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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 17:25




DA MONOPOLI CODE


Quatrième de couv':
"Ce livre s'adresse à tous ceux qui ont aimé le Da Vinci Code, à tous ceux qui l'ont détesté ainsi qu'à tous ceux qui sont restés indifférents à sa parution. Bref, le monde entier, quoi !

Énigmes, devinettes, charades, mots cachés (et peut-être sudoku) se sont donné rendez-vous dans ce récit palpitant qui se déroule dans une Europe ravagée par le doute : Jésus a-t-il laissé des reliques que certains s'efforcent de révéler au grand jour pour servir leurs projets diaboliques ?

"Ce chef-d'oeuvre du roman à clés se situe dans la lignée des écrits de Dan Brown. Même s'il a été modifié, trafiqué, démolissé (sic) par un traducteur incompétent, vous devez l'acheter quand même car, du fric, j'en ai jamais assez."
D. HOAXER
(L'auteur)

D. Hoaxer est Américain et vit aux États-Unis. Il est l'auteur d'innommables - oups ! - d'innombrables best-sellers, vendus à des milliards d'exemplaires dans le monde.

« Mon cher D., si je me suis permis d'améliorer ton roman ronflant et trébuchant, ce n'est pas pour mon profit personnel ... enfin, pas tout à fait, disons ! Mon seul but était de démontrer par l'absurde à nos chers lecteurs que les best-sellers ne sont pas toujours fréquentables et de les inciter, en faisant du présent ouvrage un best-seller, à prouver qu'ils peuvent l'être aussi parfois. »
FRANÇOIS MAGIN
(Le traducteur)"



L'auteur
François Magin est traducteur et écrivain. Il est Québécois dans les deux sens du terme. Le Da Monopoli Code n'est ni sa première traduction, ni son premier roman.




Déjà séduite par La Belle et le hautbois d'Armand du même auteur, et fortement portée sur la - euh - parodie, il ne m'en fallait pas plus pour être tentée par ce roman, parodie, est-il besoin de le souligner, du trop célèbre Da Vinci Code, et voilà qu'il m'arrive de l'espace par le "Cowboy With No Name" (qui se reconnaîtra :))! Yeeeehaaaa!!


Ayant déjà été emballée par une autre parodie du même ouvrage, Gay Vinci Code de Pascal Fioretto, je me réjouissais d'avance de retrouver le même type de délire!
Me voilà servie ici, c'est même du délire à l'état brut, aussi il est fortement conseillé d'avaler un clown avant de s'attabler à la lecture de ce roman, histoire de mieux digérer la sauce.

Toujours fidèle à son humour facétieux, l'auteur nous immerge ici dans l'absurde, c'est complètement déluré, du Grand N'importe Nawak tiré par les cheveux, totalement assumé par l'auteur qui s'est visiblement éclaté en l'écrivant.
J'ai trouvé l'exploitation du Monopoly plutôt originale et j'ai beaucoup aimé ce jeu entre l'auteur et le traducteur, vraiment très farfelu et plein d'autodérision.

J'ai une nette préférence cela dit pour La Belle et le hautbois d'Armand (à lire, à lire!) qui avait cette touche d'originalité complètement inédite et cette finesse qui m'avait convaincue du talent de l'auteur.

Très belle rencontre avec François Magin dont je suis ravie d'avoir fait la connaissance à travers sa Belle, puis par blogs/sites interposés. Quelle aventure quand j'y pense, j'ai été particulièrement touchée par son authenticité et son histoire, sa passion de l'écriture!

Un personnage à découvrir, vraiment!

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 16:25
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 16:20




PAUL DANS LE METRO


Quatrième d'une série à succès au Québec, cette BD regroupe des histoires courtes qui gravitent autour du monde de Paul, Québécois ordinaire (mais je ne suis pas sûre de bien connaître le personnage en fait, le découvrant tout juste ici... peut-être a-t-il une histoire particulière...), qui nous régale de ses souvenirs, anecdotes, observations au quotidien.

Petit moment de nostalgie avec l'évocation de Montréal dans "Paul dans le métro", la première histoire, grands éclats de rire avec "Paul à la quincaillerie" quand il fait une sorte de schémas contrastés des différences homme/femme dans leur perception de ce qui les entourent, chaque histoire ici a en fait son charme, j'ai beaucoup aimé aussi "Tourisme extrême", où Paul torche en un tour de main la visite de Montréal et ce qui la caractérise, et enfin, pour ne pas tout citer, les bloopers à la fin (bloopers, c'est génial ça comme mot, je ne connaissais pas!).

Ce qui m'a beaucoup plu aussi dans cette BD, c'est la retranscription de la langue orale (à la québécoise), ça fait tellement plus authentique, c'est tellement agréable, et ça permet de prolonger un voyage maintenant lointain.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé ça tendre et amusant, parfois franchement drôle, une BD bien sympathique, à l'image des Québécois, et un plongeon direct au coeur d'une culture que j'aime vraiment beaucoup beaucoup! 

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 20:03

Tagguée par Gangoueus sur le thème de la musique.

Les règles:

"Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi. Faire une petite playlist avec les chansons. A la fin mettre "The Song" (une sixième chanson) celle que vous aimez d'amour, que jamais plus vous ne vivrez sans ! Taguer 5 personnes de votre choix."


Difficile de choisir, mes goûts en matière musicale sont aussi éclectiques que pour les livres, et je me sens plus d'affinité avec certaines chansons que d'autres en fonction de mon humeur (je me retrouve comme ça avec des trucs achetés sur un coup de tête, genre Richard Cocciante ou les Gypsy Kings, dans ma CD-thèque...).

Celle avec laquelle je m'identifierais le mieux serait "Music Was My First Love" de John Miles, pour les paroles, la mélodie, etc - comme dirait une amie, on peut être déçu par les études, les amis, les hommes, son travail, etc (en gros tout), mais par la musique, JAMAIS!! lol Et c'est vrai que quand ça ne va pas, rien de tel qu'un petit morceau de musique pour me requinquer (ça me fait d'ailleurs penser à un passage que j'avais beaucoup aimé dans le film "Blindness", où les gens, privés de tout (vue, liberté, etc), retrouvent un moment de paix et de joie en entendant un air musical).


Voici donc ma sélection du moment - dire que ces chansons me ressemblent serait inexact, en tout cas, elles reflètent plus ou moins mes goûts.

En vrac:

Passionnée de musique gospel depuis toujours, je me devais de mentionner Liz McComb, diva du jazz-gospel exceptionnelle pour sa voix, sa pêche, son authenticité ,et dont je suis encore fan aujourd'hui.
Un des rares extraits que j'ai trouvé sur Youtube, une chanson qui me parle beaucoup car elle évoque la liberté: "Song of Liberty"



Son site officiel avec des extraits audio et video qui valent le détour : http://www.lizmccomb.com/
et un medley d'un de ses concerts auxquels j'ai eu la joie d'assister à Paris: Medley live Gaveau



"Kung Fu Fighting" des Foo Fighters reflèterait assez bien ma passion des arts martiaux. D'ailleurs dans notre club, on a un tao sur cette musique qui donne une pêche de ouf (en plus on s'y croit à fond mdrrr).





Colombiafrica, un groupe afro-colombien que l'on m'a fait découvrir récemment et qui me donne une patate (douce) d'enfer! J'aime le métissage des rythmes et des musiques, et ce groove afro-latino me fait danser et voyager en terrain très familier tout en m'amenant des accents d'ailleurs, j'adore!
"Kumina"





Ca, c'est mon petit côté romantique que j'aime à réfuter lol. Il y a une époque, celle-là je l'écoutais en boucle - idéal quand on a le blues et qu'on a envie d'en rajouter une couche. Je trouve cet arrangement musical vraiment très beau, ça me donne des frissons et ça me transcende... ça me transporte loin loin, je ne sais pas où mais loin... (au Japon?)
"Thème principal du Château Ambulant de Miyazaki"





Celle-ci, je suis tombée dessus par hasard récemment et, comme je disais plus haut, moi qui aime le métissage des musiques, ici j'ai été servie - mélange de regaae et de sega mauricien, ça donne du seggae! J'aime beaucoup ce rythme suave et lancinant des îles.
"Si Mé La Lumièr" de Kaya





Enfin, ça, c'est vraiment mon trip en ce moment, le swing, et en particulier le lindy hop, qui se danse sur une musique jazzy-retro et qui revient à la mode depuis quelques années - j'aime beaucoup cette danse cool, décontractée, créative et festive qui a des adeptes dans le monde entier.
J'ai pu assister récemment à des soirées swing à Barcelone et Montréal en faisant à moitié tapisserie, et je me dis qu'à force de persévérance dans mes cours, je pourrai enfin danser comme ça (mais c'est pas gagné):
Lindy Hop à New York (par contre, je n'ai pas le titre de ce morceau...)





Je propose à Daniel Fattore (ça faisait longtemps), Sandrine (boah, un de plus, hein), Cryssilda, Lucile et Géraldine de se dévoiler à travers la musique.

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 15:40
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 17:20
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 17:15




LA CASA DE PAPEL

( LA MAISON EN PAPIER )


Roman très court qui m'a tout de suite intriguée quand Cryssilda m'en a résumé le thème ainsi: "c'est un type qui pète un câble et qui construit une maison en papier" (à peu de choses près, c'est comme ça qu'elle me l'a sorti).

Aaah? Hop hop hop, LAL, hop hop hop bib', et me voilà embarquée dans un monde que je connais bien puisqu'il s'agit de celui des lecteurs compulsifs.

A travers une fable-enquête qui nous fait voyager entre l'Angleterre et l'Argentine en passant par l'Uruguay, l'auteur attribue aux livres un pouvoir surnaturel ("les livres sont dangereux" lol) et fait le portrait des lecteurs fous que nous pouvons être. Il parle donc de lecteurs compulsifs, décrit les petites manies de certains, excentricités parfois bien excessives mais c'est tellement tordant, surtout quand on s'y identifie (cf le tag "vos habitudes de lecture" qui a circulé dans la blogosphère il y a peu).

J'étais pliée quand il a abordé le problème du classement des livres (scrupules de l'un des personnages à mettre deux auteurs qui ne s'entendent pas sur un même rayon), la façon de lire des livres (à la chandelle pour les oeuvres antérieures à l'électricité), et bien d'autres TDL (troubles du lecteur).
A un moment,  je me suis faite la réflexion que, si des gens venaient à tomber sur ces passages, ils en conclueraient tout de suite que les lecteurs ont un petit problème mental - puis je me suis dit, oops! mais j'en fais partie en fait! - enfin je me suis rassurée en réalisant que, de toute façon, il n'y a que les lecteurs fous (pardon pour le pléonasme) qui liront ce livre lol.

Des passages qui m'ont vraiment parlé:

"Souvent, il est plus diffcile de se défaire d'un livre que de se le procurer. Les livres s'accrochent à nous en un pacte de nécessité et d'oubli, comme s'ils étaient les témoins d'un moment de notre vie auquel nous ne reviendrons plus, mais que nous croyons préserver tant qu'ils restent là."

"Mais les volumes envahissaient déjà l'espace sous le lit, ils s'empilaient dans les couloirs, ils semblaient ramper tout seuls dans l'appartement."

(ça c'est la description quasi exacte de chez moi - je savais bien que je n'étais pas la seule à avoir des livres sous le lit!!)

Très drôle, plein de fantaisie, tendrement moqueur vis-à-vis des lecteurs.
Je parlais par ailleurs plus haut de "fable-enquête". Ne souhaitant pas rentrer dans les détails pour ne pas trop en dévoiler, j'ajouterai juste que l'intrigue en est très habilement développée, l'auteur a un véritable talent de conteur qui rend la lecture de cet ouvrage captivante.

Un petit livre à mettre indéniablement entre les mains de tous les passionnés de livres.

Egalement commenté par Florinette.

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 16:45




LES QUATRE FILS DU DR MARCH


Quatrième de couv':
"Elle et lui tiennent un journal.
Lui, c'est le tueur et l'un des quatre fils du Docteur March. Elle, c'est Jeanie la jeune bonne que le respectable docteur a engagée pour aider sa femme malade à s'occuper de la maison. Lorsqu'elle tombe par hasard sur la confession écrite d'un meurtre abominable, Jeanie n'arrive pas à croire que parmi les quatre garçons aux visages d'enfants de chœur se cache un monstre. Un monstre qui lui écrit, qui la provoque, qui la menace.
Malgré la peur qui la tenaille, elle décide de confondre le criminel et, craignant pour sa vie, consigne par écrit ses découvertes, ce que le meurtrier ne tarde pas à savoir. Alors, chacun lisant le journal de l'autre, commence un cruel et morbide jeu de cache-cache."


Une auteure de polar qui m'avait enthousiasmée avec La mort des bois et La mort des neiges, principalement par son humour et sa façon de narrer les événements, et dont je me réjouissais à l'avance de lire ce titre aux relans de parodie.
L'intrigue telle qu'exposée en 4è de couv' était en plus particulièrement alléchante, l'idée de devoir résoudre une énigme par lettres interposées me plaisait beaucoup, bref, j'étais vraiment bien disposée et motivée par cette lecture.
 
Malheureusement je n'ai pas retrouvée ici la Brigitte Aubert qui m'avait enthousiasmée alors, si humour il y avait, il n'a pas eu d'impact sur moi, le principe du roman épistolaire appliqué au polar ne m'a pas semblé aussi bien exploité qu'il aurait pu l'être, les personnages manquent d'épaisseur psychologique et de crédibilité, l'intrigue manque de corps, et le fait que l'auteure ait voulu situer l'action aux Etats-Unis avec des personnages américains colle très mal avec son style très franchouillard (ne rien voir de péjoratif ici) dans le ton et dans l'esprit.
 
L'idée est originale et intéressante, l'histoire se laisse lire, mais j'ai le sentiment que j'aurais pu passer à côté sans problème.

Cela dit, j'avais tellement apprécié son style et son humour dans les deux autres romans que j'avais lus que ce n'est pas celui-ci qui va me décourager de la lire.
Mauvaise pioche pour moi ici, on va dire, attendons le tour prochain. 

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 17:17
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 17:11




110%

Présentation de l'éditeur
"Cathy, Gerty et Sasha... Trois femmes unies par une passion dévorante pour le boys-band 110%. Grâce à leurs idoles, elles s'échappent du quotidien: les maris taciturnes, les enfants geignards et les collègues sadiques. Complètement monomaniaques, elles sont prêtes à tout pour assister au lancement du tout nouvel album de leur groupe adoré..."



Une BD qui m'a attirée pour son titre peu ordinaire et dont la présentation de l'éditeur m'a fait sourire, sourire élargi en banane quand j'ai découvert, en feuilletant le livre, que les trois femmes en question étaient membres du PUPAF110% (Personnes Un Peu Âgées Fans de 110%).
Du délire en perspective que je me dis alors... mais en fait, pas tant que ça, car dans l'ombre de cet humour quelque peu satirique, se dessine le portrait dramatique et pathétique de personnages un peu largués qui trouvent, dans le culte obsessionnel de ce groupe 110%, un peu de rêve et un échappatoire à une réalité peu glorieuse.
Ce qui est assez déconcertant (et amusant) ici c'est qu'il ne s'agit pas de jeunes ados prépubères mais plutôt de femmes de la trentaine à la cinquantaine, et à travers leur quotidien au travail, leur vie de famille, les relations entre couple, collègues et amis, la solitude de certains, l'auteur dresse le portrait d'une société américaine à la dérive, quelque peu blasée, qui ne trouve le réconfort que dans l'adoration de pseudo-célébrités au péril des vraies valeurs et de relations réelles et authentiques.

Une BD plus fine qu'il n'y paraît, bon moment de lecture.


L'auteur
"Antonio Gilligan Consiglio est né à Brooklyn le 28 mai 1970. Après avoir eu de nombreux jobs ( la plupart du temps dans des épiceries !) il rejoint la New York School of Visual Arts où il suit les cours de Will Eisner et rencontre son futur acolyte Alex Robinson. Il auto édite Double Cross , une série autobiographique plusieurs fois nominée aux Ignatz Awards. Double Cross deviendra l'une des plus longues séries auto publiées aux Etats-Unis avec 39 numéros sur une dizaine d'années. Un recueil d'histoires de Double Cross est publié en 2002 par Top Shelf (éditeur de Craig Thompson, Alex Robinson et Liz Prince).

Depuis quelques années, Tony Consiglio vit dans la banlieue de Phoenix (Arizona) avec sa femme Chris, où il prépare la sortie de son prochain roman graphique."


Source: http://www.bedetheque.com/

Site de l'auteur: http://members.aol.com/doubletony/

Son journal live: http://tony-consiglio.livejournal.com/

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