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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 21:16

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SOIRÉE SUSHI

 

 

Non, non, ce n'est pas parce qu'on a décrété que j'aimais la chick lit à mon insu que j'ai décidé de lire ce roman pour donner foi à ces allégations. La raison est bien pire plus simple que ça. C'est parce qu'il y a le mot "sushi" dans le titre, et moi, tout ce qui se rapporte de près ou de loin (même de très très loin) au Japon, éveille mon intérêt.

 

Ça faisait donc un moment que ce livre était dans ma LAL, et puis le fait de parler chick lit récemment m'a rappelé au souvenir de ce roman que je m'étais projeté de lire un jour.

 

Pas de mauvaise surprise ici, je savais plus ou moins à quoi m'attendre, quoique j'ai un peu appréhendé le sujet cliché et répétitif des réunions de nanas divorcées ou séparées, et des discussions très filles qui allaient s'ensuivre.

Soit c'est drôle, soit c'est affligeant. Un mixte des deux ici, le côté affligeant étant forcément drôle quand on regarde tout ça d'un oeil extérieur.

Agnès Abécassis a l'humour qui se prête bien à ce genre de situtation, et si l'on ne s'attache pas trop au fond et à l'histoire, toujours forcément tirée par les cheveux dans ce genre de récit, c'est souvent soit trop beau, soit trop catastrophique, à prendre au x-ième degré donc, on passe un bon moment de lecture divertissante et même amusante. J'ai bien ri à certains moments car en réalité, l'auteure a su parfaitement analyser l'essence "prise de tête pour rien" de la femme, et est plutôt moqueuse vis-à-vis de la gente féminine.

 

Quelques extraits:

"Je vois poindre des gouttes au bord des cils, son menton se chiffonner, attention, tous aux abris, elle n'arrive plus à se retenir, elle va faire pipi des yeux..."

 

"Ensuite, ben quoi, ce type t'a traitée de femme parce qu'il possède l'immense capacité intellectuelle de savoir changer un joint? Toi tu peux fabriquer un être humain tout entier dans ton ventre, quand lui n'y fabriquera jamais autre chose que des gaz. Alors qui devrait se sentir inférieur à l'autre, honnêtement?

A défaut d'acquiescer, Hortense fouille encore dans sa tête, car il y a forcément d'autres raisons de déprimer.

Ce n'est pas possible autrement, ce serait trop facile si ses problèmes pouvaient être résolus par deux ou trois bonnes paroles réconfortantes, ça signifierait qu'elle aurait trait ses glandes lacrymales pour rien."

 

"Les hommes viennent de Mars, et parfois ils feraient mieux d'y rester."(titre d'un livre publié par un des personnages)

 

Un de mes passages préférés:

"- Oui! Je me rappelle m'être pris la tête, une fois, à interpréter un texto que j'avais reçu et qui disait, entre autres: "Merci pour ce délicieux moment passé ensemble. A très vite." [...] Ça veut dire quoi, "délicieux"?[...] Un "moment", c'est un instant court. Ça veut dire que t'en veux un autre? Du genre c'était trop court, donc ça t'a plu? Donc moi, je t'ai plu? J'ai fait intervenir deux copines dessus. Pas une, DEUX. On a fait une analyse alphabétique des mots de ce SMS, couplée à une dissection parcimonieuse de ses e-mails précédents, on a âprement discuté l'origine de l'emploi de sa ponctuation, et on s'est repassé au ralenti le best of de ses gestes pendant le repas.

- Et finalement? demande Hortense.

- Finalement rien. J'ai appris plus tard que le journaliste était gay. Et poli, visiblement."

 

 

Ce récit m'a d'autant plus amusée que dans la semaine où je lisais ce roman, j'avais eu un dîner à la tournure imprévue avec trois amies dont l'une venait de se faire larguer le jour de son anniv', et que je m'étais retrouvée au milieu d'une séance thérapeutique de déculpabilisation où chacune se rassurait sur sa normalité en rendant le Mâle coupable de tout. Hé bien la réalité, c'est tout à fait ça, le genre de trucs où on se dit, mais on est grave (=pathétiques), nous, les nanas, et quand on lit des histoires similaires, on se dit toujours que c'est exagéré, mais pas du tout, la réalité est même pire...

 

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 14:07

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PROVINCE ATTITUDE, MODE D'EMPLOI

 

 

Bien sûr qu'on est dans les clichés et l'exagération, mais c'est exactement pour ça que j'ai eu envie de lire ce livre gagné lors d'un Dîner Livres Echanges organisé par Cécile de Quoi de 9, et absolument pas regretté. Je savais dans quoi je m'embarquais en le signalant comme mon livre favori du lot (oui oui, j'assume! ). Sans compter que l'éditeur est Chiflet & Cie, celui de Pascal Fioretto, ce qui était déjà un gage d'humour/délire assuré!

 

Beaucoup de fous rires donc à la lecture de ce livre qui se présente un peu comme un manuel de survie pour la parisienne qui doit suivre son mari muté en province (un petit côté "Bienvenue chez les Ch'tis" dans tous les préjugés et clichés sur la province), il y a des choses vraiment bien vues qui sont à mourir de rire, d'autres exagérées, et qu'on se rassure, tout le monde en prend plein la tronche, que ce soit les parisiens rêvant de la province, que les parisiens obligés de vivre en province, que les provinciaux de tout type, il y en a pour tout le monde.

Des questionnaires type psychotests de magazine (mais délirants ici) agrémentent cet ouvrage pour voir où vous vous situez dans la "province attitude".

 

Un bon petit livre divertissant qui arrachera de grands sourires, voire éclats de rire quand on imagine ou qu'on s'identifie à des situations décrites.

 

Des extraits:

 

"La première nuit vous n'avez pas fermé l'oeil: il n'y avait pas un bruit. Paris vous a habitué à subir les percussions du quadragénaire dégénéré de l'étage du dessous, les balbutiements au piano de la gamine de droite [...] et le camion poubelle juste après le premier métro. Ici tout a disparu, le silence vous gêne, vous entendez votre coeur battre et ça vous oppresse. Vous avez une trouille d'enfer, vous réveillez JP pour lui demander de vous accompagner faire pipi. De 65 m² à 160 m², il n'y a qu'un pas, mais va falloir trouver les bonnes chaussures, pour l'instant ce sont des chaussons dont vous auriez besoin. JP riposte: "On s'en fout de tes chaussons vas-y pieds nus...", hors de question: vous savez qu'une armée d'araignées vous attend au pied des cabinets pour vous bizuter."

 

"Vous pensez avec nostalgie aux vitrines de Noël du Bon Marché, aux illuminations de la Tour Eiffel ou à la roseraie de Bagatelle, vous pensez qu'il est temps d'y faire un tour, JP vous a toujours dit qu'en deux heures de train l'affaire était bouclée... le gros malin! Quand vous pensez que vous l'avez cru!

Mais force est de constater que  ce n'est pas aussi facile que prévu, l'aller-retour dans la journée qu'on vous a fait miroiter ressemble au parcours du combattant. En enlevant les heures de voiture, de train et métro, vous avez calculé qu'il vous restera à peine six heures pour déjeuner avec la bande à Jojo, prendre un café avec Gégène, arpenter le Conrad Shop et embrasser Stan à Madeleine, à cent trente euros l'aller-retour ça fait cher le bonjour aux copains..."

 

A bon entendeur...

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 00:57

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JÉSUS M'AIME

 

                          traduit de l'allemand par Catherine Barret 

 

 

Après le délirant Maudit karma, je m'attaque à ce roman en savourant d'avance le très bon moment de lecture que je vais passer en rires (car je n'ai aucun doute là-dessus).

 

Ça commence bien (enfin moi j'ai trouvé cette réflexion très drôle...):

"Le vrai Jésus n'a sûrement jamais ressemblé à ça, pensai-je en contemplant la reproduction de la Cène accrochée dans le bureau du pasteur. C'était quand même un Juif arabe! Pourquoi le représente-t-on presque toujours comme s'il avait été l'un des Bee Gees?"

 

Mais après (assez vite, à moins d'un cinquième du livre), le récit cumule invraisemblances sur invraisemblances, l'histoire devient ridiculement tirée par les cheveux, l'humour, d'un style redondant, finit par ne plus être efficace, et même par devenir un peu lourd au bout d'un moment, l'intrigue est à la limite de l'incohérence, pas crédible pour un sou, bon, on pourrait presqu'en dire autant de Maudit karma, mais ça ne m'a pas marquée autant qu'ici, ou alors la sauce ne prend plus, ou je n'étais pas en phase, en tout cas, j'ai vraiment trouvé que ça partait un peu trop dans tous les sens, comme si l'auteur avait eu trop d'idées et qu'il n'avait pas réussi à les synthétiser de manière fluide.

En bref, trop gros, trop prévisible, de l'humour à l'intrigue, l'impression générale que j'ai de ce roman est l'équivalent d'une espèce de recette où l'on aurait ajouté une pincée de trop de tous les ingrédients et que d'original, ça en devient écoeurant.

 

L'histoire (le résumé va paraître abracabrantesque et plein de spoilers mais bon, c'est tellement gros qu'il n'y a pas vraiment lieu de créer du suspense): Marie, la trentaine, enchaîne les déceptions amoureuses, côté boulot, c'est pas le top, en clair, l'auteur la fait correspondre au stéréotype de celle qui aurait un peu raté sa vie, jusque là tout est drôle façon Bridget Jones & co, puis arrive Joshua le charpentier (je renonce à expliquer le pourquoi du comment), qui n'est autre que Jésus revenu sur terre pour préparer le Jugement dernier. Bien sûr, Marie va en tomber amoureuse, et c'est là que tout part en chaussettes. Intervient aussi le pasteur Gabriel (qui n'est autre que l'ange qui a sacrifié sa vie d'ange pour l'amour de la mère de Marie), George Clooney et Alicia Keyes, Emma Thompson, bref une grande batterie de n'importe quoi qui peut prêter à sourire si on est dans de très bonnes dispositions d'esprit je pense, ou qui va juste lasser à force. 

 

Un délire qui m'a laissée presque de marbre, étonnant, moi qui adore ce genre de livres normalement...

Cela dit, un petit plus original à souligner ici sont les dessins de Kata, la soeur de Marie, qui se glissent en cours de récit.

 

 

Ça reste un roman divertissant malgré tout, mais vraiment un sans plus pour moi (même limite, un avec moins...) (pardon, l'humour du roman a dû déteindre sur le mien...).

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 13:03



LE MEC DE LA TOMBE D'A CÔTÉ


                                  traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus


Repéré d'abord chez Lee Rony dont le commentaire m'a interpelée - Lee Rony ne publiant pas beaucoup de billets sur ses lectures et celle-ci semblant valoir l'effort, ça a forcément attisé ma curiosité - puis petit à petit sur la blogosphère avec tout plein d'avis plutôt positifs, je me suis laissée tenter à mon tour au détour d'une bib'.

Je m'étais attendue à une belle surprise côté littérature suédoise, le thème me semblant propice à l'humour et au tendre mais pas gnangnan, en plus dès la première page j'ai vu qu'il était fait mention de Stephen King, et une auteure suédoise qui parle de Stephen King dans son roman ne pouvait être que quelqu'un d'intéressant (ça m'a en tout cas intriguée), et c'est effectivement un moment de lecture sympathique que j'ai passé là, divertissant, amusant, mais pas non plus foudroyant d'originalité comme j'avais peut-être espéré.

L'histoire donc est celle de deux personnes que tout oppose: Désirée, citadine et bibliothécaire (une intello habituée aux sorties culturelles donc), et Benny, un ga's de la campagne type vieux garçon qui gère seul la ferme familiale et ses vingt-quatre vaches laitières (un pas intello donc, plutôt rustique même). La trentaine avancée tous les deux et seuls dans leur vie, le destin décide de croiser leurs chemins au détour d'un banc au cimetière. Désirée vient de perdre son mari, et Benny, sa mère. Ca ne flashe pas tout de suite, ils ne peuvent d'ailleurs pas se sentir au départ (classique), mais sur un quiproquo, vlà-ty pas que ces deux-là finissent par succomber aux flèches de Cupidon! Bien sûr, le gouffre socio-culturel entre les deux est tel que leur relation n'est pas sans embûches...

L'auteure dresse un portrait social et psychologique convaincant de ses personnages, l'histoire est cocasse, le ton à l'humour et à la dérision, on sourit beaucoup du développement des événements, ce passage-ci par exemple m'a beaucoup amusée, l'auteure semblant se jouer elle-même de son petit scénario et des lieux communs du genre:

"Lui aussi souriait. Et...
Impossible de décrire ce sourire-là sans plonger dans le monde merveilleux des vieux standards de bal musette.
Dedans, il y avait du soleil, des fraises des bois, des gazouillis d'oiseaux et des reflets sur un lac de montagne."


Cela dit, bien que leurs différences de milieu social et de centres d'intérêt débouchent forcément sur des situations désopilantes et qu'on s'en délecte, on s'attend un peu à tout cela et donc il n'y a pas de vrais surprises.
Par ailleurs, l'alternance entre les deux points de vue est intéressante mais l'auteure ne fait pas non plus montre d'originalité. Ça participe même, au bout d'un moment, à une impression de redondance dans la lecture des événements et à force, ça peut lasser.
Le style ressemble au titre, pas vraiment familier, mais c'est le langage de tous les jours, un langage qui correspondrait à ce qu'un agriculteur et une bibliothécaire pourraient écrire dans leurs journaux intimes, sans penser qu'on pourrait les lire un jour.

Moment de lecture sympathique donc où l'on sourit beaucoup mais personnellement je n'y ai pas trouvé plus d'intérêt que ça.


L'auteur
Née en 1944, Katarina Mazetti est journaliste à la radio suédoise. Auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle a rencontré un succès phénoménal avec Le Mec de la tombe d'à côté, traduit en de nombreuses langues.

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 13:32



MAD COWS

( VACHES FOLLES )


Ca c'est vraiment le genre de découverte hasardeuse comme j'aime et que je ne m'explique pas!

Je fouinais donc dans le rayon "livres en anglais" de ma bib' sans trop y mettre la tête, les acquisitions dans ce secteur étant rares et connaissant le rayon quasi par coeur, quand, je ne sais pourquoi, en tombant sur la tranche de ce livre, ma main s'envole vers lui (et j'ai peine à admettre que le titre y serait pour quelque chose, l'auteure m'étant totalement inconnue alors). Je saisis le livre, mes yeux tombent sur la couverture (ci-dessus), et là, alors que j'aurais dû, à mon sens, reposer le livre sans trop chercher à savoir de quoi il en retournait, je me mets à lire la quatrième de couv'.

A la lecture du résumé, j'ai l'impression d'avoir entre les mains un Helen Fielding qui pourrait s'avérer sympathique, et même, à en croire les critiques de presse féminine au dos, un Helen Fielding en pire, à l'humour dévastateur.
Il y est question d'une jeune femme dont la journée prend une tournure kafkaesque alors qu'elle se fait arrêter pour vol chez Harrod's, son nouveau-né dans les bras. Il s'agit vraisemblablement d'une erreur et c'est à partir de là que l'auteure semblerait partir dans des délires extravagants, impliquant un avocat douteux, une amie assez particulière, et un ex-amant, père du bambin, sur lequel on ne peut pas compter.

En temps normal, ça ne m'aurait peut-être pas convaincue, mais là je ne sais pas, un besoin de léger et d'humour et j'étais déjà bien partie pour l'emprunter. C'est un commentaire sur la couverture, d'un certain Richard E Grant, qui a définitivement eu raison de ma (faible) résistance: "She has a black belt in tongue-fu. Karate-chopped my funny bones in half."

Et c'est vrai! Dès les premières pages, j'étais bidonnée de rire comme jamais, l'auteure excellant dans la dérision, le sens de la répartie et les réflexions les plus désopilantes à quasi chaque phrase.

"Maddy caught sight of herself in the mirror. An alien from the Planet Yuk stared back at her. Her misshapen body oozed from a floral jumpsuit which she didn't remember buying."

"During the slicing of her perineum, the surgeon had uttered the worst word possible in the English language: "Whoops."


Et au fur et à mesure de ma lecture, un doute m'assaille. Des allusions qui laisseraient penser que l'auteure est australienne! Je vérifie... Bingo! Alors là c'était la cerise sur le gâteau, moi qui actuellement suis assez obnubilée par la littérature australienne, et cherchant justement des romans sympathiques avec humour si possible dans ce rayon!
J'étais vraiment aux anges avec cette découverte!

J'ai particulièrement aimé la thématique autour de la maternité, du bébé (et pourtant je ne suis pas très bébé à la base - je me suis d'ailleurs bien reconnue dans l'amie de Maddy à ce sujet ), traitée avec beaucoup d'humour, toutes ses réflexions sur les hommes, la dérision autour des Anglais et Australiens aussi.

"No one had told her that babies resemble the most selfish, demanding lover you ever had. Always hungry, but won't eat what you cook. Always tired, yet won't sleep. Chucking things all over the house, yet never picking up after himself. Throwing tantrums, yet never saying he was sorry."

"Men," Maddy continued bitterly, thinking of her ex, "are the reason God invented cake."

"Now when it comes to body language, the English are not particularly fluent. In Maddy's experience a sign of sexual euphoria in an Englishman was abandonment of his socks in bed."


Bon, bien sûr, avec ce genre de livres, on peut en avoir sa dose très vite, ou se lasser au bout d'un moment, l'intrigue n'étant vraiment pas sérieuse, juste un prétexte au délire qu'on ne partage pas toujours ou qu'on ne suit plus à force, et si l'auteur ne s'arrête pas à temps (l'idéal à mon sens pour ce genre de romans, c'est 200 pages par là), on finit par perdre un peu l'intérêt, ce qui fut mon cas, mais tout de même une fois atteint le dernier quart du livre.

Une auteure que je garde dans mes petits carnets pour les besoins de LOL/divertissant. Elle est particulièrement efficace!


L'auteur
Née dans la banlieue de Sydney en 1958, Kathy Lette fait scandale en 1982 avec Puberty Blues, son premier roman.
Depuis, éditorialiste, auteur de scénarios pour la télévision, cette Londonienne d'adoption d'origine australienne est devenue l'une des coqueluches des lectrices britanniques, dans la lignée d'Helen Fielding, l'auteur du Journal de Bridget Jones. La clé de son secret ? Elle raconte "ce que se disent les femmes entre elles dès que les hommes ont tourné le dos".

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 23:17



BLACK BAZAR


Je crois que c'est le premier roman africain que je lis où j'ai noté autant d'humour et que j'ai dévoré précisément pour cela, et qu'est-ce que ça fait du bien! Il rejoint en cela la truculence de la série des Aya de Yopougon, dans les dialogues en particulier:

"Alors n'ouvre la bouche que lorsque ce que tu dis est plus beau que le silence, merde!"
()

Etant en total accord avec la quatrième de couv'...

Présentation de l'éditeur
"Le héros de Black Bazar est un dandy africain de notre temps, amoureux des cols italiens et des chaussures Weston, qui découvre sa vocation d'écrivain au détour d'un chagrin d'amour. Naviguant entre complainte et dérision, il brosse avec truculence un tableau sans concession de la folie du monde qui l'entoure.
Tour à tour burlesque et pathétique, son récit va prêter sa voix à toute une galerie de personnages étonnants, illustrant chacun à leur manière la misère et la grandeur de la condition humaine. Un roman à la verve endiablée, tournant le dos aux convenances et aux idées reçues, par l'une des voix majeures de la littérature francophone actuelle."


... je n'en rajouterai pas plus, à part qu'ils ont omis de préciser que l'histoire se déroule à Paris et que cette "galerie de personnages étonnants" est principalement composée de cette communauté parisienne issue de l'immigration, en paticulier africaine, et c'était un réel plaisir de se sentir comme une petite souris au milieu de ce monde vivace et bavard, ces gens qui "disent les choses comme ils les pensent et les voient", quitte à aligner des propos décousus, tel l'épicier arabe (dont j'ai adoré le personnage!), et qui enrichissent notre vision de leur univers de plusieurs points de vue.

Notre narrateur, fessologue attitré (ses réflexions autour de cette thématique sont désopilantes)!, largué par sa compagne et se servant de l'écriture comme thérapie, nous régale de ses observations, autant sur son entourage proche que sur ses souvenirs du pays (en l'occurence, le Congo).

Un extrait qui a parlé à ma PAL :
"Moi je croyais que les gens avaient souvent peur d'entrer dans une librairie au risque d'en ressortir avec un livre qu'ils ne liraient pas et de voir les personnages de cette oeuvre les poursuivre dans leur sommeil pour les mettre devant leurs responsabilités."

Une belle image de l'écrivain:
"un écrivain est un artiste, c'est un peintre des mots..."

On rit (beaucoup), on est touché, on réfléchit, le ton est d'une justesse implacable, dommage pour la fin un peu hollywoodienne mais bon...
Un auteur dont je lirai très volontiers les autres livres, son humour, sa verve et son style sont tout simplement irrésistibles!


L'auteur
Alain Mabanckou est né en 1966 au Congo-Brazzaville. Professeur de littérature francophone à l'université de Californie-Los Angeles (UCLA), il est notamment l'auteur de Verre Cassé et de Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006).

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 13:09



MAUDIT KARMA

                   traduit de l'allemand par Catherine Barret


Présentation de l'éditeur
"Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long. Kim devra surmonter bien des obstacles... et, au passage, revoir la plupart de ses conceptions sur l'existence !
Tour à tour incisif, léger et émouvant, Maudit Karma est un roman jubilatoire."



L'auteur
Scénariste renommé, David Safier s'est imposé sur la scène littéraire allemande avec ce premier roman, qui a été un best-seller dans son pays.



Difficile de résister à ce roman à la couverture bien sympathique et repéré chez Catherine, surtout quand cette dernière le présente en ces termes: "drôle mais aussi sérieux et émouvant", "réel plaisir de lecture" et qu'elle le recommande au lecteur qui veut passer un bon moment (moi! je veux!). Le fait que l'auteur soit allemand a attisé encore plus ma curiosité car je m'y connais peu en auteurs allemands actuels - surtout au rayon "drôle et divertissant" - et mes récentes découvertes au travers de Daniel Kehlmann et Juli Zeh me laissent penser que je devrais creuser un peu plus côté littérature allemande.

Hop donc, me voici en quête de ce livre à travers toutes les bib' de Paris, motivée par la perspective de passer un bon moment de lecture tout en découvrant un nouvel auteur allemand, et une fois embarquée dans l'histoire, difficile pour moi de la lâcher tellement je m'y sentais bien! Je confirme, on passe un bon moment de lecture!

Bon, c'est léger, c'est sans prétention vraiment, mais c'est le genre de "léger et sans prétention" qui fait du bien de temps en temps, qui détent les neurones et vous affiche un sourire banane façon animateur télé (mais en plus sincère et spontané) tout le long du récit. Des fois on n'en demande vraiment pas plus à un moment de lecture!

Léger donc, drôle, mais aussi sérieux et émouvant par moments au fur et à mesure de l'évolution de l'histoire et des personnages. C'est que l'auteur balaie quand même, mine de rien, des thèmes aussi peu propices à faire rire (à la base) que la mort, la perte d'un être cher, l'amour, la rédemption, à travers les péripéties de son personnage principal - une animatrice de télé gagnée par l'ambition et le succès - qu'il soumet aux réincarnations les moins sympathiques pour qu'elle se remette un peu en question. On s'attache aux personnages, à leur devenir, on voit venir les choses, mais on se laisse volontiers prendre au jeu du récit où on veut se laisser croire que tout est possible.
Il y a aussi, quand j'y pense, un petit côté Les fourmis et Les Thanatonautes de Bernard Werber (mais sans les énigmes) dans cette intrigue.

Certains passages sont vraiment désopilants, l'auteur a l'humour espiègle, un peu facile, qu'on pourrait déplorer, mais ça fonctionne bien, même si on s'y attend la plupart du temps. Enfin bon, moi je suis bon public côté humour, rien que ses Oualalas m'ont fait pleurer de rire et les mémoires de Casanova en bas de page m'ont beaucoup amusée.

C'était vraiment très plaisant pour moi de goûter à l'humour allemand à travers ce roman, assez inattendu aussi car je n'ai pas souvenir d'avoir ri vraiment en lisant d'autres romans allemands (bon, c'est vrai je n'en ai pas lu beaucoup mais bon, Hesse, Schlink, et même Süskind ne sont pas des plus hilarants).


Un roman vraiment sympa dans l'ensemble, qui a sa place légitime dans mon rayon "LOL corner/divertissant", et que je recommande aussi à qui veut passer un bon moment de lecture!


Egalement commenté par Isa, qui renvoie vers d'autres liens, et Hanta, dont je découvre le blog.

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 12:37



LA TRAVERSEE DU MOZAMBIQUE PAR TEMPS CALME


Présentation de l'éditeur
"Le capitaine Belalcazar, archéologue à la retraite et vague descendant d'un conquistador espagnol, met les voiles une nouvelle fois vers la jungle du Pérou pour trouver l'or de la mystérieuse cité inca de Païtiti. Un beau bateau, une belle équipe, un itinéraire rigoureusement planifié: cette tentative sera la bonne. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Les obstacles se multiplient. On n'a pas fini d'être surpris. Et l'auteur semble y prendre un malin plaisir."



L'auteur

Patrice Pluyette est né en 1977 à Chevreuse. Après des études de Lettres Modernes à la Sorbonne et une maîtrîse sur Ionesco, il interrompt en 2002 les concours pour l’enseignement et se consacre à l’écriture. En 2004, il choisit de s’établir dans le Morbihan.

Il publie deux romans aux Éditions du Seuil : Blanche (2006) et La Traversée du Mozambique par temps calme (2008) sélectionné pour le Prix Goncourt 2008 et le Prix Médicis 2008.

En octobre 2008, le 19e Festival international de géographie lui décerne le Prix Amerigo Vespucci à Saint-Dié-des-Vosges pour son roman La Traversée du Mozambique par temps calme.

En novembre 2008, il obtient le Prix Pierre Mac Orlan, présidé par Pierre Bergé, pour ce même roman.



Il y a des mots pour lesquels j'abandonnerais ma PAL sans scrupule, c'est: OLNI, déconcertant, jubilatoire! Quand Keisha a chroniqué ce roman en ces termes, je me suis dit, il me le faut deeee suiiiite!!!

Me voilà donc rapidement à bord de la Catherine, en compagnie du capitaine Belalcazar et de son équipage dont le nombre se verra gonfler par l'apparition d'autres personnages au gré de la fantaisie de l'auteur.
Oui, fantaisie est le maître mot de ce roman, et une fois que vous aurez accepté d'embarquer pour l'aventure, il vous faudra laisser votre esprit terre-à-terre sur le quai et vous défaire de toute logique pour suivre l'auteur dans son univers.
Dès le départ, il vous mène en bateau (haha), n'essayez donc pas de lutter, vous risquez juste le mal de mer. Votre titre de transport vous annonçait que vous alliez traverser le Mozambique et vous voilà navigant sur les eaux en direction du Pérou dans le cadre d'une chasse au trésor, c'est-y pas tout bénéf, une belle surprise qui fleure encore plus bon l'aventure? Accrochez-vous au mât, ce ne sera pas la seule!

Oui, car l'auteur se plaît à faire de nous les jouets de ses délires et de ses facéties, tout comme il le fait de ses personnages. En capitaine de son roman et sans jamais perdre le nord, il nous entraîne dans un univers où l'absurde est roi et où tout est du coup permis.
Les situations sont farfelues, l'humour décalé, l'auteur espiègle, le ton ironique, l'écriture savoureuse, le récit ne manque pas de rythme ni de fraîcheur, c'est une traversée décoiffante qui m'a un peu évoqué Les absences du Capitaine Cook d'Eric Chevillard, bien que Patrice Pluyette soit plus sobre et moins déjanté dans ses délires.

Bon, du coup j'ai aimé alors?
Ben en fait... comment dire... Je n'ai pas pas aimé, bien au contraire, mais en réalité, j'ai quand même l'impression d'être un peu passée à côté, de quoi, je ne pourrais le dire car justement je ne sais pas exactement que tirer de tout ça. L'exercice de style m'a certes séduite mais un peu comme dans le roman où l'équipage se prépare à la tempête qui s'annonce sans jamais arriver, j'étais un peu dans l'attente de quelque chose qui n'est pas arrivé. Quoi, je ne sais pas, mais la rencontre ne s'est pas faite (justement ).

Par ailleurs, ce foisonnement de loufoquerie sur différentes échelles, ce mélange de genres entre aventures, fantastique et parodie, de niveaux de langage sans crier gare (ça je dois dire que ça m'a vraiment beaucoup amusée!), ces personnages qui apparaissent et disparaissent sans qu'on en sache plus, et d'autres ingrédients dans le shaker, bref, cet espèce de flou général fait que cette traversée est plaisamment déconcertante mais pas toujours très confortable.

Enfin, l'auteur a visiblement eu envie de se faire plaisir à travers ce roman en mettant en scène ses délires personnels, et le plaisir étant communicatif, j'ai passé un moment de lecture savoureux, il ne faut juste pas trop réfléchir au pourquoi du comment, et surtout pas au où ni au quoi!


Egalement commenté avec enthousiasme par Julien.
EDIT 03/05/09: et quelques avis désenchantés sur CritiquesLibres.com

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 13:12



CA SENT LA COUPE

Autant j'avais été complètement enchantée, séduite, quasi coupdecoeurisée par Echecs amoureux et autres niaiseries du même auteur, Matthieu Simard, malgré un thème qui est loin d'être ma tasse de thé à la base (les niaiseries en amour), autant là mon pressentiment rapport au thème sous-jacent ici, le hockey, s'est fatidiquement vérifié: moins enthousiasmée donc (mais j'ai quand même dévoré le roman en un jour! ).

La saison de hockey commence, on est en octobre 2003, et notre narrateur, accro de ce sport comme la plupart de ses compatriotes, va, pendant 93 chapitres, soit un par match, tenir un journal, dans lequel, heureusement pour les moins accros, il parle moins de hockey que de sa vie avec sa blonde, ses chums et autres éléments du quotidien qui démontrent qu'il y a une vie après la télé et les matchs de hockey.
C'est le goufre culturel donc qui m'a quelque peu distancié de ce roman, car il est vrai que si ç'avait été du foot, je n'aurais certainement pas été plus emballée, mais au moins j'aurais pu suivre les références aux joueurs et commentateurs sportifs (genre, ça m'aurait intéressée de suivre ça... )

Fermons la parenthèse sur ce détail qui ne pèse pas si lourd que ça dans ce roman puisque comme je le disais plus haut, il y est plus question d'histoires de coeur, de cul et d'amitié, que de hockey, et les deux thématiques tambouillées nous offrent un beau voyage culturel au sein des moeurs de la jeunesse québécoise (celle de la trentaine tout juste atteinte).

En fin observateur du comportement de ses contemporains, Matthieu Simard nous régale encore une fois de ses réflexions pertinentes, parfois caustiques, parfois tendres, sur les relations humaines, dans un style direct et spontané servi par une écriture imagée et pleine d'humour qui m'a mis la banane tout au long de ma lecture.

"Pauvre soeur. Ca n'a rien à voir avec nos parents, et tout à voir avec son besoin de se frotter à de la testostérone imbécile, pour ensuite pleurer parce que la testostérone est partie sans laisser son numéro d'ADN."

Ah! Et puis bien sûr, j'ai adoré retrouver ce parler québécois et toutes ces expressions typiques dont je suis une vraie adepte.


Egalement commenté par Karine :)

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 14:03



THE GUM THIEF


Il y a des livres qui s'imposent à vous comme ça malgré toutes les résolutions que vous pouvez prendre. La mienne c'était "pas de nouvelles acquisitons avant l'atomisation de ma PAL (enfin de 3 ou 4 livres de ma PAL, restons réalistes), et le livre qui a eu raison de moi, c'est ce roman de Douglas Coupland...

Un auteur qu'on m'a souvent chaleureusement recommandé et que j'avais noté dans les "un jour peut-être" de ma LAL sans sentiment d'urgence et sur lequel je suis tombée ce weekend au détour d'une bib'.
Persuadée d'être à l'abri de la tentation, je me saisis du roman par réflexe (on a beau prendre des résolutions, il y a des gestes qui ne se contrôlent pas) et je me sens d'autant plus à l'aise que la quatrième de couv' me parle mais sans me rendre le roman indispensable pour autant.

Convaincue de ne courir aucun risque, je parcours les premières lignes (un autre vieux réflexe), et là, erreur fatale (!!!) car je commence à me marrer comme une dinde.
Le premier paragraphe s'ouvre sur une réflexion concernant l'âge que l'on se fixe dans nos têtes une fois passée la quarantaine, et qui tourne généralement autour de 30-34 ans. Les mentons qui tremblent, ridules et autres joyeusetés du temps qui passe auront beau les trahir aux yeux des autres, ces gens ne s'avoueront jamais avoir 40 ans dans leur tête. C'est une réalité humaine, une vérité universelle, et ce n'est pas la seule que Douglas Coupland se plaira à étaler tout au long de ce roman (qui, à ce stade de ma lecture, était déjà embarqué et prenait le chemin de la maison - envolées les bonnes résolutions! ).

Le ton me plaît, emprunt de dérision et relevé d'une pointe de cynisme, assénant sans concession des vérités tragiques sur la condition humaine dans nos sociétés à travers la vie de gens ordinaires dont le drame est justement de vivre une existence banale, voire ratée.
 
L'histoire en elle-même est développée de façon plutôt originale à travers le journal de Roger, la quarantaine, employé dans un magasin de fournitures bureautiques, un poil aigri et associable, mais très lucide et perspicace dans ses réflexions et ses observations. Un jour, une de ses collègues, Bethany, la vingtaine, tombe sur ses notes dans lesquelles il prétend être elle, et admire malgré elle la pertinence de ses propos. S'ensuit alors une correspondance étrange entre les deux par le biais de ce journal alors que, d'un commun accord, ils continuent à s'ignorer dans la réalité. Enrichissent ce journal à deux voix les interventions d'autres personnages par le biais de lettres, faisant de ce roman atypique un récit foisonnant et finement élaboré.

Parallèlement à cette histoire (et c'était mon moment de lecture préféré), se greffe au journal de Roger son roman en cours intitulé Glove Pond, dont je n'ai jamais rien lu d'aussi gravissimement n'importe-quoi et excellent à la fois! L'auteur s'est payé là un sacré délire où il met en scène des personnages et des situations hautement improbables mais tellement jubilatoires, avec des répliques à tomber par terre, et dont l'histoire fait écho à celle de l'entourage de Roger dans la réalité.

Voilà qui boucle la boucle, tout s'imbrique à merveille et quel tour de force de la part de l'auteur d'avoir réussi à faire un roman aussi réjouissant à partir d'un magasin de fournitures bureautiques peuplé de personnages plus ou moins pathétiques, contexte sur lequel, comme le souligne l'auteur à travers Roger, peu d'écrivains auraient risqué leur plume.

Très bon moment de lecture, divertissant et savoureux malgré le thème (celui de la lose ) qui ne prête pas toujours à rire et qui incite même à la réflexion (parfois trop).

Il semblerait que ce roman ne soit pas encore traduit en français. A venir problablement.

Un auteur dont je lirai très certainement d'autres romans.


L'auteur:

Né en 1961 en Allemagne sur une base de l'armée canadienne, Douglas Coupland grandit et vit à Vancouver au Canada.

Il est l'auteur de plusieurs romans cultes dont Generation X : Tales for an Accelerated Culture (1991), décrivant l'angoisse existentielle de cette génération en quête de nouvelles valeurs spirituelles dont il devient l'icône, Miss Wyoming (1998), considéré par certains comme son meilleur roman, All Families Are Psychotic (2001) et Hey Nostradamus ! (2003), qui obtient le "Canadian Author's Association Award for Fiction".
En 2007, Douglas Coupland publie un nouveau roman intitulé The Gum Thief.


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