DÉSORMAIS SUR http://lecture-sans-frontieres.blogspot.fr/
L’histoire (4è page de couv’) :
« La toute jeune Lalla a pour ancêtre les « hommes bleus », guerriers du désert saharien. Elle vit dans un bidonville, mais ne peut les oublier. La puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet, une évasion manquée vers « leur » désert, l’exil à Marseille, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Lalla a beau travailler dans un hôtel de passe, être enceinte, devenir une cover-girl célèbre, rien n’éteint sa foi religieuse et sa passion du désert. »
C’est un hymne à la nature, plus particulièrement au désert (forcément) et tout ce qu’il peut évoquer pour les peuples de ces régions, la lumière, la liberté, la mémoire de leur passé, de leur ancêtres, de leurs origines, de leurs racines. C’est une écriture simple d’où se dégage pourtant quelque chose de poétique, d’onirique, d’obsédant, et qui donne au récit une qualité de conte venu d’ailleurs.
Je n’ai malheureusement pas été complètement charmée par ce roman, les longues descriptions de l’environnement, des moindres faits et gestes d’un individu (il se lève, regarde à gauche, puis à droite, avance le pied, hésite, pour finalement se rasseoir…(j’invente et j’exagère (à peine), c’est juste pour illustrer mon propos)) me lassent au bout d’un moment et cette sensation de lassitude m’empêche d’apprécier l’histoire et prend le dessus sur tout le reste après…
Et tout le reste, c'est qu'à la fin du livre, on réalise bien que c’est un récit remarquable et touchant, même si ce n’est pas trop mon genre. Ou alors il faut être disposé à une lecture tranquille, sans "action" à proprement parler, prendre le temps de lire et d'apprécier tout ce travail autour de la restitution de tout une atmosphère, de toute la mémoire d'un peuple, de tout un paysage. Le style en lui-même évoque très bien le calme et la majesté du désert et de son peuple.
(commenté le 12/03/2004)