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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 15:09




1492, VIDA Y TIEMPOS DE JUAN CABEZÓN DE CASTILLA

( 1492, LES AVENTURES DE JUAN CABEZÓN DE CASTILLE )



Grande fresque historique qui couvre l'histoire de l'Espagne sous le règne des "rois catholiques", Isabelle de Castille et Ferdinand II d'Aragon - période particulièrement sanglante qui se caractérise par la poursuite acharnée et la persécution des hérétiques, notamment des Juifs convertis soupçonnés de continuer à pratiquer leurs anciens rites religieux - et qui se conclut sur l'expulsion des Juifs d'Espagne par un décret en 1492.


J'ai trouvé le roman un peu lent au démarrage, mais après, l'histoire devient plus intéressante:
Il s'agit principalement de la quête de Juan Cabezon, descendant de Juifs convertis, pour la femme de sa vie, Isabel de la Vega, une Juive condamnée au bûcher par l'Inquisition et contrainte à la fuite perpétuelle.
Voilà qui permet à l'auteur, Homero Aridjis, de nous faire voyager à travers l'Espagne médiévale, la quête intrépide du narrateur nous menant de Madrid à Saragosse, en passant par Tolède et Avila.
L'auteur a su réanimer les rues des villes d'Espagne de cette époque, très vivantes, foisonnantes, avec leurs quartiers juifs, les Maures, les cours des miracles version espagnoles, mais il a également réussi à rendre avec vividité l'atmosphère tendue de cette époque charnière, à communiquer de façon effroyablement réaliste le vécu et l'expérience de ces gens persécutés au nom de la foi.

Grands moments de frissons frisant le cauchemar pour moi donc, lecture assez pénible dans la mesure où j'ai beaucoup de mal avec cette période de l'histoire, l'Inquisition, ses tortures, ses autodafes, l'intolérance et le sectarisme de l'époque... Je n'en reviendrais jamais du sadisme, de la cruauté et de la folie des hommes je crois...
Ce fut, cela dit, une lecture très instructive qui m'a permis d'avoir un très bon aperçu de cette période sombre de l'histoire espagnole et de l'Espagne des trois religions, et qui m'a intéressée au point de vérifier les faits historiques sur Wikipédia. Ce lien sur Torquemada, premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole (et dont il est fait mention dans ce roman), est particulièrement éclairant tout en étant très synthétique.


En dehors de certains passages qui m'ont un peu exaspérée, en particulier des dialogues sans fin (et parfois ni queue ni tête - des dialogues sous forme de joutes verbales qui s'articulent autour de proverbes énigmatiques) surtout au début, l'histoire se lit plutôt bien mais elle n'est pas aussi palpitante que j'espérais cela dit.


Ce tome s'arrête alors que Juan Cabezon s'embarque avec Christophe Colomb pour "les Indes" à bord de la Santa Maria. Voilà qui annonce la suite de ses aventures narrées dans 1492, Mémoires du Nouveau Monde, que je compte bien me procurer. C'est en fait la partie de ce long récit qui m'intéresse le plus puisqu'il retrace, si je ne me trompe, 60 ans d'histoire du Mexique.


L'auteur
Homero Aridjis, né en 1940 à  Contepec (État du Michoacán), ambassadeur du Mexique auprès de l'Unesco, est dramaturge, essayiste, romancier, nouvelliste et poète. Il a notamment obtenu le Prix littéraire international du roman Diana-Novedades 1988 pour Memorias del Nuevo Mundo, le Prix Roger Caillois 1997 pour l’ensemble de son œuvre, le Prix de poésie La Clé d’Or 2002, en Serbie.


A noter qu'il sera présent à Paris au Salon du livre 2009 dont la thématique cette année est le Mexique.

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 17:21




L'ECLIPSE


Présentation de l'éditeur
"Ce premier roman d'un jeune prodige japonais de vingt-trois ans se déroule dans le XVe siècle finissant du Sud de la France.
 
Un jeune dominicain, en route vers Florence à la recherche d'un manuscrit perdu, fait halte dans un village où se poseront bientôt de façon concrète et bouleversante les questions toutes livresques qu'il agitait sur le bien et le mal, la foi et l'hérésie, l'ordre de la Création et les désordres des passions humaines. Il s'y attardera malgré lui, fasciné par la figure hautaine et mystérieuse de l'alchimiste Pierre Dufay, tandis que peu à peu des phénomènes inexplicables s'abattent sur le village, plongeant la communauté dans le chaos avant que tout s'achève en une ordalie de flammes.

Cette histoire de feu et de soufre, au questionnement métaphysique sur fond de sorcellerie, est un surprenant paradoxe que Hirano Keiichirô résout avec une érudition étincelante, dans une langue traversée d'images fortes et étranges, au souffle poétique d'une grande beauté."



L'auteur
Né en 1975, Hirano Keiichirō, qui se réclame des influences de Mishima et de Mircea Eliade, appartient à un courant de jeunes écrivains qui cultivent la langue rare et archaïque
.



Complètement épatée et impressionnée par le talent et l'éruditon de ce Japonais qui avait 23 ans à l'époque où il avait écrit ce roman (je veux des preuves!!)! Le style est d'une beauté à couper le souffle (vraiment), je dois dire que je ne sais si on le doit à l'auteur ou au traducteur, probablement aux deux, en tout cas, le travail du traducteur, Jean Campignon, est vraiment à souligner ici.
La précision des termes dans les descriptions et la tournure des phrases m'ont vraiment éblouie ici.

Exemple de phrase qui aurait pu être tournée plus simplement:
"Son âge devait me précéder tout au plus de vingt ans".
Euuh "il semblait avoir vingt ans de plus que moi", ça va aussi, non? (oui je sais, ce n'est pas pour rien que je ne suis ni traductrice, ni écrivaine...)

Maîtrise du subjonctif, mots inconnus à quasi chaque page, encore des exemples en vrac: 
"prolégomènes" (??!!?),  "je commençais à me demander si la solution à cette énigme qui ne cessait de me tourmenter ne se trouvait pas mussée (???) au plus profond de la forêt ambiguë et absconse (mmmh) de l'alchimie.", "Mais s'il était à ce point sourcilleux (soucieux!!?) de ce qui se passait autour de lui...", "mandorle", "coquecigrues", "une fois admis le caractère aporétique (à vos souhaits!!) de mon petit raisonnement intérieur", "athanor", "aujourd'hui encore se reflètent en moi les coruscations (à vos amours!!) de ces instants".
(il va sans dire que les remarques entre parenthèses sont les miennes...)

Le traducteur semble donc respecter un certain style archaïque qui correspond à l'époque de l'histoire et qui a certainement été initié par l'auteur - certes, il faut s'y faire - en même temps, j'adore l'usage de ce vocabulaire, les tournures de phrases! Ca fait presque un bien fou (et pourtant je ne suis pas de ces lecteurs particulièrement sensibles au style d'écriture).

Bref, ça c'est l'aspect style et travail du traducteur qui m'a vraiment sciée, et qui réflète déjà le talent de l'auteur.


Cela dit, on n'est pas en reste non plus avec le contenu à proprement parler de ce récit.
Ce qui m'avait interpellée et attirée déjà - car je trouvais cela original et intrigant de la part d'un écrivain japonais - c'est le contexte dans lequel il situe son histoire: on est en pleine France médiévale, le narrateur est dominicain, c'est très axé religion, tout ça, tout ça, trèèès complexe à suivre au premier abord, surtout que notre narrateur est quelqu'un qui se triture beaucoup l'esprit et se pose mille questions d'ordre théologique et philosophique. J'avais d'ailleurs peur de ne rien comprendre au début et de devoir abandonner bien vite, heureusement, tout cet aspect relativement rébarbatif n'est qu'une mise en bouche. L'essentiel, ce sur quoi notre attention devra se porter, est à venir.

Et c'est là que je ne m'étendrai pas, mis à part pour dire que le suspense est follement intrigant, captivant, Hirano Keiichiro a véritablement l'art de narrer les événements, de les mettre en place, et c'est un véritable créateur d'atmosphère. On est au coeur de quelque chose de mystérieux et on veut savoir ce qui se passe. Et ce qui se passe est tout simplement déroutant...
Du fantastique médiéval qui m'a fait penser par certains aspects au Moine de Matthew Lewis et au Parfum de Patrick Süskind, entre autres pour l'atmosphère qui s'en dégage.


Un roman surprenant - moi ça m'a laissée pantoise cette expérience de lecture.

Egalement commenté par Essel dont l'avis m'a donné envie de découvrir cet auteur.

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 13:50




CLOUD OF SPARROWS

( SAMOURAÏ )


Présentation de l'éditeur
"Un exceptionnel récit d’aventures, doublé d’une très belle histoire d’amour où l’auteur, Américain d’origine nipponne, évoque l’une des pages les plus passionnantes de l’histoire du Japon, à la fin du 19e, à l’époque Edo. Dans une intrigue riche de multiples péripéties, les personnages, d’une force et d’une “présence” exceptionnelles, se distinguent par leur ouverture d’esprit. La fascination des Occidentaux pour les modes de pensée japonais, et la prise de conscience par les Japonais de leur absence d’ouverture sur l’extérieur qui entrave leur développement amèneront un véritable échange – et non un choc – entre les deux cultures, chacune adoptant le meilleur de l’autre.

Best-seller aux Etats-Unis, Samouraï sortira presque simultanément en France et en Hollande, en Allemagne et en Italie. Les droits cinéma ont d’ailleurs été vendus à Universal Pictures."




Un roman que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer à Shogun de James Clavell tout le long de sa lecture, et je dois dire que même s'il se lit plutôt agréablement bien, qu'il a tout le palpitant, le piquant, le suspens du bon roman d'aventures, et le charme des grandes épopées, je n'ai pas autant flashé que pour Shogun (c'est que Shogun, c'est du mastock! lol).

Je pensais que, écrit par un japonais, il y aurait une dimension autre, plus éclairée au niveau de la mentalité du samouraï, et par extension, nipponne, mais en fait, bizarrement, j'ai préféré l'approche de James Clavell, et de loin. Enfin en même temps, Takashi Matsuoka n'est pas japonais à 100% mais américain d'origine nippone et on le ressent bien dans sa façon d'aborder les événements.

Il y a aussi une différence de taille, c'est que l'action ici se situe vraiment à la fin de l'ère Edo, milieu du 19è siècle, et que certains japonais ont largement eu le temps d'intégrer (sans pour autant forcément approuver) le fait que les occidentaux puissent penser et se comporter différemment d'eux, et même leur être utiles, alors qu'à l'époque où se situe l'action dans Shogun (début du 17è siècle), on est vraiment dans la confrontation de deux cultures très différentes et bonjour le choc des civilisations.

La fin de l'ère Edo, c'est vraiment l'époque des grands bouleversements dans la société nipponne, celle qui annonce la fin des samouraïs. Ici le daimyo Genji est particulièrement en avance sur son temps, très moderne dans sa façon de penser, très favorablement ouvert à la présence étrangère (à 23 ans, il a cette sagesse et cette ouverture d'esprit du daimyo dans le film "Le dernier samouraï" avec Tom Cruise - j'avais adoré ce film au passage)) il maîtrise assez rapidement l'anglais (bon il avait quelques notions déjà, acquises en autodidacte, uniquement à l'écrit et à la lecture - mais en trois semaines, pfiou, il comprend presque tout et vous fait des phrases quasi-parfaites, et pas juste pour acheter du pain...), bref il n'a presque rien de véritablement étranger pour les occidentaux que nous sommes, et pour couronner le tout, il a le don de prophécie... donc pour le dépaysement et la crédibilité de certains faits, frappons à une autre porte...



Enfin l'intrigue reste bien menée et on se laisse facilement entraîner dans l'histoire. Toujours autant de complots, de manigances, mais ce n'est pas aussi tortueux que dans Shogun. Il y a juste la dimension paranormale et fantasy-iste (le don de double vue de Genji et de son clan notamment) qui décrébilise un peu l'aspect historique des événements à mon sens, et qui m'a un peu gênée. En même temps, cela permet à l'auteur de justifier le fait que Genji soit particulièrement ouvert d'esprit et en avance sur son temps, de dramatiser l'effet de certains événements, et de jouer sur certains dénouements.

L(es) histoire(s) d'amour ici aussi, bouarf. Les choses sont un peu prévisibles et faciles, et ce d'une manière générale d'ailleurs, pas seulement côté coeur. Bon et puis ici les samouraïs sont pas très virils, hein. Ca pleure et larmoie pour un oui ou pour un non, ça s'émeut pour le moindre drame sentimental, de vrais midinettes lol. J'ai trouvé ça un peu exagéré, et même gavant à force, je ne sais pas si c'était vraiment ainsi à l'époque. Ce n'était pas vraiment l'image que j'avais des samouraïs, ce petit côté fleur bleu lol. D'ailleurs, à un moment, Genji lui même s'exclame en disant : "We are so fond of melodrama, are we not?" Ironique?


Bref, lecture agréable et divertissante, trame bien tissée, bon roman d'aventures (mais qui n'éclipse pas Shogun pour moi) avec une pincée de fantastique (et de mélodrame).
Il y a par ailleurs une suite en anglais, Autumn Bridge. Je ne sais pas si elle est intégrée à la traduction française Samouraï, mais je me tâte encore à la lire. Il y a des choses qui vont me paraître trop grosses, je le sens, d'après ce qui se profile déjà dans le premier roman.


Merci tout de même à Sandrine de m'en avoir parlé car c'est un thème et une époque que j'adore, et j'ai été ravie de découvrir ce roman, même si je sens qu'aucun livre du genre n'arrivera à éclipser Shogun dans mon coeur finalement lol (ouais - et c'est pas à cause de Richard Chamberlain - d'abord, un, je l'aime pas, et deux, j'ai jamais vu le feuilleton...).

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 22:27



LEON L'AFRICAIN

 
Quatrième de couverture
"Cette autobiographie imaginaire part d'une histoire vraie.
En 1518, un ambassadeur maghrébin, recevant d'un pèlerinage à la Mecque, est capturé par des pirates siciliens, qui l'offrent en cadeau à Léon X, le grand pape de la Renaissance. Ce voyageur s'appelait Hassan al-Wazzan. Il devient le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l'Africain. Sa vie, faite de passions, de dangers et d'honneurs, et que ponctuent les grands événements de son temps, est fascinante : il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d'où, avec sa famille, il a dû fuir l'Inquistion, en Égypte lors de sa prise par les Ottomans, en Afrique noire à l'apogée de l'empire de l'Askia Mohamed Touré, enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu'au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint.
Homme d'Orient et d'Occident, homme d'Afrique et d'Europe, on pouvait difficilement trouver dans l'histoire personnage dont la vie corresponde davantage à l'époque étonnante que fut le XVIe siècle."

 
 
Une histoire prometteuse, d'autant plus qu'elle m'a été vendue par un ami qui m'a dit que ce roman était "ex-ce-llent!!!" et que j'étais en période de panne de lecture de nouveau. Hé bien encore une fois, preuve est que nous n'avons pas tous la même notion du "excellent" dans les livres, et surtout, pas les mêmes goûts et les mêmes recherches...
 
Ce roman est bien, plutôt intéressant et instructif, très bien écrit, rien à redire là-dessus, mais ce n'est pas exactement ce que je recherche dans les livres.
 
Roman d'aventures, ce livre retrace l'histoire d'un ambassadeur maghrebin dans toute une partie du monde rarement exploité littérairement parlant puisqu'on y traverse le monde islamique dans sa partie espagnole et africaine au début du 16è siècle.
 
Pas de regret, c'est un classique, et je suis ravie de l'avoir lu, mais il n'est pas aussi palpitant que je l'espérais. Trop linéaire par certains aspects, ce roman s'assimile plus à des mémoires qu'à un véritable roman d'aventures. Mais bon, plutôt instructif et intéressant. Se lit plutôt bien.


(commenté le 30/07/2007)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 23:21



GONE WITH THE WIND
 
( AUTANT EN EMPORTE LE VENT )

 
Ca reste un de mes meilleurs souvenirs de lecture, mon premier roman en anglais alors que j'avais 15 ans, dédicacé par mon grand-père pour la peine lol, je le classe même parmi mes livres culte, attention à la couverture, ce n'est pas du Harlequin, une grande histoire d'amour et de passion certes, mais tellement vibrante et réaliste, les personnages sont passionnants et fascinants, ils ont une force qui donne vie à ce roman, j'ai adoré, surtout qu'elle se fond dans un de mes "décors" historiques préférés, la Guerre de Sécession, le Nord et le Sud, l'esclavage...

J'ai été très déçue par le film par contre... Gros "no comment"...


(commenté le 01/12/2003)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 19:21
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 17:54
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THE PHYSICIAN
 
(LE MEDECIN D'ISPAHAN)


Présentation de l'éditeur
"En 1021, Robert Jeremy Cole n'a que neuf ans lorsqu'il se découvre un don extraordinaire : il sent le moment où le souffle de la vie s'échappe du corps humain. C'est le début d'une vocation : soulager ses semblables, vaincre la mort. Sa passion le pousse à quitter son Angleterre natale, dévastée par la misère et la maladie, pour traverser l'Europe médiévale puis rejoindre les splendeurs de la lointaine Perse. Au cours de son périple, il se détache des terreurs et des superstitions du Moyen-Âge occidental, et se perfectionne dans l'art de guérir à Ispahan, sous la férule du grand Avicenne, génial précurseur de la médecine moderne. Mais dans son Académie, comme on n'enseigne pas aux chrétiens, Rob se fait passer pour juif...
Le Médecin d'Ispahan : un extraordinaire roman d'aventures, une inoubliable quête du savoir."


Un petit pavé sauce historique qui régale bien.

Les aventures de ce jeune anglais au Moyen-Age qui va jusqu'à Ispahan pour réaliser son rêve: devenir médecin, sont passionnantes, les événements palpitants, mais pour ma part, c'est surtout la rencontre des cultures placée à cette époque qui est intéressante, le roman se lit bien.


(commenté le 30/11/2003)

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 17:45

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MEMOIRS OF A GEISHA
 
(GEISHA)


Quatrième de couverture:
"Yoroido : un modeste village de pêcheurs dans le Japon des années trente. La petite Chiyo-chan y coule une enfance pauvre mais heureuse entre ses parents et sa grande soeur, Satsu. Mais un cancer ronge en silence les os de sa mère, sur le point de mourir. Le père est si vieux et déjà si perdu qu'il accepte la proposition de M. Tanaka. Les deux jeunes filles partent bientôt pour Kyoto, parmi d'autres enfants vendus. Chiyo-chan est si belle avec ses yeux d'eau "comme si quelqu'un y avait percé un trou et que l'encre avait coulé" qu'on l'emmène dans une école de geishas. Elle deviendra Sayuri, l'une des geishas ou courtisanes les plus appréciées de la ville, excellant dans l'art du chant, de la danse et de l'amour, maîtrisant parfaitement la science de la toilette et du thé.

Arthur Golden signe un étonnant roman aux allures de récit d'aventures et d'initiation, riche en métaphores poétiques. Rédigé sous la forme de mémoires, il prend valeur de document en nous plongeant dans les rituels, la pensée et l'imaginaire de ce pays du Soleil levant."



Fascinant, ce roman nous fait découvrir un univers à part, on en apprend énormément sur une culture éloignée de la nôtre, tant géographiquement que temporellement. Récit riche en rebondissements et mené de main de maître par l'auteur, on ne s'en lasse pas. J'ai été littéralement absorbée par cet univers et cette histoire.


(commenté le 01/12/2003)

 

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 22:39
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THE HEAVEN TREE TRILOGY 
 
 (LA PIERRE DE VIE)
 
 
Tome 1 / The Heaven Tree  (La pierre de vie)
Tome 2 / The Green Branch  (Le rameau vert)
Tome 3 / The Scarlet Seed  (La graine écarlate)


 

Un bref aperçu du 1er tome : Moyen-Age, Angleterre, un bâtisseur passionné de cathédrales… mmmh ça rappelle Follett et ses piliers de la terre (écrit bien plus tard), mais que nenni, c'est du tout autre, ne serait qu'au niveau du style, des personnages et des enjeux. Ce roman est beaucoup plus axé sur le contexte historique de l'époque, le tome est plein de rebondissements et c'est la fin (saisissante) qui met en appétit pour les suivants.

Je ne m'étendrai pas sur les tomes suivants au risque de trop en dévoiler... Par ailleurs, cette trilogie se présente davantage comme un roman sans discontuinité et il est préférable de ne pas en résumé les parties qui la constituent.

L'intrigue dans son ensemble est pas mal sans plus, des événements palpitants mais sans vrais effets de surprises.  Le personnage qui donne véritablement vie à ce roman est finalement Isambard, qui a le plus d'épaisseur psychologiquement parlant, les autres sont plus ou moins prévisibles. La description détaillée des intrigues politiques de l'époque sont parfois pesantes.


(commenté le 30/11/2003)

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 23:00
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ENGLISH PASSENGERS
 
(LES PASSAGERS ANGLAIS)

 
Présentation de l'éditeur
"A Londres, en 1857, se prépare l’une des plus grandes aventures du siècle : mû par une révélation divine autant que par ses rêves de gloire, un géologue amateur, le révérend Wilson, entend prouver au monde que le jardin d’Éden se trouve en Tasmanie. Accompagné par un jeune botaniste désabusé et par un médecin qui écrit, en secret, de sinistres traités sur la supériorité de la race blanche, il embarque à bord du bateau du capitaine Kewley, davantage intéressé, lui, par la revente de sa cargaison de cognac que par la quête mystique de ses passagers... Dimension philosophique, érudition et remarquable qualité d’écriture : tous les éléments sont réunis pour faire de ce roman historique un chef-d’œuvre. Lauréat du Whitbread Prize du meilleur roman et du meilleur livre de l’année 2000, finaliste du Booker Prize 2000."

 
Très intéressant de par les faits historiques et le style, épatant de qualité (différents narrateurs, différents points de vue), l'humour anglais est au rendez-vous, situations drôles en dépit des événements dramatiques, une très belle découverte que ce Matthew Kneale, un auteur que je note dans mes petits carnets!


(commenté le 30/11/2003)
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