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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 17:15




LA CASA DE PAPEL

( LA MAISON EN PAPIER )


Roman très court qui m'a tout de suite intriguée quand Cryssilda m'en a résumé le thème ainsi: "c'est un type qui pète un câble et qui construit une maison en papier" (à peu de choses près, c'est comme ça qu'elle me l'a sorti).

Aaah? Hop hop hop, LAL, hop hop hop bib', et me voilà embarquée dans un monde que je connais bien puisqu'il s'agit de celui des lecteurs compulsifs.

A travers une fable-enquête qui nous fait voyager entre l'Angleterre et l'Argentine en passant par l'Uruguay, l'auteur attribue aux livres un pouvoir surnaturel ("les livres sont dangereux" lol) et fait le portrait des lecteurs fous que nous pouvons être. Il parle donc de lecteurs compulsifs, décrit les petites manies de certains, excentricités parfois bien excessives mais c'est tellement tordant, surtout quand on s'y identifie (cf le tag "vos habitudes de lecture" qui a circulé dans la blogosphère il y a peu).

J'étais pliée quand il a abordé le problème du classement des livres (scrupules de l'un des personnages à mettre deux auteurs qui ne s'entendent pas sur un même rayon), la façon de lire des livres (à la chandelle pour les oeuvres antérieures à l'électricité), et bien d'autres TDL (troubles du lecteur).
A un moment,  je me suis faite la réflexion que, si des gens venaient à tomber sur ces passages, ils en conclueraient tout de suite que les lecteurs ont un petit problème mental - puis je me suis dit, oops! mais j'en fais partie en fait! - enfin je me suis rassurée en réalisant que, de toute façon, il n'y a que les lecteurs fous (pardon pour le pléonasme) qui liront ce livre lol.

Des passages qui m'ont vraiment parlé:

"Souvent, il est plus diffcile de se défaire d'un livre que de se le procurer. Les livres s'accrochent à nous en un pacte de nécessité et d'oubli, comme s'ils étaient les témoins d'un moment de notre vie auquel nous ne reviendrons plus, mais que nous croyons préserver tant qu'ils restent là."

"Mais les volumes envahissaient déjà l'espace sous le lit, ils s'empilaient dans les couloirs, ils semblaient ramper tout seuls dans l'appartement."

(ça c'est la description quasi exacte de chez moi - je savais bien que je n'étais pas la seule à avoir des livres sous le lit!!)

Très drôle, plein de fantaisie, tendrement moqueur vis-à-vis des lecteurs.
Je parlais par ailleurs plus haut de "fable-enquête". Ne souhaitant pas rentrer dans les détails pour ne pas trop en dévoiler, j'ajouterai juste que l'intrigue en est très habilement développée, l'auteur a un véritable talent de conteur qui rend la lecture de cet ouvrage captivante.

Un petit livre à mettre indéniablement entre les mains de tous les passionnés de livres.

Egalement commenté par Florinette.

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 14:10




LE BAL DES VIPERES


En quelques mots:
"Avec cette balade ophidienne écrite comme sous une dictée incontrôlable, Horacio Castellanos Moya laisse s'engouffrer dans son œuvre le fantastique, l'hallucination - un roman surréaliste brillant et hilarant."



L'auteur
Horacio Castellanos Moya, écrivain et journaliste, est né à Tegucigalpa au Honduras en 1957 mais a vécu la majeure partie de sa vie au Salvador. Il vit aujourd’hui à Pittsburg aux Etats-Unis.  Il fut, entre autre, directeur du premier hebdomadaire d’après-guerre au Salvador, Primera Plana, coordinateur de l’information au journal Milenio Diaro au Mexique et rédacteur de dossiers spéciaux au journal El Periodico au Guatemala.



C'est en lisant le commentaire de Valdebaz sur ce roman que je me suis dit: "AAAAAHHH d'accoooooord! Je comprends mieux maintenant..."

C'est que la lecture de ce récit m'a laissée quelque peu dubitative avec une impression de "mais qu'est-ce que je viens de lire là exactement?..."

C'est qu'en fait, pour la petite histoire (à vérifier à la source parce que je n'ai jamais été très bonne au jeu du téléphone arabe), l'auteur l'aurait écrit d'un trait suite à un rêve étrange. Nan moi je dis, il faut prendre le temps de prendre sa douche et d'avaler un bon café (voire deux) avant de laisser l'inspiration s'emparer de soi comme ça.
Parce que sinon, ça peut donner des trucs aussi déjantés que Le bal des vipères, mais déjanté façon "Las Vegas Parano" - j'explicite encore plus - façon l'auteur s'est shooté mais pas vous, du coup vous avez du mal à partager son délire.
Donc moi j'étais de cette catégorie de lecteur quand je me suis attaquée au livre, pas assez détendue pour vraiment apprécier ce cocktail hallucinogène, ce qui n'empêchera donc pas que d'autres lecteurs puissent être totalement emballés par ce cocktail explosif.

Pour bien en apprécier la saveur, tout comme Yv, je déconseille déjà de lire la 4è de couv' qui dévoile quasi toute l'intrigue, donc bonjour l'effet de surprise...

Ensuite il faut se laisser aller, ne pas résister, ne pas chercher de repères, ni de logique dans les événements car... il n'y en a pas!!!! On nage en plein surréalisme! C'était ça aussi mon problème, c'est que moi je cherchais du terre-à-terre, du logique, du réel... Ca m'apprendra à ne pas prendre des hallucinogènes comme tout le monde, tiens...

Du coup, je n'ai pas été convaincue par l'évolution de l'intrigue, ni par les raisons qui ont poussé le personnage principal à faire ce qu'il a fait, il y a beaucoup de points d'interrogation (du genre, mais d'où sortent ces vipères en fin de compte? mais en replaçant l'histoire dans son contexte, finalement ça, on s'en fout), et j'ai trouvé ça un peu lourd les récapitulations des événements alors que l'on passait d'un point de vue à un autre (héros, police, médias).

Bref, je n'ai pas détesté mais je ne suis vraiment pas rentrée dans le délire de l'auteur pour le coup (moi qui adore ce qui est délire et déjanté...).

En revanche, mention spéciale pour une scène sensuelle vers la fin, absolument époustouflante, totalement troublante et délirante mais pour le coup, j'ai trouvé ça excellemment décrit et rendu (sans doute que les vapeurs hallucinogènes commençaient à faire leur effet sur moi:) ).

Commenté également par Yv sur Lyvres où j'ai repéré ce roman.

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 13:30




MAL DE PIERRES


Présentation de l'éditeur
"Au centre, l'héroïne: jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il...

Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton."



Commentaires de la presse:
"Abasourdie. Ravie d'être piégée par tant de finesse, de prise de risques, de liberté." Martine Laval, Télérama
"Etrange et fascinant." Olivia de Lambertie, Elle
"Une magistrale métaphore de l'emprise si particulière que l'imaginaire a sur le réel." Astrid de Larminat, Le Figaro Littéraire
"Un beau récit tout empreint de mystère et de passion, (...) un style sobre et poétique, concentré, sans ornement, semblable aux murs de granit des maisons sardes." Raphaëlle Rérolle, Le Monde


Quand il n'y a rien à rajouter, il n'y a rien à rajouter... :) Si j'ai recopié les commentaires ci-dessus (qui étaient en quatrième de couv'), c'est qu'ils rendent très justement mon ressenti par rapport à ce court roman d'à peine 100 pages. "Abasourdie" et "magistrale" sont peut-être un peu forts pour moi, mais pour le reste c'est exactement ça!

J'ai été agréablement envoûtée par ce récit, à ma grande surprise, car je m'étais approchée, sans grande conviction, de ce livre qui m'avait été chaudement recommandé par une amie (qui ne l'avait même pas lu!!!), puis des commentaires et des étoiles d'internautes ont titillé ma curiosité, et, à la bibliothèque, en survolant les premières lignes de ce roman avec, au départ, une moue dubitative, je me suis retrouvée malgré moi littéralement absorbée par les premières pages et il a fallu que je l'emprunte de suiiiiiite!

J'ai beaucoup aimé cette écriture sobre mais raffinée, au milieu de laquelle s'égrènent des images et des mots plus spontanés, voire crus, effet déstabilisant mais très amusant car inattendu. Des expressions typiquement sardes et non traduites ponctuent également le récit, le rendant vivant, coloré, authentique.
C'est étrange aussi de lire l'histoire de la grand-mère dans sa jeunesse, et de voir la narratrice l'appeler "grand-mère" dans l'action. Il y a quelque chose de perturbant, comme si l'on violait la vie privée de cette grand-mère, mais on a aussi l'impression de partager de façon conviviale des histoires de famille au travers d'un vieil album photo.
Et la fin, quel coup de théâtre! La dévoiler serait criminel, tout ce que j'oserais dire c'est que la phrase en exergue était un sacré indice, en relisant bien! :)

(ah ben j'en ai rajouté une 'tite couche quand même...:-o)

 

 

Egalement commenté par Géraldine, moins enthousiaste.


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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 22:57



LE TRAIN DE LA VOIE LACTEE


Présentation de l'éditeur
"Kenji Miyazawa (1896-1933), qui ne publia qu'un seul recueil de contes de son vivant, est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands représentants de la littérature japonaise moderne. Si son oeuvre fait figure de classique, elle n'en est pas moins inclassable. Bien que profondément marquée par les paysages, le climat, les coutumes et l'imaginaire du Japon, elle émeut surtout par sa portée universelle, sans doute renforcée par un bouddhisme discret mais omniprésent. Etrangement, l'occidental ne s'y sent qu'à moitié dépaysé. Cet univers où le réel se dissout et se récompose pour faire place un instant à un fantastique s'apparentant toujours au merveilleux, nous le connaissons quelque peu déjà, et nous viennent entre autres à l'esprit les noms de Hans Christian Andersen, Lewis Carrol, André Dhôtel et Selma Lagerlöf.

Kenji Miyazawa a sans aucun doute réussi cette gageure de créer de toute pièce une oeuvre s'insérant d'emblée dans le patrimoine universel des contes et légendes. Dans ce domaine, on le sait, les véritables créateurs sont rares. Cette édition réunit ses contes les plus célèbres, dont Le train de la voie lactée qui est reconnu comme son chef-d'oeuvre."




Je déteste (façon de parler) ces présentations grandiloquentes (re-façon de parler) qui vous font passer pour un abruti si vous passez à côté (parce que, oui, je suis passée un peu à côté) de l'oeuvre en question.

Enfin moi je sais pourquoi je n'ai pas été emballée plus que ça, magré le contenu très prometteur qui me semblait correspondre à un recueil qui allait m'enthousiasmer. J'adore les contes, mais là je les associerais plus à des nouvelles qu'à des légendes. Et les nouvelles et moi... Surtout que là, il y a très précisément ce que je n'aime pas dans les nouvelles, à savoir, cette impression désagréable d'inachevé, de fins obscures, de message absent, et pourtant, à chaque fois le début du récit s'annonçait prometteur. Le style est effectivement agréable, vivant, le contenu de chaque conte plutôt intéressant et même intrigant, mais la fin à chaque fois éveillait en moi le sentiment d'avoir lu pour rien, la question du but de l'histoire...

Il y a par ailleurs toute une symbolique avec laquelle il vaut mieux être familier je pense pour apprécier pleinement chaque conte, car même si l'on n'est pas totalement dépaysé (il y a en effet un côté Andersen, Alice au pays des merveilles et même fables de Lafontaine), les personnages et autres éléments du décor renvoient souvent aux croyances et traditions japonaises et plus particulièrement bouddhistes. Les notes de fin de récit sont là heureusement pour nous éclairer mais c'est assez pénible d'aller voir à chaque astérisque ce à quoi se rapporte telle ou telle mention dans le texte. Enfin c'est instructif hein, mais laborieux, et donc pas synonyme de plaisir de lecture en ce qui me concerne.

Enfin donc pour recadrer les choses, je n'ai pas détesté mais je n'ai pas été particulièrement enchantée par ces contes non plus. Mais ceci n'engage que moi. J'ai vu des commentaires très élogieux et enthousiastes sur ce recueil par d'autres lecteurs. 



A noter que l'édition que j'ai lue et présentée ici est totalement épuisée et semble avoir été remplacée par une édition récente, sous le titre Train de nuit dans la voie lactée, qui ne regrouperait que trois contes sur les dix de l'édition précédente. C'est dommage car les sept autres avaient tout de même leur charme.
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 20:15



NOUVELLES ORIENTALES ET DESORIENTEES

 
Beaucoup de choses m'ont attirée dans cet ouvrage : le titre, que je trouvais plutôt original, et la biographie de l'auteur, ses origines en particulier - pour résumer :

 
"
Par un Canadien d'origine coréenne, né au Japon et terminant en France une thèse de doctorat sur Le Clézio, un recueil de quinze nouvelles situées en Inde, au Japon, en France, au Canada, etc., qui traitent de dépaysement, de déracinement, de mort (celle du père), de l'aliénation de l'étranger, etc. L'auteur déclare avoir exploité l'antithèse Occident-Orient et partiqué le "réalisme magique", c'est-à-dire "le fantastique intérieur". Un remarquable premier recueil. "

 
Mis à part le fait que je ne suis pas trop nouvelles et que les siennes n'échappent pas à ma régle, c'est quand même un petit recueil intéressant à découvrir - attention ! - univers bizarre...


(commenté le 19/07/2005)
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 19:04



LE GOÛT AMER DE LA CHARITE
 
 
4è page de couv' :
"Dans le Taipei des années 60, l'étudiant « Petit Ye » habite avec dix-sept autres locataires un immeuble appartenant à la délicieuse madame Xin, une femme d'un certain âge qui a pris le jeune homme sous sa protection.
A la mort de la vieille dame, les locataires découvrent avec stupeur et jubilation qu'elle leur a légué l'immeuble ! Mais cet acte charitable éveille égoïsmes et cupidités. Le jeune homme ne peut que conclure, avec une certaine sérénité toutefois, que le goût de la charité est en effet bien amer.
Ce roman d'éducation touche à des thèmes essentiels : la bassesse de la nature humaine, la passion amoureuse, les incertitudes de la jeunesse, le poids des souvenirs.

Romancier et chroniqueur. Huang Fan est l'un des écrivains les plus représentatifs de Taiwan, mais aussi l'un des plus subversifs. Ce roman a obtenu en 1984 le prix littéraire du journal United News, l'équivalent taiwanais du prix Goncourt. "


Une bonne surprise que ce petit livre découvert par hasard à la bib, l'auteur décrit très bien situations et sentiments avec une pointe d'humour qui ne gâche rien.


(commenté le 14/11/2004)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 22:49



ADDRESS UNKNOWN
 
( INCONNU A CETTE ADRESSE )
 
 
4è page de couv': 
"1932. Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif américain, sont marchands de tableaux en Californie. Ils sont aussi unis par des liens plus qu'affectueux - fraternels. Le premier décide de rentrer en Allemagne. C'est leur correspondance fictive entre 1932 et 1934 qui constitue ce livre, écrit par une Américaine en 1938, et salué à l'époque, aux Etats-Unis, comme un chef-d'œuvre. Incisif, court et au dénouement saisissant, ce livre capte l'Histoire avec justesse. C'est un instantané, une photographie prise sur le vif qui décrit sans complaisance, ni didactisme forcené, une tragédie intime et collective, celle de l'Allemagne nazie." 
 
 
Je dois dire que cette courte nouvelle sous forme de correspondance est absolument incroyable, je ne pensais pas le dire moi aussi. Ca faisait longtemps qu'elle était dans ma liste des livres à lire à force d'en entendre parler en bien, limite extase, surtout par rapport à cette fin que tout le monde clamait inattendue, saisissante (du coup, méfiance face à cet engouement général), et puis là lors d'un rapide passage à la bib je tombe dessus, je soupèse, c'est fin, léger, une affaire de 30 minutes que je consomme sur le chemin du retour dans les transports, et je dois dire que je suis assez scotchée de ce que l'auteur a pu achever de rendre en si peu de pages et à travers une simple correspondance. C'est tellement concis et simple mais riche et dense en terme d'émotions, de thèmes, tellement habile dans le développement de l'intrigue, je dis bravo.
 
Quant à la fin, je me suis triturée l'esprit à essayer de deviner ce qu'elle pouvait être, tout y est passé dans mon imagination, et même si certaines choses se révélent au fur et à mesure qu'on s'en rapproche, on ne la devine pas exactement, et elle reste redoutablement percutante tellement elle est tragique et terriblement réaliste - tragique par rapport à tout ce qu'elle renvoie d'une histoire, d'une époque, de l'amitié, et réaliste parce qu'il n'aurait pu en être autrement finalement.
 
Pour moi une sacrée réussite en terme littéraire, autant sur le fond que sur la forme.


(commenté le 17/10/2006)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 17:05
lucy.jpg


VARIOUS DEGREES OF HOPELESSNESS
 
( PETITS DESASTRES DE LA VIE ORDINAIRE )

 
Un court roman férocement drôle sur les relations humaines - l'auteur a un humour décapant à travers lequel elle dépeint le portrait d'une jeune trentenaire qui attend patiemment le prince charmant et tout une galerie de personnages aussi pitoyables mais attachants les uns que les autres.
Une sorte de Bridget Jones bis mais amenée différemment - l'auteur est plus incisive et ironique, plus fine dans son humour, et plus profonde (un peu plus mais pas trop non plus).


(commenté le 20/07/2005)
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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 22:59

spark-copie-2.jpg


THE FINISHING SCHOOL
  

( A BONNE ECOLE )
 
 
Présentation de l'éditeur
"L'action se déroule dans un collège très chic, en Suisse, près de Lausanne.
Nés de parents fortunés, les élèves passent agréablement le temps en apprenant les arts de la mondanité et de l'écriture. Parmi eux, Chris, un rouquin de dix-sept ans, écrit un roman à l'inspiration libre sur le trio constitué par Marie, reine d'Ecosse, Darnley, son mari assassiné, et son secrétaire David Rizzio qui reçut cinquante-six coups de poignards. Son assurance et son brio rendent fou de jalousie Rowland Mahler, directeur de l'école, lui-même romancier en herbe. Ce dernier pâlit, ne mange plus, sombre dans l'obsession et médite un meurtre : l'histoire passée de haine et de rivalité va-t-elle se répéter ? Et Chris va-t-il lui aussi finir trucidé ?
Muriel Spark enchaîne les morceaux de bravoure, manie la satire sans s'appesantir, touche aux sentiments les plus bas sans trop insister, bref s'amuse franchement des écrivains et de leur calvaire. Sous la surface brillante des choses (comme dans Les belles années de mademoiselle Brodie auquel ce roman fait penser), on devine des profondeurs plus sombres que le loch Ness. Finesse, humour, compassion : Muriel Spark est ici à son meilleur. "


Biographie de l'auteur
"Poétesse, nouvelliste, romancière, Muriel Spark, née en Écosse, a vécu en Afrique noire et à Londres avant de s'installer en Italie, où elle réside actuellement. Parmi ses œuvres, citons Les consolateurs, Les belles années de mademoiselle Brodie, La place du conducteur, Le banquet. Son œuvre a été couronnée de multiples distinctions dont, en France, le prix Fnac de la Nouvelle étrangère 1987 pour son recueil de nouvelles Portobello Road. En 1996, Dame Muriel a reçu les insignes de commandeur des Arts et des Lettres."


 
 
Bon, je suis assez décue par ce roman très prometteur, qui semblait se rapprocher fortement de Je suis un écrivain frustré de Jose Angel Mañas dans le thème, et qui en est malheureusement fort loin. Enfin bon, je n'espérais pas une copie conforme de ce livre, bien au contraire, mais j'espérais retrouver ici le côté férocement drôle et tragique, corrosif, que j'avais tant apprécier dans le roman de Mañas.
Heureusement il est court et se lit très facilement, mais j'avais l'impression d'être dans l'expectative constante d'un happening qui ne venait pas, de lire une histoire qui se déroulait pour rien, qui sentait l'épuisement à mi-parcours. La fin m'a d'ailleurs parue totalement expédiée et bâclée.
 
Enfin bon, ça c'est mes impressions, les critiques académiques semblent l'adorer et avoir trouvé, dans ce livre en particulier, finesse, drôlerie et richesse de texte...
J'essaierai peut-être un autre de ses romans quand même, j'avais au début été attiré par Intentions suspectes , faut juste que je le trouve en anglais...


(commenté le 01/12/2006)
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 21:06

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LE TRADUCTEUR CLEPTOMANE

 
Recueil de nouvelles ma foi agréablement drôles et inattendues, situées dans la Hongrie des années 30s. Elles mettent en scène un même personnage aux caractéristiques changeantes suivant les nouvelles, Kornel Esti, qui évolue dans des situations insolites et improbables, frôlant parfois la farce et le burlesque, mais dépeintes avec beaucoup de réalisme.
L'écriture est très fine, très agréable à lire, et derrière l'humour, on sent une véritable tendresse pour le genre humain, et une vraie expérience et connaissance des relations humaines. 
 
Il y en a 2 ou 3 (au moins) que j'ai survolées rapidement cela dit car j'ai toujours du mal avec les nouvelles au bout d'un moment, et j'ai comme tendance à vouloir aller à l'essentiel de l'histoire du coup.

 
Sur l'auteur :
"Né le 29 mars 1885, dans une ancienne province de l'Empire Austro-Hongrois, aujourd'hui située en Yougloslavie, Dezsö Kosztolanyi devint célèbre dès 22 ans avec un premier recueil de poèmes. Auteur prolifique, il excelle dans tous les genres : poésie, roman, nouvelle, essai, critique dramatique. Ami de Thomas Mann, polyglotte, il a traduit Shakespeare, Rilke, Baudelaire, Valéry et des poètes chinois. Il mourut à Budapest le 3 novembre 1936."


(commenté le 02/04/2006)
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