette réflexion qui en découle autour de l'écriture et de l'auteur d'un personnage de roman.


L'auteur
Née en 1929 à Bouctouche au Nouveau-Brunswick, Antonine Maillet est un écrivain dont la renommée s'étend à toute la francophonie et dont l 'oeuvre est aujourd'hui traduite en plusieurs langues. Romancière et dramaturge. elle a fait paraître de nombreuses pièces de théâtre et des romans pour lesquels elle a obtenu plusieurs prix littéraires, dont le Goncourt en 1979 pour Pélagie-la-Charrette.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:50
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:49
marie-potdeter.gif


MARIE POTDETER AU PAYS DES VERMEILLES DU PÈRE NOËL


Voici un roman que j'ai eu envie de découvrir suite à l'appel de Pauline à la période de Noël. Je suis encore un peu dans les temps pour en parler donc!

Comme l'on peut s'y attendre d'après le titre et la couverture, c'est un peu Alice au pays des merveilles revisité et adapté au contexte de Noël.

Roman clairement jeunesse (la couverture précise "roman junior dès 8 ans") qui m'a du coup un peu désarçonnée, le ton en particulier, c'est que je n'ai plus l'habitude, et comme je ne suis plus une petite fille, ça me faisait bizarre, un peu l'effet qu'on me racontait une histoire avant d'aller dormir alors que je suis bien trop vieille pour ça, avec Nounours et Cocotte, le Père Léon qui zozotte, des plaisanteries destinées à amuser les enfants, mais parallèlement, l'histoire offre une métaphore intéressante et un regard critique sur notre société de consommation et le grand capitalisme qui a fait main basse sur cette fête maintenant clairement commerciale, avec des allusions qui ne me semblent détectables que par les "grands".
Ce récit mélange donc deux niveaux de lecture, de façon un peu inégale à mon sens, on ne sait plus trop à qui ça s'adresse par moment, mais chacun peut y trouver son compte au final.

J'ai trouvé l'auteur, Éric Jacob, doué pour les jeux de mots, notamment les anagrammes, c'est franchement impressionnant, et c'est un aspect du livre qui m'a beaucoup plu, l'auteur faisant preuve d'originalité et d'imagination dans cet exercice particulièrement difficile. Les illustrations sont également de sa main si je ne me trompe, ce qui en dit long sur l'étendue de ses talents.

Je n'ai pas bien compris par contre pourquoi tout le monde bouffait sans pouvoir se retenir dans ce pays mais ça m'a donné faim! Quelques recettes sympathiques pour les petits gourmands clôturent le livre.

Une histoire que je vois bien adaptée en film d'animation pour les périodes de Noël.


L'auteur
"Eric Jacob, fils de l’écrivain Yves Jacob, est un ingénieur de Grande École, également nanti d’un DEA de physique. Passionné de sciences, il a mis au point en 1991, durant son service militaire, les fondations d’une théorie d’astrophysique méconnue sur le temps et l’espace. Cette théorie lui permet d’évaluer l’âge de la Voie lactée, ou bien de décrire le cosmos comme un gigantesque trou noir. Ses romans relatent en arrière-fond la connaissance de cette théorie par les hommes du futur.
Ses thèmes d'écriture privilégiés sont les romans de "hard" science-fiction, les romans fantastiques mêlés d'horreur, les romans aux épopées mystiques et enfin les romans comiques et cocasses."

A noter que son deuxième roman, Le festin des Dieux, catégorie SF hard fiction, est entre mes mains également et devrait passer à la casserole dans le courant de l'année! (défi crazy SF oblige en plus! )

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 00:33
non-resolutions.jpg

Taguée par Catherine sur le thème de 3 bonnes résolutions qu'on ne tiendra pas en 2010!

Bon, ça tombe bien, ça commençait par:

- réduire les tags (et nous ne sommes que le 16 janvier...)

- lire Guerre et Paix de Tolstoï () (voilà, c'est dit, vu qu'on ne sait jamais...) (cette mini-confession fait un bien fou n'empêche )

- participer à Books and the City 3 (bon, comme c'est complet, c'est pas ma faute hein!)


Et maintenant je tague Keisha (histoire de lui rappeler qu'elle a déjà été taguée dessus des fois qu'elle aurait genre oublié ), Mr Zombi, et qui se sent inspiré (j'ai un peu de retard dans le suivi bloguesque et comme je sais que ce tag a déjà bien circulé, je ne sais plus qui manque, qui le fera dans 2 mois, qui est anti-tag depuis 2010, qui quoi où, bref quoi, v'voyez...)

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 00:27
magasin-general-3.gif    magasin general 4


MAGASIN GÉNÉRAL
             Tome 3 - LES HOMMES
             Tome 4 - CONFESSIONS

A la fin du tome 2, il était impossible de ne pas me ruer sur la suite!! Heureusement, je l'avais sous le coude (me manque juste le tome 5 mais bon... patience!!)

Tome 3 => Où l'on apprend que Magasin général devait au début être une trilogie et que finalement ce sera une double trilogie, soit 6 tomes (enfin... normalement ).

En effet, les auteurs se sont attachés à leurs personnages tout comme nous, et il était nécessaire de développer l'histoire avec l'arrivée de Serge (ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre).

"Au fur et à mesure que le récit avançait, les personnages s'étoffaient, prenaient chair. Nous avions envie de les suivre sur les chemins de traverse de Notre-Dame-des-Lacs. A leur rythme. Celui des saisons et de la vie qui va."

Nous aussi - enfin, moi aussi!

J'aime toujours autant, je ne vais pas aller dans les détails, l'essentiel ayant été dit dans mon commentaire sur les tomes précédents, et ne pouvant vraiment en dire plus sous peine de spoiler, tout ce que je dirais, c'est que les hommes reviennent de la forêt (d'où le titre ), et cela entraîne divers problèmes, liés notamment à la présence de Serge.
Les auteurs exploitent vraiment bien cet aspect de l'histoire en prenant le temps de développer les thématiques qui en découlent (l'étranger dans une communauté fermée et isolée, les rivalités masculines, la peur de l'inconnu, la découverte de l'autre, l'acceptation ou non de la différence,...).


Tome 4 => On découvre enfin le secret de Serge (j'ai un doute, je ne sais plus s'il n'est pas déjà révélé vers la fin du tome 3), bon, je dois dire que je m'attendais à autre chose mais c'est vrai que pour l'époque, le lieu, etc, les réactions sont intéressantes.


Dans l'ensemble, je ne ressens pas cette série comme un coup de coeur mais c'est un agréable voyage dans une autre époque, un autre lieu, d'autres moeurs. Il y a une certaine convivialité partagée avec les personnages de cette BD, l'atmosphère qui se dégage de cette série est vraiment séduisante, et les quelques aspects sombres, notamment dans les couleurs, qui résonnent comme une musique de suspense et de danger dans un film, lui confèrent un charme supplémentaire.

J'attends la suite (tome 5 paru) mais sans sentiment d'urgence.
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