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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 16:24

pendant-qu-il-te-regarde.gif

 

 

PENDANT QU'IL TE REGARDE TU ES LA VIERGE MARIE

 

                                traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson

 

 

Un titre qui m'avait intriguée quand je l'ai aperçu chez Mélopée et dont le billet m'avait décidée à le noter dans ma LAL. Des nouvelles islandaises, voilà un terrain que je n'avais pas encore exploré, côté Islande je n'avais d'ailleurs comme référence que Hugleikur Dagsson dont l'humour féroce m'avait séduite, et puis d'une manière générale, j'adhère assez aux sélections des éditions Zulma.

Sans compter que la 4è de couv' annonce cocasserie et humour (subtil certes mais humour quand même):

   

"Offrir un bain à l'absente après un concert, donner à manger de la pâtée pour chat à ses enfants reclus, adopter solennellement un ficus ou prendre Dieu pour amant, le quotidien islandais ne manque pas d'insolite cocasserie. Histoires d'amour, de haine, de fantômes, de règlements de comptes, avec les autres ou avec soi-même, se succèdent avec un naturel confondant de justesse et de subtil humour pour dire, entre deux chutes proches du tour de passe-passe, l'envers biscornu des vies ordinaires."

 

 

Ah, comme j'aurais aimé pouvoir écrire très exactement ce petit commentaire, mais non, le mien sera: déception... (bah oui ça arrive...)... et en même temps, je ne suis pas si surprise que ça car c'est très précisément le style de nouvelles auxquelles je n'adhère pas trop, des espèces d'aperçus ou de bouts d'histoires ancrées dans un quotidien ordinaire, comme choisi au hasard d'on-ne-sait-quoi, avec une chute qui vous laisse sur votre faim, limite un peu con...

Je n'y ai par ailleurs pas trouvé d'intérêt majeur, malgré le petit côté décalé prometteur que laissait entendre le titre du recueil, c'est un petit peu décalé et légèrement spécial d'ailleurs, mais bon, ça ne m'a pas retourné, j'ai senti en tout cas que j'étais bizarrement totalement hermétique à ce que je lisais (j'ai d'ailleurs lu en diagonale dès la moitié du recueil) (et "bizarrement", parce que le décalé et le spécial, c'est un de mes univers de prédilection quand même...) (mais bon, admettons que je sois passée à côté...).

Quant à l'humour, j'étais plutôt attentive mais possible qu'il était trop subtil pour moi.

 

 

L'auteur

Gudrun Eva Mínervudottir naît en 1976 à Reykjavík. Elle suit d’abord sa mère, professeur de piano, de village en village à travers le pays, puis réintègre la capitale en 1993 pour entrer au lycée et travailler comme barmaid.
En 1998, paraît le recueil de nouvelles Pendant qu’il te regarde tu es la Vierge Marie, très bien accueilli par la critique. Puis deux romans, Lúlí, ljúlí et Fyrirlestur um hamingjuna (Conférence sur le bonheur), publiés par Bjartur.
Gudrun Eva vit désormais à Reykjavík, où elle se consacre à l’écriture et, à ses moments perdus, aux études de philosophie à l’Université d’Islande.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 15:22
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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 12:57
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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 12:56

Miura-JeVeuxDevenirMoineZen.jpg

 

 

JE VEUX DEVENIR MOINE ZEN !

 

                               traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu

 

 

Quatrième de couv':

"Lorsque votre fils âgé de huit ans, un enfant comme les autres, dissipé à l'école et turbulent à la maison, gavé de hamburgers et de séries télévisées, vous annonce qu'il veut devenir moine zen, comment ne pas tomber des nues? Pourtant, ce ne sont pas des paroles en l'air et Ryôta laissera derrière lui sa maison, sa famille et jusqu'à son propre nom pour accomplir sa vocation.

Un livre comme un kôan zen: d'une simplicité désarmante, il raconte avec une allégresse et un humour dévastateurs comment la décision d'un petit garçon va bousculer toutes les certitudes de ses parents, changer leur rapport au monde et les éveiller malgré eux à des vérités qu'ils n'avaient jamais soupçonnées.

 

Ce roman largement autobiographique a obtenu en 1988 au Japon le prestigieux prix Akutagawa."

 

 

Un court roman qui m'avait été recommandé récemment par un ami, je ne sais plus pour quelle raison, mais qui m'avait donné envie à tel point que je me suis précipitée dessus la semaine dernière, d'autant plus que la 4è de couv' précise "humour dévastateur". Si je mentionne tout ça c'est que je l'ai lu avec l'idée que j'allais vivre un superbe moment de lecture et qu'en réalité, je ressors de là un peu "vide", à me demander ce que m'a apporté cette lecture... et surtout à quel sujet déjà je m'étais dit qu'il fallait ab-so-lu-ment que je le lise (bon, je redemanderai...).

 

La lecture n'est pas désagréable mais "humour dévastateur" me semble exagéré. Il y a quelques passages qui prêtent à sourire, le personnage de l'abbesse est excellent et plutôt amusant, ses réflexions, son attitude, sa personnalité en font un personnage détonnant et inattendu, à la limite, ce roman vaut le détour juste pour sa présence, car en dehors de ça, je n'ai pas vraiment été secoué par ce récit, ni par sa dimension spirituelle. En fait je crois que je m'attendais à comprendre les motivations du fils, à y suivre davantage les événements de son point de vue et non de ceux du père.

 

L'intérêt pour moi réside tout de même dans le fait que ce roman est a priori autobiographique, et comme tout ce qui est du domaine du vécu, ça prend une dimension autre, il y a quelque chose de forcément "touchant". La confrontation tradition, religion et modernité était aussi plutôt intéressante, l'aperçu de cet univers monacal également, ses rites, le concept du zazen, les conflits intérieurs du père, l'évolution du fils, de son entourage, non, en réalité tout cela est parfaitement bien relaté, mais bon, je n'ai peut-être pas su appréhender ce livre correctement, ou je n'étais tout simplement pas en phase à ce moment-là...

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 15:25
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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 01:31
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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 01:30

spin - wilson

 

 

SPIN

 

 

Voici une lecture dont le souvenir n'est plus aussi frais que je l'aurais souhaité et sur laquelle j'ai passé beaucoup plus de jours que prévu, faute de temps (et de concentration surtout car j'ai dévoré ce livre jusqu'à au moins sa moitié, puis relâchement fatal qui a fait que je n'ai pu me replonger dedans que quasi un mois après...)

 

J'en retiendrai quelques grandes lignes:

 

- un frisson bien ressenti à l'idée que les étoiles puissent disparaître de notre champ de vision un jour (c'est un de mes petits cauchemars, car les étoiles me font vraiment triper - une nuit sans étoiles - bouuh!!)

- un plaisir de lecture lié à l'imagination de l'auteur quant à ce phénomène du Spin. J'hésite à en dire plus mais j'ai adoré l'idée que, dans le contexte imaginé par l'auteur, on puisse réussir à terraformer la planète Mars (pas d'inquiétude, faux spoiler) - ça paraissait vraiment d'une logique implacable, limite si ça donne pas envie que le Spin arrive pour de bon....

- une petite déception par contre à la révélation de ce qu'étaient les "Hypothétiques" (si c'est bien la traduction de "Hypotheticals") - il faut dire que c'est ce qui m'a fait aller au bout de ce roman - l'idée est brillamment développée et exploitée, tout se tient, mais j'attendais autre chose... quelque chose de moins tiré par les cheveux sur la fin aussi peut-être (vraiment dur de parler de ce livre sans en révéler de trop...).

 

Les petites lignes qui m'ont amusée:

- les clins d'oeil de l'auteur à En terre étrangère de Heinlein que j'ai lu il y a peu (je me suis sentie récompensée de l'avoir lu pour le coup )

- cette phrase de Wun avec laquelle je suis plutôt d'accord: "An honest book is almost as good as a friend."

 

 

J'ai été moyen séduite par contre par le style de l'auteur qui m'a semblé un peu froid, ou trop sérieux peut-être, le ton grave (bon, bien sûr, l'heure est grave dans cette histoire ), ne laissant pas vraiment la possibilité au lecteur de s'attacher aux personnages ou de palpiter à la lecture des événements.

L'intrigue est admirablement bien développée et consistante, réaliste, on est dedans, mais il m'a manqué ce petit plus entraînant de bout en bout. Cela m'a fait penser un peu à Chroniques des jours à venir de Ronald Wright à ce niveau.

L'histoire entre Diane et Jason m'a barbée quelque peu mais ce qui fait la force de ce récit, c'est qu'il ne s'agit justement pas simplement d'une intrigue science-fictive pure et dure, il y a une dimension humaniste très distincte qui ressort des différentes intrigues développées par l'auteur à travers ce roman, dans les rapports humains, dans les questions que l'humanité se pose et ses réactions très variées face à cette vraisemblable fin du monde imminente, qui renforce d'ailleurs cet aspect réaliste de l'histoire.

Plusieurs thèmes sont abordés, amour filial, fraternel, amours/amitiés, enjeux politiques, mouvements religieux, etc... comme si la toile de fond science-fictive n'était qu'un prétexte à la mise en scène de tous ces éléments - j'avoue que pour ma part, j'ai préféré la toile de fond au reste qui m'a paru juste trop - trop de sujets explorés dans le détail, non pas qu'on s'y perd, c'est même très bien traité et les intrigues se fondent les unes dans les autres, certaines sont même touchantes, mais ce n'était pas ce qui m'intéressait  dans cette histoire.

La toile de fond était heureusement formidablement bien exploitée sous toutes ses coutures, pour ça, on n'est pas vraiment en reste, même si j'attendais autre chose sur le développement.

 

 

Très bon roman SF dans l'ensemble, un des meilleurs que j'ai lus ces dernières années par rapport aux idées explorées. Il n'y a quasiment rien à redire, simplement on adhère ou non. Il semblerait qu'il y ait une suite d'ailleurs mais ce tome me suffit à lui seul, pas dit que je me précipite donc.

 

 

Repéré il y a deux ans comme un coup de coeur SF potentiel chez Denis (PAL-1 )

 

 

L'auteur

Né en 1953 en Californie mais vivant aujourd'hui â Toronto, Robert Charles Wilson s'est imposé comme l'une des têtes de file de la science-fiction canadienne avec des romans tels que Mysterium, BIOS, Darwinia, Les Chronolithes, Spin ou Axis qui lui ont valu de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux prix Hugo.

 

 

Lu dans le cadre du défi imaginaire.jpg  

(DAL 3 - 6)

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 22:45
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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 23:02

tag-printemps.jpg

 

 

Taguée par Daniel Fattore (qui a choisi les mots Cognac et Calvados) sur le thème de... euh... du... mmmh... en fait, c'est un tag lancé à l'occasion du printemps (alors je me dépêche avant qu'on soit l'été), et le principe (enfin, depuis que ce tag circule, il y a eu quelques variantes), c'est de choisir un mot, et pour chaque lettre qui le compose, de donner un autre mot et le nom d'un auteur, idéalement apprécié, sinon au moins lu.

Ah oui, et puis citer la personne qui vous a tagué, ainsi que le(s) mot(s) qu'elle a choisis (ça c'est done!).  

 

Au début j'ai voulu faire ma maligne et choisir quelques auteurs fétiches et trouver un mot à partir de là:

 

Murakami

Gary

Delisle

Toscana

Ruff

Satrapi

Bello

 

MGDTRSB donc... 

 

Et comme j'ai toujours été nulle au scrabble, du coup j'ai dû me soumettre aux règles de départ... et j'ai choisi:

 

HUMOUR

(pis me vlà bien avancée...)

(quoique...)

 

H comme Histoire et Barry Hughart

U comme Unique et Loung Ung

M comme Mystère et Haruki Murakami

O comme Original et Alberto Ongaro

U comme Univers et Arthur Upfield (pas encore lu mais c'est prévu pour bientôt - sisi!! Défi oblige...)

R comme Rires et Matt Ruff

 

 

Je tague mes tagués favoris (j'adore quand ça râle et que ça rouspète ), à savoir Keisha, Géraldine, Pauline, ainsi que tous ceux qui se sentent inspirés!

 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 22:36
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