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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 16:16



PUSH

 
Push, c'est une injonction à lutter pour la (sur)vie, à ne pas baisser les bras, à croire en soi et à la vie. 
Push, par 2 fois Precious, une noire américaine de 16 ans issue de Harlem, l'a fait en mettant au monde les enfants de son père, mais elle a dû aussi l'appliquer dans son parcours personnel, alors que, épuisée par ses efforts à exister dans la société en tant que personne "digne", Ms Rain, la prof, lui dit :"I know you are [tired] but you can't stop now Precious, you gotta push."
 
C'est un récit poignant, qui m'a une fois encore laissé un goût amer, c'est terrible, révoltant de voir ce par quoi certaines personnes passent dans leur vie, et j'imagine que Sapphire a dû largement s'inspirer de témoignages et du vécu de son entourage puisqu'elle a elle-même enseigné la lecture et l'écriture à des ados et adultes de Harlem.
 
J'ai adoré la détermination de Precious (et des autres) à s'en sortir dans la vie (malgré toutes les barrières à franchir), à réaliser ce rêve d'accéder à un savoir qui peut nous paraître simple et banal et dont on réalise l'importance à travers son récit. 
J'ai adoré aussi les cours de Ms Rain, sa pédagogie, j'admire ces personnes qui se dévouent aux moins chanceux si je puis dire, et c'est émouvant de suivre la progression de Precious dans l'écriture et la lecture, mais également son évolution personnelle. Car si elle apprend à parler de sa vie à travers l'écriture, elle apprend aussi à se l'approprier pour la première fois de son existence.


(commenté le 03/04/2004)
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 15:47



I AM THE CLAY
 
(JE SUIS L'ARGILE)

 
L'histoire : à la fin de la guerre de Corée, un vieux couple de paysans sud-coréens fugitifs recueille sur leur route un jeune garçon gravement blessé et à demi-conscient. Pour la femme, s'occuper de lui, malgré leur propre misère, est une évidence, pour le mari, c'est un encombrement dont il se passerait bien. Son attitude, au début hostile, évolue au cours de leur périple, alors que le jeune garçon se révèle bientôt indispensable au couple.
 
Je viens de découvrir cet auteur qui me parait très intéressant et dont je lirai sûrement au moins un autre de ses romans. Il a l'art et la manière de décrire avec réalisme la psychologie de ses personnages dans les moments de détresse, de famine et de lutte pour la survie. C'est dur mais sans exhibitionnisme, c'est la froide réalité des rudes moments de la vie avec la part d'espérance qui fait avancer chacun; il nous plonge également dans les croyances et les superstitions des paysans sud-coréens dont la vie est gouvernée par le monde des esprits.
Chaim Potok est juif américain et il me semble que c'est un des premiers livres, sinon le seul, où il explore une autre culture que la sienne. Plutôt réussi je trouve.


(commenté le 26/07/2004)
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 15:28



THE BELL JAR
 
( LA CLOCHE DE DETRESSE )
 
 
4è page de couv :
"L'unique roman de cette poétesse qui se suicida un mois après qu'il fut publié (1963). Autobiographique, il relate de façon clinique une dépression nerveuse distraite par une existence agitée et futile qui se clôt sur une fausse guérison."
 
 
C'est cette note de 4è page de couv' qui a attiré mon attention car j'ai toujours été intriguée et fascinée par le mal-être des suicidés, surtout dans la catégorie écrivains, je pense en particulier à John Kennedy Toole.
 
J'étais assez étonnée en lisant ce roman parce qu'il n'est nullement déprimant, au contraire, une grande lucidité et une originalité de pensée s'en dégage. Souvent je me suis identifiée à ce personnage, à ce qu'elle ressent et ce qu'elle dit, il y a même un certain humour décalé qui se dégage de sa vision des choses. On ressent une certaine langueur et une mélancolie de sa part face à la vie, mais rien de désespéré, aucune rancoeur, aucune plainte, aucun drame, rien de morne, au contraire, chaque sentiment est dépeint par une âme riche et profonde.
 
Pour situer l'histoire, nous sommes dans les années 50s, en pleine Amérique bercé par des valeurs encore très puritaines et l'importance de la réussite sociale : éducation basique pour la femme, épanouissement dans la vie maritale classique, être un symbole de féminité respectable en société...; mais Esther a d'autres aspirations, et surtout, son rêve c'est d'écrire et devenir une grande poètesse. Elle étouffe sous cette cloche de verre bâtie par ce qu'impose la société et les déceptions de la vie, et va plonger dans une dépression nerveuse...


(commenté le 19/03/2006)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 23:32



CHOKE
 
 
Présentation de l'éditeur
"Victor Mancini est figurant dans un " musée vivant " où le moindre anachronisme est puni par la mise au pilori avec suspension de salaire. Il est sexoolique, drogué du sexe en thérapie verbale, incapable d'aimer. Son meilleur ami se promène avec des cailloux enroulés dans des couvertures et sa mère, folle à lier, le ruine sans jamais reconnaître en lui le fils dont elle a ravagé l'enfance... Pour quelles raisons ? Où se niche véritablement la folie ? Pourquoi Victor continue-t-il de se faire vomir publiquement dans des restaurants chics et qui saura lui révéler l'incroyable secret de sa naissance ?
Un livre de Palahniuk ne se résume pas, c'est déjanté, subversif et incroyablement lucide."
 
"Une Amérique schizophrène est la toile de fond de cette tragi-comédie brillante et féroce, où Palahniuk s'affirme au croisement de John Kennedy Toole et de Bret Easton Ellis."
 
 
Biographie de l'auteur
"Après Fight Club, récompensé par le prestigieux prix de la Pacific Northwest Booksellers Association, Survivant puis Monstres invisibles, Palahniuk, totalement atypique et féroce, poursuit l'exploration de l'un des univers romanesques les plus singuliers de l'Amérique contemporaine. Les publications de Berceuse et Journal intime dans la collection La Noire confirment son talent."


 
 
Un avis assez mitigé sur ce roman qui ne m'a pas vraiment embarquée malgré les thèmes et les critiques qui semblaient pourtant correspondre à mes goûts. Peut-être passée à côté, comme avec Fight Club (non lu mais vu au ciné), certains y voient une oeuvre de génie, moi je n'ai pas spécialement accroché, mais bon là il s'agissait de toute façon d'une adaptation cinématographique avec des grands noms à l'affiche...
 
Choke m'a beaucoup fait pensé à La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole au niveau du personnage principal, son côté marginal et absurde mais pas con et qui s'assume tel quel, mais j'ai de loin préféré le côté plus original, loufoque, hors norme et approfondi du personnage de Toole. J'ai mis du temps à rentrer dans ce roman-ci et à le terminer, pourtant il n'est pas très épais - il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est plus une quête, d'identité, de répères, dans la société américaine, et à travers tout ça s'échappent des réflexions et des considérations perspicaces et amusantes sur la vie, la société, mais en dehors de ça, la quête en elle-même et ce qui tourne autour, même les situations un peu loufoques, ne m'ont pas vraiment entraîné dans l'histoire, et surtout, les personnages ne sont pas très attachants, ce qui a joué beaucoup dans mon appréciation du roman.
 
Ah si! il y a une scène qui m'a vraiment beaucoup fait rire pour des raisons personnelles, une scène de pseudo-SM vraiment hilarante en milieu de livre. C'est à ce moment-là d'ailleurs que j'ai commencé à rentrer un peu plus dans le roman - la première partie m'a vraiment semblé longuette.
 
Et j'ai bien aimé la fin aussi, un petit retournement de situation assez inattendu, tragique et drôle à la fois. C'est un petit peu tout le ton du roman d'ailleurs, une note de tragi-comique qui persiste tout le long.


(commenté le 19/12/2006)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 23:12



THE GOSPEL ACCORDING TO THE SON
 
(L'EVANGILE SELON LE FILS)

 
Une idée que j'avais trouvée originale, l'évangile à la première personne, sur un ton annonciateur de grandes révélations dès les premières lignes alors que Jésus justifie la nécessité de rendre compte de l'évangile lui-même en disant que ceux des autres ne sont pas mensongers mais comportent beaucoup d'exaggération.
 
Mais voilà, je n'ai pas bien capté le point de vue ni la position de l'auteur en fin de compte, il semble se faire l'avocat de Jésus en le rendant plus humain, ou plus exactement en le faisant raisonner comme un être humain "normal", sans pour autant lui ôter ses pouvoirs de guérison, miracles et paroles des évangiles classiques (qu'il explicite à sa sauce, alors parfois ça va dans le sens compris par les chrétiens en général, parfois ça prend un sens inédit mais pas toujours d'une logique imparable et souvent frisant l'hérésie), et en même temps, justement à cause de cela, il sème la confusion quant à la personne de Jésus (en proie aux doutes quant à son statut de messie, peu confiant dans une mission qu'il ne comprend même pas vraiment, etc...), alors des fois il y a des incohérences, on ne voit pas bien où il veut en venir...
 
Alors dans l'ensemble, un peu déçue, je crois que j'attendais soit quelque chose qui "secoue", des révélations inédites, de la pure provocation, soit quelque chose de véritablement drôle dans le genre parodique, or j'avais l'impression de rester en surface de ces aspects...
 
Dans le même genre, j'avais trouvé L'évangile selon Pilate de Eric-Emmanuel Schmitt nettement plus intéressant  au niveau de l'approche et des propos tenus.


(commenté le 03/04/2004)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 21:29



LA CONDITION HUMAINE
 
( MAN'S FATE )
 
( LA CONDICION HUMANA )
 
 
Amazon.fr
"Troisième et dernier roman du cycle asiatique de Malraux, après "Les conquérants" (1928) et "La voie royale" (1930). Le destin douloureux de trois révolutionnaires communistes dans une Chine qui s'éveille, à Shanghaï, en 1927. Un livre aux prises avec l'Histoire, dans lequel le questionnement philosophique s'associe à l'interrogation politique."
 
 
Un auteur qui m'attire depuis des années, un titre prometteur, une couverture alléchante, une 4è page de couv' qui annonce un récit vibrant et  transcendant, qui évoque valeurs humaines, grandeur, dignité, lutte d'une humanité pour des grandes causes, fraternité, sens de la vie (que des thèmes qui me parlent quoi), et là, dans un élan et un besoin de retour aux classiques, je me lance et pfffzzziou (bruit d'un truc qui chute), la dé-cep-tion totale.
 
Il est vrai que je ne m'attendais pas à cette histoire, ce contexte, enfin surtout ce thème précis d'une lutte révolutionnaire où, entre autres, le terrorisme est justifié du point de vue de ses acteurs, ce qui ne m'a pas beaucoup aidé à l'immersion dans ce roman. Je m'attendais aussi à autre chose en plus, à une autre dimension dans ce récit, je ne sais pas quoi exactement, mais quelque chose de plus en phase avec le titre peut-être.
 
Mais en dehors du thème, c'est le style même de l'auteur qui m'a presque complètement rebuté. Il écrit bien, très bien même, mais trop bien peut-être, comme quelque chose de trop étudié, trop soigné, pour que ses lignes véhiculent chez moi un quelconque sentiment. Du coup je n'ai jamais été sensibilisé une seule seconde par les événements dépeints.
Il y a, tout le long du roman, des phrases telles que :
"Les yeux fermés, porté par de grandes ailes immobiles, Gisors contemplait sa solitude : une désolation qui rejoignait le divin en même temps que s'élargissait jusqu'à l'infini ce sillage de sérénité qui recouvrait doucement les profondeurs de la mort".
Magnifique, certes, mais moi ça ne me touche pas, ça me fait un peu l'effet "poésie" à laquelle je suis totalement insensible comme tout le monde sait (enfin je ne parle pas de tous les poèmes non plus, certains savent me toucher quand même)... Et donc, ça m'ennuie ce genre de lecture, j'ai même dû lire largement en diagonale dès la moitié du livre et sauter des pages pour arriver à la fin, pour ne pas complètement abandonner.
 
Mais bon, dirons-nous, ce n'est tout simplement pas un livre fait pour moi, il a ses lecteurs et sa place dans la littérature mondiale, tant mieux tant mieux, et je le comprends tout à fait par ailleurs. C'est le genre de livre aussi qu'il faut prendre le temps de lire, je crois, savourer chaque phrase, pondérer chaque ligne, etc. Mais je ne le retenterai pas pour voir si j'ai des révélations en le lisant de cette manière. Je suis déjà ravie de l'avoir "lu" pour combler une partie de mon inculture!


(commenté le 14/05/2006)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 20:33



DESERT
 

L’histoire (4è page de couv’) :
« La toute jeune Lalla a pour ancêtre les « hommes bleus », guerriers du désert saharien. Elle vit dans un bidonville, mais ne peut les oublier. La puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet, une évasion manquée vers « leur » désert, l’exil à Marseille, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Lalla a beau travailler dans un hôtel de passe, être enceinte, devenir une cover-girl célèbre, rien n’éteint sa foi religieuse et sa passion du désert. » 


C’est un hymne à la nature, plus particulièrement au désert (forcément) et tout ce qu’il peut évoquer pour les peuples de ces régions, la lumière, la liberté, la mémoire de leur passé, de leur ancêtres, de leurs origines, de leurs racines. C’est une écriture simple d’où se dégage pourtant quelque chose de poétique, d’onirique, d’obsédant, et qui donne au récit une qualité de conte venu d’ailleurs.

Je n’ai malheureusement pas été complètement charmée par ce roman, les longues descriptions de l’environnement, des moindres faits et gestes d’un individu (il se lève, regarde à gauche, puis à droite, avance le pied, hésite, pour finalement se rasseoir…(j’invente et j’exagère (à peine), c’est juste pour illustrer mon propos)) me lassent au bout d’un moment et cette sensation de lassitude m’empêche d’apprécier l’histoire et prend le dessus sur tout le reste après…

Et tout le reste, c'est qu'à la fin du livre,
 on réalise bien que c’est un récit remarquable et touchant, même si ce n’est pas trop mon genre. Ou alors il faut être disposé à une lecture tranquille, sans "action" à proprement parler, prendre le temps de lire et d'apprécier tout ce travail autour de la restitution de tout une atmosphère, de toute la mémoire d'un peuple, de tout un paysage. Le style en lui-même évoque très bien le calme et la majesté du désert et de son peuple.


(commenté le 12/03/2004)

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 18:47



LE THEOREME DU PERROQUET
 
(THE PARROT'S THEOREM)
 
(EL TEOREMA DEL LORO)

 
L'histoire : un événement inattendu dans la vie de M. Ruche, libraire à la retraite, va l'obliger à fourrer son nez dans les maths et leur histoire, lui qui ne jurait que par la philosophie ! Enfin, les 2 sont étroitement liés, mine de... En parlant philo, voilà un roman qui s'inscrit dans la lignée du Monde de Sophie de Jostein Gaarder, sauf qu'à la place de la philo, on (re)découvre les maths avec plaisir.
 
J'ai trouvé le déclencheur et le prétexte à nous faire revisiter l'histoire des maths moins palpitant et captivant que la trame du Monde de Sophie justement, mais l'ensemble est quand même sympa et Guedj a assez d'humour pour voiler ce qu'il pourrait y avoir d'austère dans les maths. Parfois j'avais l'impression de revoir ces dessins animés genre "Il était une fois la Vie / l'Histoire/etc". Oh on se casse quand même les dents sur quelques équations et autres problèmes, mais même si ce n'est pas aussi passionnant que voudraient le faire croire les personnages, on apprend plein de trucs plus folichons que ce qu'on voit habituellement en cours, genre, la petite histoire du signe égal, du zéro, que "calcul" vient de "caillou" (puisqu'on comptait avec), que les chiffres arabes sont en fait les chiffres indiens, etc...


(commenté le 12/09/2004)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 18:43



UN SECRET

 
Un roman au succès indéniable, tous les qualificatifs y passent pour le louer : magnifique, merveille, chef d'oeuvre même, formidable, etc...
 
Histoire sur un thème toujours d'actualité (deuxième guerre mondiale, déportation, après-guerre) et abordée à travers la vie d'une famille française après la guerre, c'est un roman me semble-t-il autobiographique, qui ne m'a malheureusement pas tenu en haleine comme je le pensais.
L'écriture est simple et fluide, agréable, l'histoire non dénuée de suspense (tout tourne évidemment autour de ce fameux secret qui en cache un autre), mais je ne sais pas pourquoi, l'alchimie n'a pas fonctionné chez moi, alors je ne le retiendrai pas parmi les meilleurs livres du siècle. C'est dramatique mais sans l'être (?), prévisible à plusieurs endroits, j'ai l'impression qu'il manquait un ou plusieurs ingrédients pour qu'il y ait un véritable impact sur moi.


(commenté le 10/05/2005)
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 17:28
foer2.jpg


EXTREMELY LOUD AND INCREDIBLY CLOSE

( EXTRÊMEMENT FORT ET INCROYABLEMENT PRES )

 
Encore plus original dans la conception, la mise en forme du texte, l'utilisation du livre en tant qu'outil d'écrivain dans toutes ses possibilités.
C'est cette originalité que j'aime chez cet auteur, son ingéniosité, et pas uniquement dans l'écriture - ses idées sont assez inattendues, son imagination assez débordante.
 
Ici encore, le thème est celui de la quête, mais pris sous un angle différent de Everything is Illuminated - le personnage principal est cette fois un petit garçon de 9 ans, l'histoire a lieu à New York au moment de l'attaque des Twin Towers - un thème d'ailleurs que je n'avais encore jamais retrouvé dans aucun roman de fiction à ce jour - trop frais, trop proche de nous dans le temps, trop vivide, trop réel encore peut-être.
 
Pas le même coup de coeur que pour Everything is Illuminated mais j'ai beaucoup aimé. La fin est assez troublante, mais touchante - spectaculaire en tout cas.
A lire rien que pour cette fin!


(commenté le 27/09/2005)
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