Fin de la pause, à mon grand dam !

Pas de compte-rendu du voyage ici mais ça aura été une de mes expériences les plus extraordinaires et mémorables. J'ai adoré le Japon ! Disons-le clairement, je suis dégoûtée d'être rentrée ! Mon corps est ici mais mon esprit est encore là-bas...

Bref.

J'ai eu une vague pensée pour les livres en faisant mon traditionnel pèlerinage dans une librairie à l'étranger. J'aime voir, entre autres, si la littérature française est représentée, et surtout, représentée par qui. Généralement, c'est les classiques, Musso, et Levy.

Pas trace de ces deux derniers dans la librairie que j'ai visitée, mais, bien mise en évidence, la série manga Thermae Romae (en VF) qui a priori est incontournable. J'ai quand même contourné sur place mais je crois que je vais me laisser tenter ici. Je la trouverais bien à la bib'.

Retour sans livres (sisi) mais j'ai noté (mis en évidence côté rayon anglophone), le (paraît-il) Stieg Larsson japonais, Keigo Higashino. Je ne me souviens plus depuis s'il fallait commencer par Salvation of a Saint ou The Devotion of Suspect X, mais je tenterais bien, en français de préférence vu qu'il s'agit d'une traduction.

Un passage (obligé) au Musée International du Manga a également alimenté ma LAL de deux BD.

- Face cachée d'Olivier Martin

- L'île sans sourire d'Enrique Fernandez

Des signes sur le chemin, me suppliant de rester (ou de partir - à voir...)

Sinon j'ai raté le Mont Fuji, j'en suis quasiment sûre, malgré tout ce que j'ai pu faire pour le voir, il faudra donc que j'y retourne !

En attendant, restons zen...

Nanananan, ce blog ne se transforme pas en blog de cuisine et je ne m'en vais pas vous effrayer épater avec mes réalisations culinaires.

Non, encore une fois ici, je fais honneur au avec cette recette que j'ai eu l'occasion de découvrir et de déguster lors d'une démonstration de cuisine au Centre Culturel Coréen à Paris ce mois-ci. 

Une idée génialissime qui vise à promouvoir la culture sud-coréenne, c'est entrée libre, bonne ambiance et c'est tous les premiers vendredis du mois. J'adore vraiment cette idée de partage d'une culture!

Ce vendredi, c'était donc focus sur le Taeji Bulgogi, une variante du barbecue coréen de boeuf, mais au porc, avec une marinade où domine la pâte de piment (kochujang).

La démonstration se déroule dans une salle de conférence du centre (plutôt cocasse comme lieu déjà!), il ne s'agit pas d'un atelier participatif mais la démonstration est loin d'être frustrante car elle est très animée, claire, détaillée mais rapide et efficace, et pleine d'humour et de bonne humeur.

Tous les ingrédients sont prêts, soigneusement présentés dans leur récipients et ramequins, les légumes déjà épluchés, la viande fraîche, la sauce pour la marinade préparée sous nos yeux, les différents arômes nous enivrent vite, puis une fois les mélanges faits, le tout est grillé à la poêle sur un réchaud à gaz portable (que je trouve vraiment génial et tellement pratique!). Puis l'animatrice dresse une assiette, toujours en commentant et conseillant, et voilà, c'est prêt! 

Et à la fin, on déguste le plat préparé à l'avance en grandes quantités par l'animatrice, trop bien! 

Qu'est-ce que j'ai découvert d'ingénieux lors de cette animation?

- le sirop de maïs, qui peut remplacer le sucre si on n'aime pas trop le sucré dans les plats traditionnellement salés dans nos habitudes alimentaires.

- qu'on peut remplacer le sake par du vin blanc pour la sauce.

- que la purée de poire peut être remplacée par la purée de kiwi (étonnant ça, de cuisiner et déguster de la viande au kiwi - même à la poire déjà! Mais c'est tellement léger qu'on sent plus le piment que le fruit ).

- que le poivre enlève les odeurs (ouioui j'ai un niveau de connaissances culinaires médiocre...)

- que la tradition des graines de sésame grillées, au-delà du petit plus gustatif et de l'esthétique dans la présentation, sert à vérifier que le plat n'a pas été touché lorsqu'il est servi. 

Le blog de l'animatrice sur www.cuisinecoreenne.fr où vous retrouverez cette recette et bien d'autres.

Et sérieusement, suite à cette démonstration, je me sens capable de réaliser un Taeji Bulgogi! Trop cool! 

Je passe sur les détails de ce séjour à Lisbonne qui fut formidablement ensoleillé sur tous les plans, avec tout de même une petite recommandation de plage, celle d'Ericeira, à 45 mn en bus de la ville, un véritable havre de paix d'où l'on peut mater quelques surfeurs qui s'agitent sur les vagues, tout en profitant du lieu sans être envahi par familles nombreuses et parasols (du moins ai-je bien choisi mes jours...). J'ai d'ailleurs tellement cramé et pelé qu'à chaque fois que je me voyais dans un miroir par la suite, j'avais l'impression de voir une pauvre petite souillon qui sortait des mines de charbon. Ça faisait presque peine à voir...

Mention spéciale également pour mon coup de coeur pour Eusébio et Amália, les deux loutres stars trop mimis de l'Océanarium de Lisbonne (oui, c'est un peu maladif mais j'ai pour lubie de visiter les aquariums des villes qui en ont - un peu comme le passage obligé au Burger King dont je regrette la disparition en France...).

... et le bilan sur l'objet de ce blog quand même, les livres:

- incroyable mais j'ai achevé sans peine Vingt ans après d'Alexandre Dumas, les transports, attentes, plages, ayant contribué en force à cette réussite! Billet à venir (05/08) dans le cadre d'une lecture commune.

- passage obligé en librairie, ça, comme les aquariums et les Burger King, c'est encore une tradition chez moi, je suis assez curieuse des romans mis en avant dans les autres pays. Je cherchais en plus un livre pour me tenir compagnie au retour, vu que je n'avais plus rien à lire.

J'ai été assez impressionnée par le choix important de romans portugais, ce qui m'a presque fait regretter de ne pas pouvoir lire dans la langue. Les romans anglophones traduits sont assez bien représentés aussi, ainsi que ceux des autres pays (Espagne, Allemagne, etc).  

Côté français, j'ai été assez étonnée de voir Guillaume Musso et Marc Levy sur tous les présentoirs. A eux seuls, ils devaient bien représenter 70% des romans français traduits en vente!

- ma cueillette la plus intéressante lors de ce flânage en librairie, statut LAL pour l'instant:

Battle Hymn of the Tiger Mother d'Amy Chua, un livre sur l'éducation à la chinoise vantée par l'auteure, qui, a priori, a fait polémique lors de sa parution aux Etats-Unis en début d'année. Je ne sais pas où j'étais à ce moment-là car j'ai totalement échappé à ce buzz... Déjà traduit en portugais, non traduit en français encore, mais je sens que ça ne saurait tarder!

Plus sur le sujet ici : http://www.rue89.com/2011/01/11/pourquoi-les-meres-chinoises-sont-elles-les-meilleures-184976

Et là, le site de l'auteure.

- pour le statut PAL, j'ai fini par opter, pour l'avion de retour, pour Charlie and the Chocolate Factory de Roald Dahl, qui me semblait idéal, car court et divertissant. Hélas, je l'ai dévoré en 1h30, la veille du départ avant de m'endormir, puis sur le chemin de l'aéroport, et en attendant l'enregistrement. Terrible, j'ai fait durer les pages comme je pouvais mais impossible!

Comme en plus, une fois sur place, l'avion a été retardé, j'ai vite couru dans un point presse me racheter un roman que j'ai mis bien 1/2 heure à sélectionner:

Point de Roald Dahl à l'horizon, dommage. Il y avait du Sophie Kinsella, cela dit, même si c'était assez idéal dans ce contexte, je n'étais pas plus motivée que ça, mais ce qui m'a fait halluciner, c'est de voir, en bon nombre, le tome 3 d'une série Fantasy (700 pages), le tome 2 d'un roman sur les vampires (500 pages), sans que le gérant ait eu l'air d'estimer utile d'avoir les premiers tomes en stock, et aussi des gros thrillers de 500/600 pages écrits petit...  bon faut pas déconner, c'est juste pour l'avion, j'ai plein de livres qui m'attendent chez moi, il me fallait un truc sympa qui me dure trois heures tout au plus, pas une rallonge à PAL.

Je commençais à désespérer sans réussir à me résoudre à embarquer le tome 3 d'une série que je n'avais jamais lue, quand, apercevant sous l'étagère des livres non rangés, je me mets à quatre pattes pour fouiner là-dessous, tant pis pour les règles de la bienséance.

Et là, j'en ressors un polar, The Murder Room de P.D. James, une de ces auteures que je devais lire un jour mais qui a été reléguée depuis le temps dans le fin fond de ma LAL. L'occasion repoussée s'imposait donc cette fois-ci, roman de taille raisonnable en plus, écrit en caractères normaux...

... si tout va bien je le termine demain!