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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 15:14



LE ROMAN DES VOYAGEUSES FRANCAISES (1800-1900)

Présentation de l'éditeur
"Enfin un livre pour raconter ces voyageuses françaises du XIXe siècle trop longtemps éclipsées par les Anglaises. Artistes, expatriées, touristes, militantes, ethnologues de terrain ou missionnaires, elles partirent vers tous les horizons,de la Sibérie au Sénégal, de la Chine au Brésil. Certaines endurèrent même de terribles épreuves - la captivité entre les mains de pirates chinois, la solitude au fin fond de l'Amazonie, le naufrage de La Méduse...

Ces héroïnes que les lois et les mentalités de leur époque destinaient à la vie domestique révèlent de vrais talents d'observation et d'écriture. Il n'est pas rare que leurs témoignages interpellent nos consciences d'aujourd'hui sur les questions de la condition féminine, de la colonisation ou de l'esclavage.

Un récit passionné qui met en scène des femmes de toutes origines pour qui la quête de l'aventure n'était pas le seul but du voyage."



L'auteur
Françoise Lapeyre est l'auteur chez Lattès de Femmes seules retirées loin des villes (2003) et de Léonie d'Aunet (2005).



Ca c'est un sujet qui ne pouvait me laisser indifférente quand j'en ai aperçu le titre (par hasard) dans les rayonnages de ma bib', et la quatrième de couv' m'a convaincue que j'y découvrirai des témoignages très instructifs sur une époque, et des récits hors du commun!

C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est presque tellement simple et ordinaire de voyager aux presque quatre coins de la planète, en tout cas pour les Occidentaux, les routardes et voyageuses, solitaires ou en groupe, ne se comptent plus sur les doigts de la main, et les moyens de transport ont bien évolué depuis!
J'ai beaucoup aimé cette dédicace de l'auteure:
"Aux ânes et aux mules, sans lesquels rien de tout cela ne serait arrivé."


J'étais donc particulièrement intriguée par cet ouvrage qui se proposait de rendre compte des aventures de voyageuses françaises du XIXè siècle! Je trouvais ça particulièrement fascinant de découvrir les impressions de ces femmes sur des cultures et modes de vie encore bien méconnues de leur temps, des paysages nouveaux pour elles, à une époque où les mentalités étaient encore particulièrement étriquées en Occident concernant entre autres la place de la femme dans la société. Et puis, c'est qu'elles partent loin ces aventurières françaises du XIXè siècle: en Asie, au Proche-Orient, en Amérique du Sud, en Afrique, bref, je n'ai moi-même pas encore exploré le quart de ce qu'elles ont vu!
Quels témoignages fabuleux sur une époque maintenant révolue, ces récits et journaux de voyage sont des documents historiques vraiment précieux!

Découvrir l'existence de ces récits m'a fait relativiser mon admiration face aux prouesses d'Alexandra David-Néel dont j'ai lu le compte-rendu de son voyage à Lhassa récemment. Enfin, je m'entends! Ce voyage reste admirable et remarquable par son courage, son audace et son originalité, surtout pour l'époque, et parce que c'était une femme, mais justement ce compte-rendu de récits de voyage de femmes du XIXè siècle m'a fait réaliser qu'elle était loin d'être la seule à avoir cet esprit aventurier, d'autres l'ayant précédée dans cette fièvre des voyages et découvertes culturelles sur d'autres terrains non moins dangereux. Enfin, loin d'être la seule! Là aussi, je m'entends! Elles restent laaargement minoritaires finalement ces femmes comparées aux hommes mais c'est là où leurs témoignages sont vraiment intéressants et instructifs.

Hormis les difficultés que l'on peut s'imaginer sans peine pour ces voyageuses dont le confort du voyage était loin d'être assuré ("acheminement au fin fond des pays avec les risques de maladie, l'inconfort, les dangers de toute sorte" (la plupart voyagaient armées d'un revolver!!!)), ces récits réflètent aussi les mentalités de l'époque, parfois choquantes, concernant leur vision de l'esclavage et des Noirs par exemple, souvent paternalistes, avec un vif sentiment de supériorité sur les différents pays où elles se trouvent, à quelques exceptions près ceci dit.

L'époque est aussi celle du développement de la connaissance, du remplissage des musées et c'est avec un naturel qui épouvanterait aujourd'hui que les voyageuses arrachent à leur sites d'origine des icônes du pays.
"La mission est si belle et la France si grande que l'on ne pense pas à respecter, payer, négocier, se faire autoriser. Sur un site d'Islamabad, la voyageuse va même jusqu'à pester contre les Anglais qui ne laissent rien à emporter après leur passage."

Autre reflet des mentalités de l'époque que Françoise Lapeyre souligne parfaitement bien, c'est que si les femmes assument fièrement leurs voyages, elles se sentent moins à leur place quand il s'agit d'en rédiger le rapport, ceci étant en quelque sorte la prérogative des hommes.
"Les femmes, si audacieuses soient-elles, font des voyages de femmes en ce sens qu'ils ne sont pas professionnels, ni militaires, ni scientifiques, ni diplomatiques, et que généralement elles ne gèrent pas l'expédition ni n'en décident."

En effet, les voyageuses du XIXè siècle accompagnent généralement leur mari - elles sont encore rares celles qui envisagent des périples en solitaire - mais elles n'en font pas forcément état dans leurs récits.
"Se laissant aller à la fierté de leur aventure, elles se donnent ainsi la satisfaction d'un récit à la première personne qui en fait des conquérantes autonomes. De nombreux titres où elles font sonner le féminin disent leur plaisir de se présenter en personnes indépendantes, riches d'une expérience hors du commun: Voyage d'une Parisienne dans l'Himalaya, Une Parisienne au Brésil, Impressions d'une Parisienne à Chicago, Une Française à Jérusalem, Une Française au Soudan, Seule à travers 45 000 lieues, Une femme sur la route, ...
En revanche, c'est avec une grande modestie qu'elles se mettent en position d'auteures. [...]
Cette circonspection montre combien, en tant que femmes, nos voyageuses se sentent peu légitimées à écrire."


Qu'en est-il des femmes que nos voyageuses croisent de par le monde?
"Trop souvent misérables, asservies, enfermées, trop souvent illettrées, traitées en bêtes de somme ou abandonnées à l'oisiveté, occasionnellement sacrifiées sur un bûcher, les femmes qu'elles rencontrent inspirent généralement aux Françaises le sentiment d'être elles-mêmes très privilégiées."

De fantastiques témoignages historiques que ces récits de voyage donc, cet ouvrage de Françoise Lapeyre m'a furieusement donnée envie de mettre le nez dedans car si ce livre est très instructif sur les voyageuses françaises de cette époque, il n'en reste pas moins un rapport condensé aux allures de thèse qui nous régale certes de quelques extraits des récits originaux mais qui ne remplace pas la saveur immédiate de ces témoignages authentiques.
Je dis ça mais en même temps il est évident que je n'aurais jamais le courage ni le temps de me plonger dedans si l'occasion m'en était donnée et je suis très reconnaissante à l'auteure de ce formidable travail de recherche qui dresse un portrait vivant et précis de ces femmes peu ordinaires et qui m'a transporté dans le temps et dans l'espace!

Une dernière citation de l'auteure:
"L'histoire, c'est aussi un monde qui n'a pas assez changé - celui de l'esclavage, de la misère et de la malheureuse condition féminine - et un monde qui va trop changer - celui de la destruction des espèces et de l'environnement."

Effectivement, si ces récits démontrent que les lois et les mentalités ont beaucoup évolué en près de deux siècles, certaines choses perdurent malheureusement, et tout n'évolue pas pour le mieux...
A quoi ressembleront nos sociétés et notre planète au 23è siècle?

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 00:08




ISLAMISTES : COMMENT ILS NOUS VOIENT


Présentation de l'éditeur
"L'Occident tremble. Qui se cache derrière ces voiles et ces barbes ? Qui sont ces musulmans du Pakistan, d'Afghanistan et d'Irak ? Savent-ils vraiment comment nous vivons ? Comment nous voient-ils ? Que connaissent-ils de nous hormis nos armes, nos télés, nos mœurs ? Anne Nivat est partie, seule, dialoguer avec les mollahs des medressah du Pakistan, accompagner les Taliban d'Afghanistan, rencontrer les moudjahidin irakiens. Tous, combattants de l'islam et " adversaires " de l'Occident. En route, loin des grands hôtels d'Islamabad, de Kaboul ou de Bagdad, loin des zones protégées par les armées occupantes, elle a pris le temps de s'arrêter dans des familles, écartant le rideau du quartier des femmes, inaccessible et secret. Ce livre nous alerte sur l'Occident qui attire mais effraie. L'incompréhension s'est déjà installée et le fossé se creuse : là-bas, comme chez nous, on vit de stéréotypes, de fausses idées. On subit les images, les discours, la propagande. Si personne n'y prend garde, le " choc des civilisations " finira par prendre le dessus. "



Biographie de l'auteur
"Grand reporter basée en Russie depuis huit ans, Anne Nivat a couvert le conflit tchétchène pour Ouest-France et Libération. En 2000, son expérience de la guerre lui a valu le prix Albert-Londres pour Chienne de guerre (Fayard). Depuis les attentats du 11-Septembre, elle arpente en toute indépendance les théâtres d'opération les plus dangereux, en Asie centrale, en Afghanistan, en Irak. Elle est l'auteur de nombreux livres, dont Par les monts et les plaines d'Asie centrale, tous publiés chez Fayard. Anne Nivat vit aujourd'hui entre Paris et Moscou et collabore régulièrement à l'hebdomadaire Le Point, l'International Herald Tribune, au New York Times et au Washington Post."




Cette femme m'impressionne sérieusement par son travail et les procédès par lesquels elle s'y implique. Cela m'avait déjà frappée lors d'une émission télévisée qui présentait son livre Par les monts et les plaines d'Asie centrale. Elle n'hésite absolument pas à braver les dangers et à s'enfoncer en terrain miné pour récolter ses témoignagnes, mais sans pour autant se mettre en avant telle une héroïne des temps modernes. Elle se mêle incognito au milieu de populations à qui il ne nous viendrait pas vraiment à l'esprit de rendre visite les mains dans les poches en sifflotant, approche ainsi toute sorte de personnes, des gens souvent qui n'ont pas l'occasion de s'exprimer, et nous livre leurs paroles.

J'ai choisi ce titre d'actualité comme première approche de son oeuvre car je trouvais ça original et surtout intelligent de sa part de se mettre de l'autre côté de la barrière pour essayer de connaître et comprendre "l'autre" (sans pour autant que cela signifie qu'elle approuve l'autre), surtout quand cet autre, finalement assez mal connu, est au coeur de sujets sensibles.

En sortant de ce livre, j'ai le sentiment que nous sommes dans une sorte d'impasse, un grand fleuve d'incompréhension coule entre les deux rives, alimenté par des conceptions de certaines notions parfois diamétralement opposées, par des traditions différentes, des valeurs différentes, etc (sans parler des propagandes médiatiques et des manipulations politiques de parts et d'autres...)... Mais qui a une vision des choses meilleure que l'autre finalement?... Loooong débat en perspective...
J'ai noté cette phrase d'un irakien qui m'a interpellée :
"C'est maintenant qu'on se fait arrêter dix fois par jour par des militaires étrangers qui nous indiquent la route à prendre dans notre ville, celle qui nous a vu naître, où nous avons grandi et travaillé! C'est aujourd'hui que les "valeurs" démocratiques nous sortent tellement par les yeux que nous nous posons de sérieuses questions sur la démocratie!"

Il y a de quoi être pessimiste...
Je suis cependant Anne Nivat quand elle dit "Je reste néanmoins convaincue que la seule solution reste le dialogue, qui commence justement par l'écoute mutuelle." Euuh... ce qui reste valable d'ailleurs dans tout autre cas de figure n'impliquant pas forcément l'Occident et l'Orient...:-)

J'ai cherché s'il y avait une traduction anglaise de ce livre mais apparemment pas, bien dommage, en revanche j'ai noté du coup Lendemains de guerre en Afghanistan et en Irak qui a été traduit en anglais sous The Wake of War : Encounters with the People of Iraq and Afghanistan. Le thème est bien différent du livre présenté ici mais semble néanmoins tout aussi instructif.
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 20:40



JE REGRETTE D'ÊTRE NÉ LA -BAS
 
     CORÉE DU NORD : L'ENFER ET L'EXIL
 
                    de Marine Buissonnière et Sophie Delaunay
 
 
 
Tae-Gum, qui a douze ans a peine, s'alimente de plantes qu'elle récolte dans la montagne ; Pok-Yol, plus jeune encore, survit dans les rues, mendiant ou ramassant ce qu'il trouve ; la faim finit aussi par toucher Chin-Gyong et ses enfants, alors que le père est cadre du Parti.
 
Face a cette situation dramatique, et malgré le risque que cela représente dans un pays ou la délation remplit les camps, Tae-Gum, Chin-Gyong et Pok-Yol décident de gagner la Chine. Mais " le grand frère " refoule violemment les migrants illégaux. Pris dans l'étau de la répression, Tae-Gum, Chin-Gyông et Pok-Yol s'engagent dans un exil interminable vers le seul pays qui leur offre asile : la Corée du Sud.
 
C'est avec une simplicité poignante qu'ils en font le récit, racontant comment ils ont peu à peu pris conscience des mensonges criminels des dirigeants, comment, à l'issue d'épreuves et de souffrances qui font d'eux des survivants, grâce aussi a un courage extraordinaire, ils sont finalement parvenus à rejoindre le Sud.
 
Tandis que la Corée du Nord persiste dans la théorie de l'autosuffisance prônée par son " Grand Leader " Kim II-Sung au mépris des populations les plus vulnérables du pays, tandis que plusieurs dizaines de milliers de Nords-Coréens sont enfermés dans des camps, ce témoignage humain et politique est un appel au secours. "
 
Sophie Delaunay a trente-huit ans. Auteur d'une thèse sur l'isolationnisme nord-coréen, elle a participé pendant dix ans à des missions de MSF en Thaïlande, au Rwanda, en Chine et en Corée du Sud."
 
Je ne sais pas trop quoi dire après avoir lu ces témoignages. Bouleversée est faible. Révoltée... Terrible de se sentir impuissant face à ces drames humains, face à tant de vrai misère, de souffrance, de désespoir, d'appels au secours. Aberrant que ces gens soient tellement écrasés par leur fardeau quotidien qu'ils en arrivent à devoir témoigner et étaler leur misérable vie de façon à exister aux yeux des autres. Car je doute que beaucoup de gens soient véritablement au courant de leur lot. L'indifférence est pourtant la pire attitude d'un humain envers un autre. Malheureusement on a tendance à vivre dans sa bulle. Beaucoup de gens devraient lire ce genre de récits, ils se rendraient alors compte de leur immense chance et relativiseraient certaines choses...


(commenté le 24/06/2006)
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 15:50



DEAD MAN WALKING

 
Un livre sur et contre la peine de mort, un témoignage magnifique et bouleversant d'une religieuse américaine qui accompagne un condamné jusqu'à sa mort et se retrouve confontrée à la réalité de cette institution. Face au dénuement des parents de victimes de criminels, à leur conviction pour la peine de mort et aux chiffres et témoignages troublants qui dénoncent les bavures, à la cruauté de ce châtiment, elle mène une lutte difficile pour la vraie justice et rester fidèle à ses propres croyances.


(commenté le 01/12/2003)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 21:13



MANUEL DE LA PHOTO RATEE


Cadeau idéal pour les amateurs de photo, en tout cas il vaut le coup d'oeil tellement c'est drôle, souvenirs de vacances, photos en famille, entre amis, etc, qui n'a jamais raté de photos de sa vie?! Bon, mise à part la panoplie d'exemples dont nous régale l'auteur, son but n'est pas tant de nous montrer comment rater une photo mais plutôt de nous expliquer les raisons techniques de ces petits ratés. En suivant le mode d'emploi à l'envers, on devrait bien tous devenir pro!!
 
Je n'ai pas trouvé d'extraits de photos sur le net, par contre le site suivant s'en inspire, c'est très drôle, et pis ci-dessous je vous recopie la table des matières, ça vous donne déjà une idée du contenu:
 
http://mtlm.blogs.com/photos/photo_ratee/index.html 


Introduction


Première partie : L'appareil


1. Les flous
- Le bougé
- Le flou sur le sujet
- Le flou + bougé


2. Les qualités de lumière
- La sous-exposition
- La sur-exposition
- Le contre-jour
- L'effet grisé


3. Les cas particuliers
- La photo altérée
- La photo trouvée
- La photo grillée
- L'amorce


4. Le cadrage
- La photo aléatoire
- La road-photo
- La photo de loin
- L'action-photo
- Le cadre dans la photo
- La photo sans recul
- La photo originale


5. L' intervention dans l'image
- Le doigt devant
- La photo avec objet interposé
- La photo avec objet passant dans le champ


Deuxième partie : Le sujet


1. Les actions et attitudes
- La photo triste
- La photo de fête
- La photo avec portée
- La photo drôle


2. Le personnage
- La photo-absence
- La photo camouflage
- La photo confuse
- La photo texte


3. Le portrait
- L'air bête
- Enfant triste
- Déformation du sujet
- Tête coupée
- Yeux rouges
- La photo avec gêne


Conclusion


(commenté le 27/08/2004)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 18:03



BLACK LIKE ME
 
( DANS LA PEAU D'UN NOIR )

 
Le témoignage extraordinaire d'un journaliste américain qui, dans les années 50s, décide de se faire foncer la peau pour se transformer littéralement en Noir Américain et se fondre dans leur communauté pour expérimenter et comprendre la dure réalité de leurs conditions de vie (racisme, ségrégation...).
Un reportage instructif, intéressant, parfois dur et révoltant.


(commenté le 01/12/2003)
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 22:54

tatiana.jpg



DR. TATIANA'S SEX ADVICE TO ALL CREATION
 
( MANUEL UNIVERSEL D'EDUCATION SEXUELLE : A L'USAGE DE TOUTES LES ESPECES, SELON LE DOCTEUR TATIANA)
 
( CONSULTORIO SEXUAL DE TODAS LAS ESPECIES : EL LIBRO DEFINITIVO SOBRE LA BIOLOGIA EVOLUTIVA DEL SEXO )
       
 
Présentation de l'éditeur
"Un manuel d'éducation sexuelle unique, qui s'adresse à toutes les espèces vivantes. Il indique, par exemple, quand la nécrophilie est acceptable et qui peut s'adonner à la zoophilie (et avec qui). Il révèle quel est le meilleur moment pour changer de sexe, comment une vierge peut enfanter et quand il est loisible de dévorer son partenaire. Il prodigue aussi des conseils plus pratiques, par exemple sur les grossesses mâles ou les avantages d'un pénis détachable. A la fois spirituel et informatif, ce livre est un recueil de lettres d'innombrables créatures préoccupées par leur vie sexuelle, adressées au sage Docteur Tatiana (alias Olivia Judson), la seule sexologue ayant une profonde connaissance de la biologie évolutive. Fondant sur l'histoire naturelle ses avis aux malheureux en amour, mêlant humour et rigueur, elle peut rassurer ses correspondants : même si les actes qu'ils décrivent semblent consternants et pervers, ces pratiques sont en fait parfaitement normales - au moins si vous n'êtes pas humain. Le Docteur Tatiana explique la science du sexe, de la théorie darwinienne de la sélection sexuelle à l'origine biologique de la reproduction sexuée. Confrontant les normes du monde humain aux mœurs sexuelles du monde animal, elle en dévoile toutes les merveilles.
"
 
Un manuel sympathique et instructif sur les diverses pratiques sexuelles chez presque toutes les espèces (mais on en apprendra plus sur les insectes que sur d'autres...).
Ce qui est amusant, entre autres, c'est l'approche de l'auteur : en effet, la sexualité de nos amis les animaux est approchée par le biais des questions-réponses que l'on peut retrouver dans tout magazine ayant son sexologue attitré, et on pourra donc lire par exemple les plaintes d'une mante religieuse mâle outrée par le comportement cannibalesque de sa compagne après un acte sexuel, etc, etc...
Et puis, on pourra se poser la question de ce qui est naturel ou non, vu tout ce que l'on peut observer dans la nature... ahem.


(commenté le 28/02/2005)
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 18:49

sorciers.jpg

 

 

LES SORCIERS DE LA PLEINE LUNE

4è page de couv':
"Nicole Viloteau vient de passer un an à Madagascar, d'où elle a rapporté une moisson de documents inédits sur la sorcellerie, le culte des morts, les possessions, le pouvoir des philtres d'amour, des plantes aphrodisiaques, des poisons.
Elle a assisté à des cérémonies secrètes où, d'ordinaire, les Vazaha, les Blancs, ne sont pas acceptés. Diavolona, la pleine lune, influence sorciers, devins, guérisseurs.
Nicole franchira à plusierus reprises le seuil inquiétant de ces mondes occultes, tenaillée par la peur et la douleur lorsqu'on l'exorcise d'un mal étrange, en lui plantant une aiguille dans le front. Initiée aux rites du tromba, du bain sacré, aux secrets des perles magiques, du kaolin, des pièces d'or et d'argent, des apparats écarlates et des sacrifices sanglants, des danses et des libations en l'honneur des Ancêtres, elle va peu à peu pénétrée au coeur des croyances et des traditions malgaches aux innombrables tabous.
Miroirs maléfiques, gris-gris, âmes errantes, mangeurs de coeurs, monstres mythiques sanguinaires, entraînent le lecteur loin, dans des contrées reculées. Longues marches, pistes défoncées, montagnes, brousses, désert, jungles et océan tissent la toile de fond de cette aventure hors du commun.
Nicole Viloteau n'a pas fini d'étonner les amateurs d'émotions fortes."
 
Un livre que j'ai lu il y a des années et des années maintenant (je dirais il y a plus de 10 ans, gloups)  mais qui m'avait laissé un superbe souvenir d'un témoignage fidèle et amusant d'aventures palpitantes et de rencontres étonnantes et hors du commun dans une contrée pas si lointaine que ça. Très instructif, toujours intéressant d'avoir le regard extérieur d'un étranger ouvert et curieux sur un pays.
Ca m'avait donné à l'époque envie de lire d'autres livres de cet auteur et puis je l'ai oublié entre-temps mais je vais guetter de nouveau, voir si un de ses livres ne se trouverait pas sur mon chemin.

L'auteur

"Qui est Nicole Viloteau ? Une chercheuse passionnée, une aventurière qui n'a pas froid aux yeux, une photographe hors pair ? Sans doute tout cela à la fois. Amoureuse des reptiles, repoussant toujours plus loin ses limites, elle a préféré l'expérience physique à la distance scientifique. De l'Afrique à l'Australie, elle s'évertue à nous faire partager ses passions à travers des livres absolument fascinants. Car cette boulimique d'aventures extrêmes ne souhaite qu'une chose que l'on finisse par comprendre l'importance de vivre en harmonie avec la nature.


Diplômée des Beaux-Arts, herpétologue, photographe-reporter, elle écrit pour différents magazines et effectue de nombreuses missions dans le monde entier. Elle collabore aussi avec les laboratoires d'herpétologie, d'ethnozoologie et de botanique du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Elle est par ailleurs l'auteur des Dragons de KomodoAustralie : démons et merveilles, Des jungles plein la tête et de La femme aux serpents, elle consacre sa vie à l'exploration en solitaire."

 



(commenté le 02/04/2006)

 
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 18:31

trillard-copie-1.jpg

MADAGASCAR : L'ILE DERRIERE L'ILE

 
J'aime bien ces individus, aventuriers dans l'âme, qui ne se nourrissent pas du côté touristique d'une contrée mais de son esprit, son âme, sa voix, etc... le titre est bien choisi en ce sens.
Le livre est conçu comme un carnet de route agrémenté de magnifiques photos illustrant les récits de l'auteur, récits composés d'impressions et d'émotions personnelles, d'anecdotes recueillies au fil d'un voyage dans toute l'île à la recherche (et à la découverte) de l'insolite.
 
J'ai bien aimé sa démarche, c'est plutôt instructif même si tout est filtré par son regard et ses choix de découvertes et d'observations, mais j'avais aussi quelque fois l'impression de lire le journal d'un cowboy type Dunbar de Danse avec les loups sur les traditions et condition de vie des Indiens d'Amérique, ça m'a un peu troublé ce côté peuple aux moeurs étranges et fascinantes (=sauvages) mais non moins amical et inoffensif qu'on peut encore observer sur cette île... Enfin, il pratique beaucoup l'autodérision par rapport à son statut d'étranger sur l'île, écrivain de surcroît, et c'était bien sympathique et souvent amusant de retrouver comme ça des concepts et expressions typiquement malgaches dont il parsemait ses récits.
 
Dans le même genre, j'avais beaucoup aimé Les sorciers de la pleine lune de Nicole Viloteau, une autre grande vadrouilleuse.


(commenté le 03/04/2004)
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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 22:36

boulet.jpg



DANS LA PEAU D'UN INTOUCHABLE


Un récit qui m'avait marqué, c'est ce livre écrit par un journaliste français, qui, comme l'indique le titre, nous révèle les conditions de vie de la caste des intouchables en Inde en se transformant physiquement et financièrement comme l'un d'eux.
Même si cette discrimination des castes a été abolie en 1947, ces hommes et ces femmes restent dans les faits les rebuts de la société. Un témoignage hallucinant!


(commenté le 03/09/2004)

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LECTURES EN COURS

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