Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 15:53



LA LIBRAIRIE TANABE


4è de couverture:
"Monsieur Iwa est libraire à Tokyo. Dans la librairie Tanabe, avec l'aide de son petit-fils, féru de littérature, il vend des livres d'occasion. Mais, par l'intermédiaire de leurs clients, tous deux vont se trouver impliqués dans des histoires de meurtres ou de morts étranges.
Une grande perspicacité et une clairvoyance certaine alliées à une solide culture leur permettront de jouer les détectives amateurs. Il est vrai qu'ils seront conduits à découvrir les coupables grâce au titre d'un livre, ou au détour d'une phrase : clés de toutes les énigmes."


Un livre qui m'a titillée longtemps car je trouvais la quatrième de couv' particulièrement alléchante, un roman regroupant trois univers qui me divertissent et m'intéressent, à savoir, les livres, le Japon et les énigmes... et puis, ben, petite déception parce que les énigmes ne sont pas si palpitantes que ça, le style est relativement plat, il s'agit plus d'une série de nouvelles que d'un roman, et j'ai du mal avec les nouvelles... en même temps, c'était bien écrit recueil de récits sur la couverture alors bon, j'étais avertie mais je n'avais pas fait attention.
Bref, les mots "grande perspicacité" et "clairvoyance certaine alliées à une solide culture" me semblent exagérés, voire, trompeurs, car pour moi, cela implique difficultés dans l'enquête et surtout creusage de méninges de la part du lecteur, or les morts étranges ou les meurtres s'apparentent souvent à de banals faits divers et les énigmes se résolvent surtout par hasard ou coïncidence.
Recueil qui se laisse lire mais sans grand enthousiasme, les personnages n'étant eux-mêmes pas particulièrement attachants...
Partager cet article
Repost0
1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 23:22

Ben voilà, c'était presque prévisible...
Le tournage du tome 1 de la maintenant célébrissime trilogie Millénium de Stieg LARSSON a commencé!
C'est un danois qui se colle à la réalisation, Niels Arden Oplev, et ce sont Michael Nyqvist et Noomi Rapace qui tiendront respectivement les rôles de Michael Blomkvist et Lisbeth Salander.


 





Euuuh... déception... je ne les voyais pas comme ça du tout!!! Pas Blomkvist en tout cas... et Lisbeth, ben... mouais...C'était pas exactement ça non plus dans ma 'tite tête. Enfin, on verra bien... Je n'arrive pas à voir qui aurait pu les incarner d'ailleurs....

Partager cet article
Repost0
31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 23:15



Je ne cours pas vraiment derrière les adaptations de romans au ciné mais si on touche à des livres qui m'ont marquée et que j'ai vraiment aimés, je surveille quand même ce qu'on en fait (genre je suis l'auteur, lol...).
C'est le cas de BLINDNESS (L'AVEUGLEMENT) de José Saramago (un écrivain portugais particulièrement talentueux) qui sera sur nos écrans en juin si tout va bien.

Je me méfie par ailleurs énormément des adaptations mais là, je pense qu'on ne sera pas déçu. Le réalisateur n'est autre que Fernando Meirelles (La cité de Dieu, The Constant Gardener...), côté casting, il y a au menu Mark Ruffalo, Julianne Moore, Danny Glover, Gael Garcia Bernal... et c'est une production japonaise/brésilienne/canadienne (j'avais trop peur que ce soit 100% américain...).

En vrai j'ai hâte de le voir ce film! Mais lisez le livre avant si vous le pouvez, il est vraiment très très bon!

Partager cet article
Repost0
31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 22:57


Un livre, un succès, un réalisateur qui a du nez, mélangez le tout et vous obtenez une adaptation à l'écran d'un best-seller de 2007, j'ai nommé : L'ELEGANCE DU HERISSON de Muriel Barbery!

C'est Mona Achache qui s'y colle et comme c'est son premier film, on est quand même curieux de voir ce que ça va donner. Josiane Balasko dans le rôle de Renée la concierge en tout cas, ça le fait je trouve!
Partager cet article
Repost0
31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 22:54
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 20:08
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 20:02



I AM LEGEND
 
( JE SUIS UNE LEGENDE )
 
 
Quatrième de couverture
"Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire. "

L'auteur vu par l'éditeur
"Né en 1926, Richard Matheson a débuté une carrière de journaliste avant de se tourner vers l'écriture. Il a acquis sa renommée dans le monde de la science-fiction grâce à deux romans devenus des classiques du genre : Je suis une légende et L'homme qui rétrécit, tous deux adaptés au cinéma. "


 
 
J'ai lu ce livre par curiosité suite à sa dernière adaptation au cinéma avec Will Smith en personnage principal et à cause de critiques sévères concernant cette adaptation qui n'aurait quasi rien à voir avec l'histoire originale, et après avoir terminé le roman, que j'ai vraiment trouvé très bien fait, je dois dire que je partage la déception de ces lecteurs qui ont vu le film.
 
Déja, l'histoire originale se déroule dans les années 70 (et a été écrite en 1954) et non dans les années 2010 qui font la part belle à la technologie de pointe que l'auteur n'a certainement pas connue. Alors, après réflexion, je me dis qu'il est vrai que le spectateur d'aujourd'hui ne ressentirait pas bien la thématique du futur si on l'envoie 40 ans en arrière, mais du coup ça change beaucoup de choses dans la conception même du personnage principal, Robert Neville, qui dans le film, est un lieutenant colonel, transformé en brillant scientifique, qui a un laboratoire où faire toutes ses expériences à l'aide d'un superbe ordinateur, qui, pour se détendre a des DVDs, etc... C'est vrai qu'ainsi équipé, on se sent moins seul en étant le dernier homme sur Terre, alors que le Robert Neville du livre est vraiment désemparé avec 3 fois rien, aucune connaissance médicale véritable, il s'ennuie vraiment, il passe ses journées à véritablement essayer de survivre en partant à la chasse au vampire, on ressent véritablement sa solitude et son désespoir, bref, c'est une toute autre approche.
 
Enfin, une deuxième chose et ce sera la dernière, la thématique du livre autour du vampire est particulièrement riche et élaborée, très intéressante et totalement inexploitée dans le film qui en fait un espèce d'alien-zombie qui rugit (dans le livre c'est un être humain à part entière, qui parle, souffre, etc, sauf qu'il est atteint de ce virus du vampire) sans expliquer vraiment comment l'humanité en est arrivé là. Du coup, le concept de "légende" dans le film passe totalement à l'as, et pire, est interprété totalement différemment, alors qu'il a une signification hautement importante et qui donne tout son sens à l'histoire dans le livre. Le film a donc pris une direction complètement autre, en créant même une fin complètement autre, mais qui n'a aucun sens quand on a lu le livre.
 
Ah oui... dernière chose encore... l'histoire du chien... je préfère nettement la version du livre.  Et puis les vampires du roman sont 1000 fois plus intéressants que ces hybrides de monstre dans le film.
 
Voilà... donc le livre est à vraiment à découvrir, en particulier si on croit en connaître l'histoire rien qu'en ayant vu le film. J'ai trouvé l'approche du thème autour du vampire particulièrement original, c'est ce que j'appellerais du fantastique réaliste, c'est une histoire qui pourrait arriver, même si ça reste une fiction, Robert Neville est un homme lambda ordinaire qui n'a rien du héros de film, bref tout ça pour dire, le film est peut-être bien en tant que film d'action, mais il n'aurait jamais dû porter le titre de ce roman (même si c'est une adaptation), tellement il en est loin.


(commenté le 12/02/2008)
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 19:51
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 19:18
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 19:14



LES AMES MORTES
 
( DEAD SOULS )
 

Amazon.fr 
"Livre saboté, plusieurs fois brûlé par son auteur (qui voulait lui donner une issue "morale") et resté largement inachevé à la mort de Gogol en 1852, Les Âmes mortes révèlent, outre le génie littéraire de leur créateur, le combat acharné d'un homme vers un but et contre des forces qui le dépassent. Vaste méditation sur la mort, cette épopée comique aux relents de cauchemar, construite dans le plus pur style de l'épopée picaresque à la Don Quichotte, nous entraîne avec une virulence de ton parfois diabolique dans un monde où les morts se monnayent et se négocient, quand les vivants eux prennent l'allure de grotesques fantômes. Univers fantasmagorique où le mensonge, le délire et la logique du rêve se télescopent.

Dickens et son Pickwick (à peu près contemporain, Gogol esquissant son livre dès 1837) ne sont pas loin. Mais Dante non plus, un Dante qui ne nous aurait laissé que son Enfer, et dont le Purgatoire, comme le Paradis, auraient été livrés aux flammes, dans une frénésie autodestructrice à laquelle Kafka - le véritable héritier de Gogol - faillit lui-même bien plus tard succomber. --Scarbo --"



 
Mal conseillée (mdrrrr), je me suis lancée à corps perdu dans ce roman, mon premier de Gogol et j'ai bien failli m'y embourber.
Je pense que j'aurais dû commencer par un de ses romans réputé plus loufoque, ou drôle, histoire d'avoir un aperçu plus éclairé et plus plaisant de son style.
Ici le thème déjà ne me parlait pas trop, mais il avait l'avantage d'être pour le moins original, aussi je me suis dit que sous la plume d'un Gogol, il y aurait moyen de passer un bon moment... que nenni!
J'avais bien l'impression que l'auteur y avait mis tout son sérieux, et qu'il ressemblait en cela aux auteurs de son temps, et que moi je lisais un banal roman classique russe. Banal dans le sens où je ne voyais pas bien où était le style "gogol", ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas un bon roman, mais ce n'est pas vraiment ce que j'espérais. Enfin je ne me suis pas assez ennuyée pour abandonner le livre au bout de 10 pages (mais j'ai tout de même beaucoup lu en diagonal, notamment lors de longues descriptions des lieux, des environs, des personnages) mais je n'ai achevé que la 1ère partie, laissant de côté la 2è qui de toute façon est inachevée et a été publiée après la mort de l'auteur qui n'avait de cesse de la réécrire, alors ça se trouve ce n'est même pas cette version qu'il voulait publier au final...
 
Ce qui m'a plu en revanche et qui m'a laissé entrevoir un petit peu les délires dont pouvait être capable l'auteur, c'est sa façon de présenter le récit comme totalement indépendant de l'auteur et de traiter les personnages comme s'ils agissaient indépendamment de la volonté de l'auteur, ce qui lui permettait par exemple de dire que si l'histoire ou les personnages nous semblaient moroses, cela n'était pas sa faute. J'ai trouvé ça particulièrement drôle en regard de ce que je ressentais à la lecture de ce roman. Par ailleurs il aborde du coup un aspect très intéressant de la genèse et la rédaction de récits en général, en agrémentant son histoire de digressions de ce genre.
 
Des extraits à ce sujet :
 
"Aussi le lecteur ne doit-il pas s'offusquer si les personnages apparus jusqu'ici lui déplaisent; c'est la faute de Tchtchikov; il est à cet égard souverain maître, et nous devons le suivre où bon lui semble. Que si l'on nous reproche l'insignifiance et la mauvaise mine des personnages et des caractères, nous dirons simplement que l'on n'aperçoit jamais dès l'abord une oeuvre dans toute son ampleur."
 
"Mais nous nous sommes mis à parler assez haut, sans songer que notre héros qui dormait pendant qu'on racontait son histoire, s'est déjà réveillé et peut facilement entendre son nom si souvent répété. Or, il est susceptible et se froisse quand on lui manque de respect. Peu importe au lecteur que Tchitchikov se fâche contre lui, mais l'auteur ne doit en aucun cas se brouiller avec son héros : tous deux ont encores mal de chemin à parcourir bras dessus bras dessous, deux grandes parties en perspective - ce n'est pas une bagatelle."

Ce que j'ai trouvé intéressant aussi c'est de voir les évidences de censure à travers le texte et les explications en notes de fin de roman.
 
Bref dans l'ensemble, une lecture pas totalement perdue, mais pas géniale non plus en ce qui me concerne, mais qui ne me décourage pas de retenter du Gogol pourvu que ce soit véritablement loufoque et moins sérieux.


(commenté le 20/01/2008)
Partager cet article
Repost0

LECTURES EN COURS

                    ooops.jpg 

Recherche

ET POURQUOI PAS ?

 Lubie littérature grecque  Challenge Contes

 challenge-iles.jpg  Lire-sous-la-contrainte.jpg

Le Grenier