THE LAST SAMURAI

THE LAST SAMURAI

(LE DERNIER SAMOURAÏ)

(EL SEPTIMO SAMURAI)

4è page de couv' :

"Sibylla est la fille de deux Américains aussi brillants qu’extravagants. Sibylla est une linguiste accomplie qui croit que les romans devraient être écrits dans toutes les langues à la fois. Sibylla visionne sans relâche Les Sept Samouraïs de Kurosawa. Sibylla est une dactylo fauchée. Sibylla est la mère de Ludo.
Ludo lit Homère dans le texte à trois ans. Ludo aime les polynômes. Ludo aime les nombres qui sont presque un autre nombre. Ludo veut apprendre le japonais à six ans. Quand Ludo veut quelque chose, il l’obtient. Mais Ludo n’a pas de père. Qu’à cela ne tienne, Ludo s’en trouvera un tout seul !"

L'auteur
"Helen DeWitt est devenue un événement littéraire. Elle a écrit 50 romans qui n’ont jamais été publiés. Le 51e est un succès vendu dans 17 pays." (comme quoi faut jamais désespérer...)

J'ai été plutôt emballée par ce foisonnement de portraits d'hommes et de femmes décalés de la réalité, un peu en marge de la société - une mère qui a des méthodes éducatives particulières, elle-même un peu étrange dans sa tête, ses parents qui ont eu un parcours délirant et pathétique, un fils non moins spécial à la recherche de son père, des candidats à la paternité, exceptionnels de par leur vie, sélectionnés par le fils sur le modèle des Sept Samouraïs de Kurosawa.

C'est un roman plutôt fort du point de vue de la mise en place de tous les éléments de l'histoire et de leur dénouement. La loufoquerie est aussi au rendez-vous mais ce n'est pas le trait prédominant. C'est original, le style y est pour beaucoup et c'est d'ailleurs parfois assez ardu à suivre, surtout vers les débuts, parce qu'il est loin d'être conventionnel.

Mes bémols: il y a une sorte d'intellectualisme qui s'exhibe et qui est peut-être trop présent tout le long du roman alors que l'auteur nous fait l'étalage de toutes ses connaissances linguistiques, culturelles et scientifiques à travers ses personnages, c'est parfois amusant suivant le contexte, et parfois trop. De même pour le style, aussi original soit-il, il transpire parfois le surfait. N'empêche, j'ai appris énormément!


(commenté le 11/07/2004)