Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 22:57



LE TRAIN DE LA VOIE LACTEE


Présentation de l'éditeur
"Kenji Miyazawa (1896-1933), qui ne publia qu'un seul recueil de contes de son vivant, est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands représentants de la littérature japonaise moderne. Si son oeuvre fait figure de classique, elle n'en est pas moins inclassable. Bien que profondément marquée par les paysages, le climat, les coutumes et l'imaginaire du Japon, elle émeut surtout par sa portée universelle, sans doute renforcée par un bouddhisme discret mais omniprésent. Etrangement, l'occidental ne s'y sent qu'à moitié dépaysé. Cet univers où le réel se dissout et se récompose pour faire place un instant à un fantastique s'apparentant toujours au merveilleux, nous le connaissons quelque peu déjà, et nous viennent entre autres à l'esprit les noms de Hans Christian Andersen, Lewis Carrol, André Dhôtel et Selma Lagerlöf.

Kenji Miyazawa a sans aucun doute réussi cette gageure de créer de toute pièce une oeuvre s'insérant d'emblée dans le patrimoine universel des contes et légendes. Dans ce domaine, on le sait, les véritables créateurs sont rares. Cette édition réunit ses contes les plus célèbres, dont Le train de la voie lactée qui est reconnu comme son chef-d'oeuvre."




Je déteste (façon de parler) ces présentations grandiloquentes (re-façon de parler) qui vous font passer pour un abruti si vous passez à côté (parce que, oui, je suis passée un peu à côté) de l'oeuvre en question.

Enfin moi je sais pourquoi je n'ai pas été emballée plus que ça, magré le contenu très prometteur qui me semblait correspondre à un recueil qui allait m'enthousiasmer. J'adore les contes, mais là je les associerais plus à des nouvelles qu'à des légendes. Et les nouvelles et moi... Surtout que là, il y a très précisément ce que je n'aime pas dans les nouvelles, à savoir, cette impression désagréable d'inachevé, de fins obscures, de message absent, et pourtant, à chaque fois le début du récit s'annonçait prometteur. Le style est effectivement agréable, vivant, le contenu de chaque conte plutôt intéressant et même intrigant, mais la fin à chaque fois éveillait en moi le sentiment d'avoir lu pour rien, la question du but de l'histoire...

Il y a par ailleurs toute une symbolique avec laquelle il vaut mieux être familier je pense pour apprécier pleinement chaque conte, car même si l'on n'est pas totalement dépaysé (il y a en effet un côté Andersen, Alice au pays des merveilles et même fables de Lafontaine), les personnages et autres éléments du décor renvoient souvent aux croyances et traditions japonaises et plus particulièrement bouddhistes. Les notes de fin de récit sont là heureusement pour nous éclairer mais c'est assez pénible d'aller voir à chaque astérisque ce à quoi se rapporte telle ou telle mention dans le texte. Enfin c'est instructif hein, mais laborieux, et donc pas synonyme de plaisir de lecture en ce qui me concerne.

Enfin donc pour recadrer les choses, je n'ai pas détesté mais je n'ai pas été particulièrement enchantée par ces contes non plus. Mais ceci n'engage que moi. J'ai vu des commentaires très élogieux et enthousiastes sur ce recueil par d'autres lecteurs. 



A noter que l'édition que j'ai lue et présentée ici est totalement épuisée et semble avoir été remplacée par une édition récente, sous le titre Train de nuit dans la voie lactée, qui ne regrouperait que trois contes sur les dix de l'édition précédente. C'est dommage car les sept autres avaient tout de même leur charme.
Partager cet article
Repost0

commentaires

LECTURES EN COURS

                    ooops.jpg 

Recherche

ET POURQUOI PAS ?

 Lubie littérature grecque  Challenge Contes

 challenge-iles.jpg  Lire-sous-la-contrainte.jpg

Le Grenier