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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 00:17

TA-DAM!!!

 

Voici donc les livres que je lirai en 2009 dans le cadre du challenge "Lire autour du monde", initié par Enna.

Il fallait donc choisir, sachant que seul compte le lieu de l'action, la nationalité de l'auteur important peu dans l'histoire:

- un livre dont l'histoire se passe dans un pays d'un autre continent que le nôtre. Ce sera:



Avant la nuit de Reinaldo Arenas, livre qui est dans ma LAL depuis quelques années et que ce challenge me pousse enfin à mettre au rang de PAL (enfin, c'est pas encore gagné ).
Lieu de l'action = Cuba


- un livre dont l'histoire se passe dans une ville d'un autre continent que le nôtre. J'ai opté pour:
 


Reading Lolita in Tehran (Lire Lolita à Téhéran) de Azar Nafisi, livre qui est dans ma PAL (gnark gnark ) depuis, mmmh, je dirais 4 ans, et dont je retarde toujours la lecture pour des raisons obscures indépendantes de ma volonté. Voilà une belle occasion de le faire passer à la casserole et d'alléger ma PAL d'un livre!  
Lieu de l'action, ben euh, Téhéran (Iran).


- un livre dont l'histoire se passe dans un pays de notre continent, mais pas notre pays. Mon choix:



Je suis une vieille coco de Dan Lungu
, traduit par Laure Hinckel! En fait le hasard fait bien les choses, j'avais repéré ce livre à la bib' il y a quelque temps et je pensais déjà le lire pour découvrir la littérature roumaine totalement absente de mes lectures, et puis récemment, une blogueuse a recommandé quelques auteurs roumains pour ce challenge, j'ai appris que c'était elle qui avait traduit ce roman, quelle coïncidence! Hop, adjugé du coup!  
Lieu de l'action donc, la Roumanie.


- un livre dont l'histoire se passe dans une ville de notre continent, mais pas notre pays. J'ai nommé: 



La sombra del viento (L'ombre du vent) de Carlos Ruiz Zafon. Ah la la, alors c'est une longue histoire entre ce livre et moi, je ne vais donc pas la raconter ici, toujours est-il que ce challenge, encore une fois, va me permettre d'alléger ma PAL (gnark gnark ) de ce roman que je devais lire depuis sa parution! Et en espagnol s'il vous plaît! Ca fait un bail que je ne m'y suis pas mise alors ça risque de ne pas être aussi évident que ça.  
Lieu de l'action, Barcelone (Espagne) (ça c'est chouette, j'ai un vrai coup de coeur pour Barcelone!).


- un récit de voyage . Ce sera:


Voyage d'une Parisienne à Lhassa d'Alexandra David-Néel, dans ma LAL depuis 7 ans au moins, et je n'ai jamais réussi à me décider à le lire. Voilà l'occasion!
Je me souviens, c'est le sous-titre qui m'avait interpelée à l'époque: "A pied et en mendiant de la Chine à l'Inde à travers le Tibet", ainsi que l'époque et le contexte soulignés par la 4è de couv': "1924 - Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet!"

Je pense vraiment passer de très bons moments avec ces lectures, enfin, faut dire que je les ai choisies dans ce but , pourvu que je ne me sois pas trompée et que je ne galère pas à les lire en 2009!

 

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 18:26

Comme je trouve que je ne m'en suis pas mal sortie avec mes cueillettes de livres cette année depuis que j'ai ouvert ce blog, en particulier lors de ma dernière tournée de blogs, bibs et librairies, j'ai encore mis ma LAL et ma PAL à rude épreuve cette fois-ci, mais ce sera la dernière de l'année, foi de moi!

Pour boucler l'année, voici les derniers élus de ma LAL (bon, j'avoue, ce n'est qu'un échantillon ):





Les Contes de crimes de Pierre Dubois, repéré chez Daniel Fattore. Des contes revisités à la sauce polar ou fantastique (ma bib' a eu du mal à choisir alors elle s'est procurée deux exemplaires pour les classer chacun dans les deux sections ), comment résister?
En ne résistant pas! Ce roman est d'ores et déjà dans ma PAL et ne va pas y faire long feu!






In God's Country de Douglas Kennedy - en français, Au pays de Dieu - livre recommandé par Messaline et qui avait déjà titillé ma curiosité quand elle m'en a touché un mot ici. Loin d'être fan de Douglas Kennedy (j'ai dû lire ses deux premiers romans il y a des années et ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable), j'ai été intriguée par ce livre car il s'agirait en fait d'une sorte de récit de voyage, celui de l'auteur dans le sud des Etats-Unis. Forcément ça me parle!






Dafne desvanecida de José Carlos Somoza - en français, Daphné disparue - un auteur cubain qui me fait de l'oeil depuis un moment, on voit ses livres partout en librairie dans la section hispanophone, la question était de savoir quel titre choisir. Et puis récemment, je suis tombée sur le commentaire d'Emeraude au sujet de ce roman. Son enthousiasme m'a convaincue, hop PAL! J'essaierai de m'y tâter en espagnol, ça fait longtemps que je n'ai pas lu en espagnol et il est temps que je m'y remette!






L'ultime question de Juli Zeh, roman allemand que j'ai failli embarquer lors de mon dernier passage à la bib' mais que j'ai reposé à contre-coeur pour cause de PAL ingérable. Je voulais voir aussi un petit peu ce qu'en disaient les internautes livrophages avant de me lancer dedans, car bien que la 4è de couv' soit alléchante, l'expérience m'a appris qu'il ne fallait pas toujours s'y fier.
Ce qui m'a attirée dans ce livre? Cette phrase:
"Tout récemment, un jeune homme accusé de meurtre s’est prétendu originaire d’un monde parallèle où sa victime est toujours en vie, en pleine santé. Il aurait d’ailleurs commis son crime dans le seul but de prouver l’existence des mondes multiples."
Voilà qui promet d'être un polar original!






Kangouroad movie de A.D.G., découvert complètement par hasard alors que je cherchais un roman australien sympa dans le cadre du challenge "Lire autour du monde". Ce roman n'a cependant d'autralien que le lieu de l'action car l'auteur est français, et comme finalement j'ai choisi un autre roman pour ce challenge, je me note celui-ci à part pour une lecture prochaine. Les commentaires sur le net sont plutôt enthousiastes et le présentent comme un polar particulièrement déjanté. Forcément pour moi!  



En espérant que 2009 me fera le plaisir d'autant de découvertes intéressantes qu'en 2008! 

 

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 15:28
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 17:06
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 17:05




CIEN AÑOS DE SOLEDAD

( CENT ANS DE SOLITUDE )

( ONE HUNDRED YEARS OF SOLITUDE )


Quatrième de couverture
"Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie: la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie; la décadence; le déluge et la mort des animaux.
Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain: même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots.
 

Cent Ans de solitude compte parmi les chefs d'oeuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. Son auteur, Gabriel García Márquez, a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982."


J'ai eu peur que ce soit le lecteur qui sombre dans cent looongues pages de grande solitude mais non, ça allait. Cela dit, je ne sais pas si je suis encore quasi la seule ici ('vais finir par renommer ce blog "Les lectures du vilain petit canard"), ce "chef d'oeuvre de la littérature mondiale du XXè siècle" ne m'a pas non plus hyper enthousiasmée, je n'en ressors pas pantoise avec l'impression d'avoir eu une révélation, mais je suis quand même bien contente d'avoir enfin lu ce fameux Cent ans de solitude et de savoir de quoi il retourne.


Pas si enthousiasmée que ça donc, pourquoi? Bon déjà le titre donne le ton, je me doutais que ça n'allait pas forcément être ma tasse de thé en terme de thème... Il ne s'agit pas de "Dix ans de fiesta" mais "Ceeeent ans (!!) de solitude"... La solitude qui affecte tous les membres de la famille Buendia dans le village de Macondo, une solitude qui pèse telle une malédiction, une histoire qui se répète, à peu de choses près, de génération en génération (sur ceeent ans!!)  - même la trisaïeule Ursula est desepérée de voir que l'histoire de sa famille tourne en rond (alors moi... pensez donc...). On suit donc l'histoire et l'évolution de cette bourgade, Macondo, la vie de ses habitants au quotidien, enfin, les grandes lignes de leur vie... et puis voilà.
 
Ca m'a fait pensé aux rares fois où je me suis attaquée à l'Ancien Testament en l'abordant par une lecture purement linéaire. On y suit la vie (dans ses grandes lignes = naissance, actes, mort) d'une lignée d'individus, sans véritable intrigue, sans véritable action palpitante, alors forcément, à un moment donné, on cale. Ici, de même, on est témoin de l'histoire d'une famille sur un siècle point barre, et en cela, le récit de Garcia Marquez évoque beaucoup l'Ancien Testament. En dehors de cet aspect, on y retrouve d'ailleurs certains grands éléments bibliques, tels que la création d'un univers, soit le village de Macondo, le premier meurtre et ses conséquences, les prophéties, le déluge...

Encore que là, c'est romancé, et Garcia Marquez implante ce qu'il faut de situations cocasses pour qu'on expire quelques bouffées de rire, mais bon, ce n'est pas non plus hilarant de bout en bout. Il y avait des passages très drôles cela dit, parfois même complètement loufoques, cependant l'atmosphère principale ici est plutôt celle du drame, celui d'un village et de sa famille fondatrice, avec cette malédiction planante qui semble s'être emparée de ses membres - un microcosme de la Colombie avec ses guerres civiles, ses passions, ses amours, ses errements - une histoire de l'humanité aussi, avec tout ce que la tragédie humaine peut avoir de triste et de comique à la fois - et une grosse pincée de réalisme magique (le fameux). 
Ca ne manque pas d'animation tout ça et Garcia Marquez a un talent de conteur indéniable qui fait que la sauce passe plutôt bien.

Donc je l'ai lu, sans souffler, mais sans être passionnée de bout en bout non plus. Peut-être pas le roman de Garcia Marquez qui me correspondait le plus mais il fallait que je lise celui-là. Et voilà c'est fait! Youhou!

C'est très fort aussi de la part de l'auteur d'avoir réussi à condenser sur 430 pages l'histoire d'une dynastie, mais pas forcément évident à digérer.
D'habitude, ces sagas familiales (ici la saga Buendia) s'étalent sur des tomes et des tomes, ce qui permet aussi peut-être le développement d'intrigues plus consistantes autour des personnages, et au lecteur, de s'y attacher. Là, ça fait beaucoup d'éléments à ingurgiter en une fois, les personnages vont et viennent, puis reviennent (ou pas), j'étais d'ailleurs paumée dans la généalogie car ces petits farceurs ont en plus tous les mêmes prénoms.
Si j'avais su, dès le départ j'aurais dessiné mon petit arbre généalogique pour repérer qui est qui par rapport à qui!

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 14:25

 

 

LE LIBRAIRE

 

Un titre qui m'a interpelée (forcément!) il y a plusieurs mois, alors que je flânais dans les rayons de ma bib', et qui m'a tout de suite séduite par ses "poudoupoudoupoudou" que je croisais en feuilletant le livre. L'heure n'étant pas (encore) à sa lecture pour cause de PAL immense et autres emprunts urgents, c'est avec regret que je dépose le livre en me le gardant dans un coin de ma tête. Il s'en est fallu de peu pour que j'oublie ce livre, le coin de ma tête n'étant pas un lieu sûr pour ce genre de choses.
 

Heureusement, HEU-REU-ZMENT!, je suis tombée récemment sur un commentaire enthousiasme d'un autre livre de cet auteur, Mari et femme, que j'ai vite fait d'engloutir. Le libraire m'a alors re-hanté, je devais le lire TOOOOUUUT DE SUIIIITE, PAL ou pas PAL!

 

Et voilà, c'est fait, en à peine plus d'une heure - et quel régal!

 

L'histoire... euh... quelle histoire?

Tout ce qu'il faut retenir, c'est qu' "Il y a beaucoup de choses intéressantes à apprendre sur les icebergs" (ptdrrrr ce délire).

 

J'adore l'univers de Régis de Sa Moreira, il y a quelque chose de baricco-esque chez lui, du moins ici.

Son style est sobre mais il s'en dégage beaucoup de grâce, d'élégance - et puis soudain paf, il vous surprend avec des réflexions complètement décalées, farfelues, j'adore, c'est parfois franchement trop drôle!

Son récit a la saveur du conte baigné de mystère. L'univers de ce libraire est étrange et familier à la fois, touchant, savoureux avec son lot de clients loufoques et de situations saugrenues qui font basculer le récit dans l'absurde l'espace d'un instant, pour retourner rapidement à la magie et la poésie de cet univers à part... Aucune phrase n'est laissée au hasard, elles ont toutes leur place, leur explication, aussi saugrenue soit-elle, j'ai beaucoup aimé la façon dont sont narrés les événements.

 

Un court roman à mettre entre les mains de tous les amoureux des livres, assurément!

Je pensais m'arrêter là dans ma découverte des livres de Régis de Sa Moreira mais là, je suis vraiment curieuse de savoir si ses autres romans ont le même charme (avec ce petit plus) que les deux que j'ai lus!

 

Et si vous vous êtes demandés comme moi s'il arrivait au libraire de se laver, pensez à la phrase "Il y a beaucoup de choses intéressantes à apprendre sur les icebergs" en guise de réponse.

 

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 14:30
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 17:02
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 17:01

 

 

HEROS, PERSONNAGES ET MAGICIENS

 

 

Présentation de l'éditeur
"Que diriez-vous, lecteurs, si vos personnages préférés débarquaient dans votre salon ? Fantasme ou cauchemar, en vérité ?

C'est ce qui arrive à Vincent Ravalec, un beau matin, alors qu'il sort de la douche : deux hommes un peu étranges frappent à sa porte et lui tendent ce qu'il appellent un " hologrammisateur " : un appareil grâce auquel ses héros vont pouvoir sortir de leurs pages et " vivre en vrai ".

Mais les camés, les fêtards et les magiciens de son œuvre prennent goût au réel et s'amusent à hanter le Grand Roman Collectif : les datchas russes de Guerre et Paix se mettent au téléphone portable et font la Révolution, Mary Shelley tremble pour son Frankenstein...

Entre L'Apprenti Sorcier et Lettres à un jeune poète, Vincent Ravalec signe un livre à la fois hilarant et sérieux sur le pourquoi de l'écriture et revisite, à sa façon, de grands textes qui ont compté pour lui."

 


L'auteur
Vincent Ravalec est écrivain et cinéaste. Héros, personnages et magiciens est son trente-deuxième livre de fiction.

 

 

Voilà une 4è de couv' diablement prometteuse qui a encore eu raison de ma PAL! 

 

 

Sommé par des représentants de la Guilde des Auteurs Intergalactique (oui, intergalactique), l'auteur se retrouve avec pour mission d'analyser ses propres oeuvres, pour comprendre de quelle manière elles s'inscrivent dans l'imaginaire littéraire collectif. S'y greffe la question du devenir des personnages après le roman, le problème de leur viabilité dans l'avenir, dans l'esprit des lecteurs, dans l'histoire de la littérature cosmique (oui, cosmique). Sont-ils réussis? Quelle est la responsabilité morale de l'auteur dans ses écrits?

L'écrivain doit faire face à ses personnages par le truchement d'un appareil science-fictif, sa responsabilité d'auteur est en jeu, il doit assumer ses écrits et personnages comme s'il s'était agi de sa propre progéniture. 

 

Un procédé habile pour amorcer une réflexion sur la création littéraire, l'écriture, l'origine des histoires, l'origine des personnages, comment et pourquoi ils ont été créés, d'où vient l'imaginaire de l'auteur, en quoi cela le reflète, etc etc. 

 

 

L'auteur pratique beaucoup l'autodérision, c'est parfois truculent, en particulier la façon dont il se met en scène.

Ici avec son éditeur à propos de ce roman:

"C'est écrivain rencontre ses personnages. [...] Dimension fantastique, oui, et en même temps, réflexion, je veux dire, qu'est-ce que l'écriture, hein, si on y pense vraiment?"

 

Cette histoire est le prétexte à une introspection originale dans le métier d'écrivain et donne lieu à des dérives assez cocasses, comme des personnages de Tolstoï qui se retrouvent affublés de téléphone portable et d'Internet et qui ne craignent qu'une chose: d'être défigurés par le langage texto dans les romans contemporains!

 

J'ai beaucoup aimé ce questionnement introspectif véritablement orginal et drôle. On bascule même dans le délire  total avec "Second Litterary Life" et Facebook (ptdr même si c'est vraiment n'importe quoi), et d'autres farfeluteries très farfelues.  Les réflexions que l'auteur soulève n'en sont pas moins très intéressantes et pertinentes.

 

 

Il y a cependant beaucoup d'inégalité à mon goût dans l'ensemble, c'est un roman trop foisonnant, ça part un peu dans tous les sens. Il y a beaucoup de bons moments, des moments même franchement hilarants, mais également d'autres peu convaincants et trop tirés par les cheveux (notamment la dimension fantastique avec les Visiteurs, la rencontre avec Mary Shelley, tout le blabla cosmique invraisemblable,...), mais c'est un auteur qui semble ne pas se prendre au sérieux et assumer ses délires donc ça passe (mais bon... ).

 

Bonne occasion aussi pour goûter à l'univers de l'auteur et découvrir ses oeuvres ici - pas vraiment ma tasse de thé a priori cela dit. :)

 

Le style, calqué sur l'oral, avec son lot d'argot et d'expressions djeuns, n'est pas déplaisant car très réaliste, amusant même par son aspect peu conventionnel, mais on peut s'en lasser à la longue.

 

 

Bref, plutôt sympathique, drôle et originale, cette intrigue où l'auteur se met en scène dans un roman en imaginant que ce sont ses personnages qui ont débordé dans sa vie réelle, et même intéressant de par les réflexions qu'elle suscite, mais je reste quand même un peu sur ma faim.

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 14:10

 

 

QUEBEC : UN DETROIT DANS LE FLEUVE

 

 

Présentation de l'éditeur:

"Quatre duos d'auteurs franco-québécois s'unissent pour créer quatre histoires inspirées de la ville de Québec.
Un cadeau unique pour le 400e anniversaire de celle qui fut le berceau de la civilisation française en Amérique.

3 juillet 1608, Samuel de Champlain fonde au Canada la ville de Québec, sur les rives du Saint-Laurent. Eté 2008, on célébrera, au même endroit, le 400e anniversaire de cette cité qui s'exprime encore en français.
C'est dans le cadre de ces célébrations, auxquelles la France prendra largement part, que s'inscrit la parution de cet album collectif. Il rassemble quatre "équipages" franco-québécois (dessinateurs et scénaristes sont tantôt l'un, tantôt l'autre), en quatre histoires distinctes qui ont toutes la cité de Québec pour cadre, depuis l'époque héroïque de la fondation, au début du XVIIe siècle, jusqu'à la période contemporaine.
La connivence entre francophones des deux bords de l'Atlantique au meilleur de sa forme !

Cet album collectif réunit huit auteurs de bande dessinée. Quatre ont travaillé en tant que scénaristes (Jean-Louis Tripp, Emile Bravo, Philippe Girard, Pascal Girard), les quatre autres (Jimmy Beaulieu, Jean-Sébastien Duberger, Emmanuel Moynot, Etienne Davodeau) intervenant en tant que dessinateurs."

 

 

 

Décidément, j'aime ces initiatives de BDs collectives autour d'un pays, une ville, un continent... Après le Japon, la Corée, l'Afrique, direction Québec!

 

Ici, huits auteurs français et québécois unissent leur talent à l'occasion du 400è anniversaire de Québec.

Ce collectif s'ouvre sur l'histoire de la fondation de Québec - l'occasion pour moi de m'instruire un brin, même si je dois dire que le scénario est assez simpliste (c'est aussi bien comme ça) - pour se terminer sur un nouvel an 2008 bien arrosé. Que de chemin en 400 ans, et même si cette BD n'en évoque pas tous les tournants, les auteurs signent là un témoignage tendre et coloré de ce que leur inspire Québec.

 

Un peu court et léger à mon goût, c'est un petit peu le risque de ces BDs collectives, il n'y a pas de place pour l'élaboration de grandes intrigues complexes, tout juste peuvent s'y glisser des clichés (au sens photographique du terme), des instants choisis qui ne correspondent pas forcément à ceux qu'on attendait et qui passent outre d'autres aspects qu'on espérait - notamment un plongeon plus profond dans la ville par exemple, un reflet plus tangible de Québec et de ses habitants - quatre historiettes, c'est décidément trop peu pour saisir l'esprit de cette ville, mais bon, l'initiative est fort louable.

Pour bien les apprécier, il faut juste les prendre pour ce qu'ils sont: de simples témoignages artistiques personnels qui n'appellent pas le jugement.

 

Pas particulièrement transportée par cette BD collective en particulier mais toujours aussi fan de ce genre de projets!

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